... furent ses premiers mots dans l'ascenceur.
Après un tel départ, je ne me faisais déjà plus beaucoup d'illusions sur la suite de la soirée ;o)
De fait. L'appartement bien situé mais sans doute été agencé par maman, pas assez aéré et fourmillant des signes d'une maniaquerie que je ne connais que trop bien. Les fringues entraperçues loin des standards de quelqu'un de 35 ans. Une attitude timide et une soumission maladive. Et à l'horizon aucun des éléments d'accroche que je recherche. Le reste fut à l'avenant. Banal. Malgré les quelques espoirs que la discussion préalable avait suscités. Next one.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj7KSVc8fETfC4VPg4cqH1BDLilLBQ4KioASLdO2eXxQBSS9StKPr2j-L_4FY3Y1bZ4HSK59Ho73Ej1mWY5KOepRsu2lAjr4tDY_-fCGtD-Q2R0ZU5C3dzMA_lvbsy7Q_Yy4j7dxzcNCXX7/s320/transportxx.jpg)
Le reste de la journée fut heureusement plus satisfaisant. Le soleil et le froid vif restent les éléments climatiques qui me mettent de la meilleure humeur. J'ai été frappé, en longeant le Palais Royal du décalage entre d'un côté, les touristes (souvent asiatiques ou anglo-saxons) se faisant tirer le portrait devant les grilles du majestueux Palais et de l'autre côté des pavés, l'exposition transport XX faite de 1600 portraits de juifs déportés vers Auschwitz en 1943. Cette abomination est tellement ancrée en nous que nous en finissons par la trouver banale, l'accepter comme un fait dans notre vie. Peut-être que ma douleur est liée au fait que j'appartiens moi aussi à une minorité, celle-ci me permettant de comprendre l'émotion des survivants. Somme toute j'ai ressenti de l'émotion à la vue de ces visages innocents pour la plupart souriant et sereins placardés sur les grilles du parc. Alors que la foule marchait dans la plus grande indifférence. Je me bats contre les prosélytismes de tous ordres, mais je n'en ai pas moins une conscience.
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