Cette semaine fut l'occasion de me retrouver entre autres Champagnisé, Warholisé, fleuri, muggé & boitapommé :o), gavé de nourriture terrestre et littéraire et même chouchou-té. Chacun s'y reconnaîtra. Que demander de mieux. Ca arrive une fois par an, on en profite, on se laisse aller et finalement c'est agréable. Quelques jours (heures devrais-je dire) de congés pour lever le pied et la visite familiale ce week-end pour couronner le tout. Bon bon mais après on arrête et on me laisse tranquille dans mon coin. Pas l'habitude moi. Je me suis également surpris à positiver dans certains situations professionnelles complexes, voire être force de proposition, de pacification. Damned, je deviens respectable.
Tout ceci m'amène à réfléchir une fois de plus à l'importance des relations "sociales". Inutile de différencier le professionnel du privé, cela n'est pas le sujet. Simplement jusqu'à présent, j'arrivais grâce à mon cerveau (merci papa pour le spermatozoïde qui m'a permis d'avoir suffisamment de neurones pour ne pas être plus crétin que la moyenne) mon éducation (merci maman d'y avoir tant veillé) mon instruction (merci papa et maman de vous être saignés et de m'avoir poussé à étudier si longtemps) réussi à réussir (ouais elle est forte celle là je suis le précurseur du "étudier plus pour réussir plus" mdr) globalement dans la vie. Pas partout et pour tout mais "en gros" oui. Mais il est un tout petit pas supplémentaire à franchir afin d'accéder au dernier carré, celui qui nous est réservé si l'on a un minimum d'ambition (ah oui il en faut, j'en ai et je le revendique haut et fort). Qu'il s'agisse du Nirvana familial, du Saint Grââl professionnel ou de l'épanouissement total personnel (etc.). Et je me rends compte que les plus beaux, intelligents, sympathiques, doués, généreux, ne réussissent pas à l'atteindre s'ils ne s'impliquent pas fortement à un moment donné dans (l'utilisation de) l'aspect social de leur vie. Non pas qu'ils aillent vers l'échec, mais vers la stagnation au mieux. Il faut donc continuellement manipuler ou accepter de se faire manipuler si tant est que ce soit pour la bonne cause. le mot manipuler a mauvaise presse, il est chargé d'ondes négatives. Devrions-nous utiliser "diriger"? Je ne crois pas car un moment donné, il faudra faire fi de tout, y compris sa bonne réputation voire de sa conscience pour toucher du doigt la consécration ultime. Et inutile pour cela de renoncer à ce que nous sommes, il faut purement et simplement s'adapter et l'accepter comme une nécessité. Et se battre.
2 commentaires:
comment ça.... te laisser tranquille ? il y a des gens pour t'écouter ici ??? surtout après que tu admettes ENFIN que c'est agréable de se faire chouchouter.... par contre si quelqu'un peut expliquer le mot boitapommisé je suis preneuse :)
ça me fait penser que j'ai vu un nouveau cd de marillion que je n'avais jamais vu .... ok ok ..... j'attends ;)
Faut-il l'accepter comme une nécessité ?
Je veux dire, qu'il est des cas où tu pourrais, où tu devrais pouvoir, accéder aux choses sans avoir à faire fi le moins du monde de ta conscience ni de ta réputation, qui se portaient très bien, merci.
Or les circonstances, des circonstances et de malencontreux hasards externes, peuvent te mettre devant le choix d'avoir à en faire fi, si tu veux toujours y accéder.
Que faut-il alors faire ?
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