samedi 27 septembre 2008

Win-Win

Voilà mon nouveau sujet de réflexion :o)
Comment faire qu'en toute occasion le résultat soit gagnant pour toutes les parties impliquées? Alors au boulot c'est relativement facile. Hormis les cas où la décision doit être prise "parce que c'est comme ça" on peut toujours discuter, négocier et trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Et d'ailleurs sans vouloir me vanter, je me trouve assez fin négociateur ou plutôt manipulateur. Faire admettre le mal en ayant pré-dessiné le pire reste une de mes spécialités. Me concernant il en va de même, j'arrive toujours à me fâcher "pour l'exemple" en sachant que je n'essaie que de retourner les décisions en ma faveur. Faites que mes supérieurs ne lisent jamais ceci :o)
Mais pour le reste? Comment faire en sorte qu'une situation personnelle soit acceptable par les deux parties? Je ne trouve pas la réponse. Je suis sans cesse en position de gagnant ou perdant... Plutôt perdant ces derniers temps d'ailleurs.
Semaine réussie. On avance au boulot et me soirées torrides (c'est le mot) avec A. et S. dont je suis le nouveau jouet pimentent le tout. Mais je sais que ça ne durera pas, je me lasse très vite et là, déjà ... j'atteins un premier pallier. Peu m'importe.
Côté professionnel, je commence à réussir à m'affranchir des commentaires de celui que je méprise au plus haut point et cela me fait du bien. Le détachement que j'affiche doit le rendre furieux mais que peut-il me reprocher? Rien. j'ai été pro jusqu'au bout des ongles et 100% détaché de ses commentaires émotionnels et blessants. Je ne dis pas que l'effort à consentir n'est pas surhumain, il l'est tant j'ai envie de l'insulter et de lui mettre mon point sur la gueule, tout non-violent que je suis. Un bon "va te faire foutre" m'emplirait de joie mais hélas je n'en ai pas le droit tant son statut le protège. Mais je l'aurai à l'usure... A moins que je ne réussisse à le rendre responsable le jour où je déciderai de partir. Idée machiavélique je l'admets mais tellement jouissive ...
Aujourd'hui (samedi) j'ai dû travailler et faire des "RP" mais finalement je me suis bien amusé. Et j'ai rencontré des candidats très intéressants. Notamment un jeune éphèbe fraîchement diplômé qui a eu des regards un peu trop soutenus pour n'être que professionnels. Oui je suis faible face à ce genre d'attitude.
Bref cela fait une semaine de 6 jours et c'est un peu trop surtout en ce moment. Néanmoins, la perspective de la côte Turque ensoleillée d'ici quelques jours m'aide à tout accepter. Oui parce que je suis sur le départ après 3 ans d'abstinence et deux années sans congés. Et franchement pour la première fois, je suis impatient d'aller faire la crêpe au soleil.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

mamamia !!! mais, c'est pas dieu possible les questions existentielles que t'es amené à te poser sans cesse !!! lâche du mou et tu verras que ça roule tout seul.....
dans une relation personnelle, il n'y a pas de perdant et de gagnant, pour que la relation puisse exister et perdurer , il doit juste y avoir un équilibre, et pour arriver à cet équilibre, il faut faire attention à l'autre et lui exprimer cette attention...... et réciproquement , recette qui fonctionne dans la plupart des cas assez bien ; )

Anonyme a dit…

Raaaalala, que de questions lol !

Je ne crois pas qu'il y ait de situations "professionnelles" et "personnelles". Il y a des degrés, certes, mais on sait tous que le professionnel avec zéro personnel n'existe que dans les bouquins. Donc pour commencer je ne suis pas sûr qu'il faille faire une telle nuance entre les deux contextes. Il y a seulement : du relationnel. Je pense que l'équilibre peut donc être visé de la même façon, par les mêmes procédés.

Le tout étant de trouver sur quel axe s'orienter pour y parvenir. Et c'est ce qui est sans doute plus difficile pour des situations 100% personnelles. Car dans les situations pros, cet axe apparaît souvent de façon plus évidente parce qu'un système global était déjà constitué, qui possédait en général une direction, un but commun, affichés.


Dans un contexte "non idéal" (des parties prenantes qui ne sont que des humains imparfaits), les forces de chacun ne se dirigent pas naturellement vers un axe commun, né d'une bipolarité.


Pour exploiter un exemple simple : dans les divorces, l'axe "bénéfice de l'enfant" apparaît en général facilement à chacun comme pouvant justifier la recherche et l'obtention de cet équilibre ("win-win"). PERSONNE n’y "gagne" pourtant.

C’est l’expression « win-win » qui me semble falsificatrice, car c'est *précisément* la volonté de gagner de chacun qu'on réduit, pour la transférer sur un 3e pôle, commun.


En "obligeant" (incitant) les forces à converger, on les réduit unitairement (on les amène à résister, hésiter, être opprimées, faire des erreurs, revenir vers leur centre, etc.). C’est un effort de chacun sur soi.

Mais ce n’est pas une perte non plus dès lors qu’on canalise cet effort et qu'on permet ainsi à l'ensemble de tendre vers une unité. Une configuration parfaite née du gain que chacun va pour moitié tirer de la contrainte qu’il subit, et apporter à cette unité « à la place de » sa volonté de gagner. C’est un déplacement, un transfert (rien ne se perd, rien ne se crée …)

Pour reprendre le même exemple schématique : "je n'ai pas gagné mon enfant pour moi seul (obtenu la garde), mais j’ai agi pour son bien (premier bénéfice tiré par l’objectif commun). Et ce faisant j'ai appris, progressé sur le plan spirituel, éducatif, etc. Donc bénéfice pour moi, et par là même autre bénéfice supplémentaire pour lui aussi."


Mais s’il n’y a pas d’enfant, s’il n’y a pas de travail en commun, quel axe prendre ? Là est toute la difficulté …

Déjà, ça montre qu’il peut y avoir autant de réponses que de situations (quelle est celle qui te préoccupe ?).
Et pour répondre à ton interrogation, je crois qu’on voit aussi que l'essentiel, la première chose à faire dans toute situation serait déjà de très bien identifier ce qui pourrait devenir cet axe de convergence ... même si pour le coup il ne saute pas du tout aux yeux !




Euh … désolée pour la longueur de la réponse, t’as trouvé plus tordu que toi dans les questions existentielles et la géométrisation de toute situation relationnelle (mdr ;) )