J'avais souvent entendu parler de ce journal présenté sous forme de BD mais n'avais même pas eu l'occasion de le feuilleter. Et pour cause, c'est assez difficile à trouver, l'éditeur étant de taille modeste et les exemplaires en circulation peu nombreux voire inexistants.
J'ai néanmoins acheté les deux premiers tomes d'occasion, pour un prix dérisoire. D'ailleurs si quelqu'un voit le tome 3 disponible ... je meurs d'impatience de le lire même si j'ai vu qu'une nouvelle édition était prévue cette année (j'attends la réponse au mail que j'ai envoyé à l'éditeur et à Amazon :-) )
J'ai pris une vraie claque en lisant ceci. L'auteur est homo (oui je sais je suis monocentré) et se raconte tel qu'on le ferait dans un journal mais en y ajoutant le dessin qui donne une belle intensité aux propos. Il y a du texte, le dessin est de type "encre de chine" en noir et blanc mais la grande simplicité de l'oeuvre lui apporte une épaisseur sans commune mesure. C'est noir, teinté de mélancolie et d'impression de vie ratée mais c'est beau et profond. Ce qui fait la différence entre un écrivain et quelqu'un qui écrit c'est bien la façon de faire passer les sentiments. Et ici on est face à une véritable réussite. J'ose d'ailleurs ajouter que les dessins n'apportent pas grand chose à l'oeuvre. Enfin, si ils permettent à Neaud de dessiner ses fantasmes masculins et d'innombrables portraits de ses amoureux. Mais bien que de grande qualité, ils ne sont que pretextes à l'écriture. La qualité de l'oeuvre c'est bien entendu le rendu de la tourmente dans laquelle le "héros" se trouve, son questionnement continuel, la douleur lancinante qu'il ressent à chaque instant, ses problèmes existentiels ... bref ce qui participe à notre différence.
Le journal de Fabrice Neaud
J'ai néanmoins acheté les deux premiers tomes d'occasion, pour un prix dérisoire. D'ailleurs si quelqu'un voit le tome 3 disponible ... je meurs d'impatience de le lire même si j'ai vu qu'une nouvelle édition était prévue cette année (j'attends la réponse au mail que j'ai envoyé à l'éditeur et à Amazon :-) )
J'ai pris une vraie claque en lisant ceci. L'auteur est homo (oui je sais je suis monocentré) et se raconte tel qu'on le ferait dans un journal mais en y ajoutant le dessin qui donne une belle intensité aux propos. Il y a du texte, le dessin est de type "encre de chine" en noir et blanc mais la grande simplicité de l'oeuvre lui apporte une épaisseur sans commune mesure. C'est noir, teinté de mélancolie et d'impression de vie ratée mais c'est beau et profond. Ce qui fait la différence entre un écrivain et quelqu'un qui écrit c'est bien la façon de faire passer les sentiments. Et ici on est face à une véritable réussite. J'ose d'ailleurs ajouter que les dessins n'apportent pas grand chose à l'oeuvre. Enfin, si ils permettent à Neaud de dessiner ses fantasmes masculins et d'innombrables portraits de ses amoureux. Mais bien que de grande qualité, ils ne sont que pretextes à l'écriture. La qualité de l'oeuvre c'est bien entendu le rendu de la tourmente dans laquelle le "héros" se trouve, son questionnement continuel, la douleur lancinante qu'il ressent à chaque instant, ses problèmes existentiels ... bref ce qui participe à notre différence.
Le journal de Fabrice Neaud
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