Encore une fois (c'est la fête ces derniers jours), les français ou plutôt les sportifs français ont manqué une belle occasion de se taire. L'affaire du badge olympique restera encore comme le comble du ridicule à la française.
L'idée était louable : dire à Pekin que les droits de l'homme sont importants et doivent être respectés. Aucun doute là dessus.
La méthode est pour le moins maladroite. D'abord le slogan : "Pour un monde meilleur" sonne un peu comme "contre la famine" ou "j'aime pas le sida". Pas vraiment créatif et très creux dirons-nous. Mais passons sur le manque d'inspiration du créateur, sans doute pris par l'urgence.
Ensuite, le fait de vouloir faire un truc "franco-français" histoire de montrer sa différence sans associer les autres pays (qui rient bien à présent) à l'initiative. Enfin le moyen choisi "On y va (quand même) mais on va porter un badge (que personne ne verra)" pour le moins timide.
Balayé!!
Sans l'avouer, il semble que les pressions (chinoises?) aient été plus fortes que les bonnes volontés. Le président du Comité olympique français qui avait clairement soutenu le projet l'a trouvé "contraire à la Charte Olympique" (ce qui n'est pas le cas des moines tibétains assassinés).
Robert Ménard le président de RSF a qualifié cette décision d' "affligeante" et conseille aux athlètes de passer outre. Une sorte d'encouragement à la désobéissance qui sera espérons-le largement écoutée...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire