Je me suis beaucoup intéressé aux primaires américaines, essentiellement démocrates. La raison, oserais-je le dire à présent est que je suis grand fan des Clinton et donc supporter (lointain certes) d'Hillary en son temps. Hormis cela, j'avoue que la victoire d'Obama est un non-événement tant elle était prévue et prévisible. Et parce que l'on doit se rassurer, Obama ou McCain, McCain ou Obama cela ne va pas changer notre vie. La différence sera sans doute notable en politique intérieure américaine (où après des années très à droite et très religieuses on en revient à un centrisme qui colle plus à la réalité du pays), nullement en ce qui concerne la politique internationale, au moyen orient par exemple. Qu'on se le dise. Et les médias qui ont présenté Obama comme un pacifiste versus un McCain va-t'en guerre sont des menteurs et des manipulateurs. Le discours est différent, les intentions (quasi) identiques. Cela dit, il n'en reste pas moins que l'investiture d'un noir au poste politique le plus important du monde est quand même quelque chose de notable. Encore que. Je me bats (verbalement) pour qu'on ne parle pas de tolérance mais d'indifférence envers les gays, je me dois de répliquer mon discours en ce qui concerne la couleur de peau. Enfin je dois dire que j'ai été un peu gêné ce soir en regardant les infos à la télé et en entendant un noir exprimer qu'il appartient désormais à la race supérieure (sic). Je trouve ce propos largement déplacé et ose espérer que ce n'est que le reflet d'une infime minorité. Il ne faut certes pas nier l'oppression subie par les noirs en Amérique (tout comme celle subie par les Juifs pendant la seconde guerre mondiale ou plus généralement toutes les atrocités vécues par les peuples Kurdes, Arméniens, Bosniaques ou Rwandais) mais éviter à tout prix d'en faire un argument marketing voire, pire, la justification de certains actes ou pensées...
Quoiqu'il en soit, l'élection d'un jeune président neuf à la tête de la première puissance mondiale est de bon augure pour essayer de faire bouger les choses sans être (encore) englué par les théories des appareils et de l'administration. Je lui souhaite bonne chance comme nous tous je crois car la tâche s'avère gigantesque.
Quoiqu'il en soit, l'élection d'un jeune président neuf à la tête de la première puissance mondiale est de bon augure pour essayer de faire bouger les choses sans être (encore) englué par les théories des appareils et de l'administration. Je lui souhaite bonne chance comme nous tous je crois car la tâche s'avère gigantesque.
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