Si l'homme est un chasseur, le pédé est assoiffé de mâle et ne lâche prise que lorsqu'il a trouvé ce qu'il cherche. Généralement du sexe. Pour le reste, on a toujours le temps de voir.
Après-midi de chasse donc. Pour finalement tomber sur B. Tout ce que j'aime en terme de mensurations, des goûts sexuels en rapport (enfin inverses devrais-je dire puisque c'est cela dont il s'agit) et qui de plus réside du même côté de la ville que moi, dans la cossue commune d'Uccle (qui me change des endroits glauques où je me rends parfois...).
Discussion via messagerie. Il me propose le diner, une tarte à l'oignon. Peu approprié dans ces circonstances :s mais j'ai de toute façon déjà dîné.
"Très bien tu n'as qu'à apporter de la Vodka"
En général, on ne s'attarde pas à ces détails là, on sait pourquoi on se voit.
Une bouteille d'Absolut aux trois quarts pleine devrait faire l'affaire. Me voilà parti.
Jolie rue. Je sonne à l'adresse indiquée. Accueilli par mon prénom à l'interphone. Rare aussi. Je sens que celui-ci ne sera pas comme les autres, juste une intuition.
Il ouvre, je le reconnais difficilement, la coupe de cheveux a changé, mais les yeux perçants, bleus et malicieux sont les mêmes et sont le centre de mon attention. Il me propose une glace, que je refuse et sort deux verres, moi la bouteille. Conversation banale mais intelligente. On discute de tout, de rien surtout.
"Viens je vais te montrer quelque chose"
On s'installe à son bureau et il lance quelques films pris avec son appareil numérique, me décrivant qui sont ces gens que je ne connais pas. Amis, collègues ... j'ai droit à la revue totale. Cela dure quarante minutes.
Je suis près de lui à le toucher. Je l'observe. Tout me plaît. Le sourire attendri à l'évocation d'une situation filmée, les avant-bras fins et musclés comme je les aime, les jambes surtout, longues et régulières et qui tendent son pantalon blanc juste ce qu'il faut. Je ne peux m'empêcher de le regarder du coin de l'oeil. Je m'évade des images représentant ces inconnus en me demandant ce qu'il attend de moi. Que je lui saute dessus? Que je m'en aille? Que je reste pour lui tenir compagnie? Je suis pour la peine bien incapable d'apporter une quelconque réponse. Impuissant.
Le manège a assez duré, les films commencent à m'ennuyer. Je donne le signe de mon départ en me levant. J'espère qu'il va tenter un geste, me prendre dans ses bras ou simplement faire un mouvement, dire un mot, histoire de prolonger la soirée.
A ce moment précis, je voudrais juste une indication sur ce qu'il pense, ce qu'il cherchait et a ou n'a pas trouvé. Je ne l'obtiendrai pas.
Il ne fait rien, je reprends mes affaires, il me remercie d'être passé, me dit que je suis le bienvenu si je le souhaite et m'embrasse sur la joue.
Je rentre me coucher, même pas déçu, juste interrogatif.
Après-midi de chasse donc. Pour finalement tomber sur B. Tout ce que j'aime en terme de mensurations, des goûts sexuels en rapport (enfin inverses devrais-je dire puisque c'est cela dont il s'agit) et qui de plus réside du même côté de la ville que moi, dans la cossue commune d'Uccle (qui me change des endroits glauques où je me rends parfois...).
Discussion via messagerie. Il me propose le diner, une tarte à l'oignon. Peu approprié dans ces circonstances :s mais j'ai de toute façon déjà dîné.
"Très bien tu n'as qu'à apporter de la Vodka"
En général, on ne s'attarde pas à ces détails là, on sait pourquoi on se voit.
Une bouteille d'Absolut aux trois quarts pleine devrait faire l'affaire. Me voilà parti.
Jolie rue. Je sonne à l'adresse indiquée. Accueilli par mon prénom à l'interphone. Rare aussi. Je sens que celui-ci ne sera pas comme les autres, juste une intuition.
Il ouvre, je le reconnais difficilement, la coupe de cheveux a changé, mais les yeux perçants, bleus et malicieux sont les mêmes et sont le centre de mon attention. Il me propose une glace, que je refuse et sort deux verres, moi la bouteille. Conversation banale mais intelligente. On discute de tout, de rien surtout.
"Viens je vais te montrer quelque chose"
On s'installe à son bureau et il lance quelques films pris avec son appareil numérique, me décrivant qui sont ces gens que je ne connais pas. Amis, collègues ... j'ai droit à la revue totale. Cela dure quarante minutes.
Je suis près de lui à le toucher. Je l'observe. Tout me plaît. Le sourire attendri à l'évocation d'une situation filmée, les avant-bras fins et musclés comme je les aime, les jambes surtout, longues et régulières et qui tendent son pantalon blanc juste ce qu'il faut. Je ne peux m'empêcher de le regarder du coin de l'oeil. Je m'évade des images représentant ces inconnus en me demandant ce qu'il attend de moi. Que je lui saute dessus? Que je m'en aille? Que je reste pour lui tenir compagnie? Je suis pour la peine bien incapable d'apporter une quelconque réponse. Impuissant.
Le manège a assez duré, les films commencent à m'ennuyer. Je donne le signe de mon départ en me levant. J'espère qu'il va tenter un geste, me prendre dans ses bras ou simplement faire un mouvement, dire un mot, histoire de prolonger la soirée.
A ce moment précis, je voudrais juste une indication sur ce qu'il pense, ce qu'il cherchait et a ou n'a pas trouvé. Je ne l'obtiendrai pas.
Il ne fait rien, je reprends mes affaires, il me remercie d'être passé, me dit que je suis le bienvenu si je le souhaite et m'embrasse sur la joue.
Je rentre me coucher, même pas déçu, juste interrogatif.
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