Aujourd'hui fut un grand jour. Voir le président du Parlement européen lors du lancement du projet qui m'occupe depuis plus d'un an fut quelque part une jolie récompense. Et loin d'être une conclusion, ceci est en fait un nouveau départ qu'il nous faut réussir pleinement. La journée a donc été peu productive puisque mangée par l'événement.
D'autant qu'il a fallu remettre le couvert ce soir avec la soirée du boulot pour la même occasion. Cadre grandiose Jurassic Park, joie d'être avec mes collègues, discours dans lequel je fus nommé et remercié, clip hilarant et émouvant. Le seul bémol restera A. qui n'a même pas daigné me présenter à celui dont il me rebat les oreilles depuis un an. Je ne lui en veux pas (jamais) mais tout de même.
Tout au long de la journée, je me suis rendu compte que je ne suis en fait professionnellement satisfait au travail que si cela ressemble à une structure familiale et intime. Il m'y faut un père, une mère, des cousins lointains qu'on revoit avec joie aux mariages et enterrements, des très proches avec qui l'on échange des confidences. Des bons copains et copines aussi, de ceux avec qui on sort boire un verre. Des coups de coeur également, ceux qu'on mate discrètement dans le couloir et à côté de qui on prend plaisir à s'asseoir lorsqu'on en a l'occasion, trop heureux de pouvoir un peu partager leur espace vital. Un frère ou une soeur enfin avec qui l'on est fâché à mort. Et surtout, il faut que j'y passe beaucoup de temps jusqu'à l'écoeurement et le désespoir de ne rien faire d'autre. Et finalement est-ce mal d'organiser sa vie sociale autour de son lieu de travail? Je ne fais de tort à personne et surtout pas à celui qui m'emploie. A moi peut-être... Les expériences passées me montrent que même un fort intérêt dans ma vie privée ne suffit pas à me faire renconcer à ce style de vie.
Aussi je m'adapte, sans trop me poser de questions. J'assume.
D'autant qu'il a fallu remettre le couvert ce soir avec la soirée du boulot pour la même occasion. Cadre grandiose Jurassic Park, joie d'être avec mes collègues, discours dans lequel je fus nommé et remercié, clip hilarant et émouvant. Le seul bémol restera A. qui n'a même pas daigné me présenter à celui dont il me rebat les oreilles depuis un an. Je ne lui en veux pas (jamais) mais tout de même.
Tout au long de la journée, je me suis rendu compte que je ne suis en fait professionnellement satisfait au travail que si cela ressemble à une structure familiale et intime. Il m'y faut un père, une mère, des cousins lointains qu'on revoit avec joie aux mariages et enterrements, des très proches avec qui l'on échange des confidences. Des bons copains et copines aussi, de ceux avec qui on sort boire un verre. Des coups de coeur également, ceux qu'on mate discrètement dans le couloir et à côté de qui on prend plaisir à s'asseoir lorsqu'on en a l'occasion, trop heureux de pouvoir un peu partager leur espace vital. Un frère ou une soeur enfin avec qui l'on est fâché à mort. Et surtout, il faut que j'y passe beaucoup de temps jusqu'à l'écoeurement et le désespoir de ne rien faire d'autre. Et finalement est-ce mal d'organiser sa vie sociale autour de son lieu de travail? Je ne fais de tort à personne et surtout pas à celui qui m'emploie. A moi peut-être... Les expériences passées me montrent que même un fort intérêt dans ma vie privée ne suffit pas à me faire renconcer à ce style de vie.
Aussi je m'adapte, sans trop me poser de questions. J'assume.
Et je recommence demain.
1 commentaire:
l'important dans tout cela c'est d'avoir assez de recule pour être pleinement conscient de ce que l'on fait, et il n'y a aucun mal d'organiser sa vie autour de son boulot c'est là que tu passes le plus clair de ton temps, néanmoins la prochaine fois qu'une voiture te laisse traverser alors que c'est rouge pour les pietons, regarde bien qui est le chauffeur ! :-)
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