Centième message laissé sur ce blog, un performance à n'en pas douter, me connaissant... De quoi se retourner sur certaines insignifiances. En même temps cela permet de se rendre compte que certaines choses changent et d'autres sont immuables. Je cotoie toujours les mêmes personnes (bon signe) et déteste toujours autant les autres ;-) Je travaille toujours autant et mes rencontres sont toujours aussi pathétiques, toutes intenses qu'elles fussent. Mais sans lendemain ou sans surlendemain, en tout cas sans avenir.
J'envie parfois ceux qui, bien établis, en viennent à singer la vie que j'exècre, bien établie qu'elle est entre les repères que la société nous impose mais qui ne sont pas les miens quoique la raison puisse me dicter parfois.
Aujourd'hui fut une bonne journée contre toute attente. Déjà, la soirée d'hier, inattendue avec la délicieuse M. en mangeant une pitta, puis une glace chocolat-stracciatella assis sur les pavés de la Grand place m'avait rappelé le plaisir des choses simples. Petite coupure dans une semaine intense de stress. Et cela a continué malgré l'accumulation des soucis d'ordre logistique au boulot.
Je me rendais compte cet après midi que je prenais plaisir à la moiteur des bureaux, à la souffrance infligée par la chaleur et les picotements du soleil sur la peau . Pas de masochisme loin de là, simplement le bonheur de vivre un peu cette saison qu'est l'été. Et c'est bien agréable finalement.
Que cela n'empêche pas d'avoir une conscience et les nouvelles semi-rassurantes de l'état de santé de V. ont agi comme un coup de massue depuis quelques jours. Le peu de croyance qui me reste t'est destiné.
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