dimanche 6 septembre 2009

Proud


Fier de moi. Et pas qu'un peu. Environ deux mois après avoir enfilé ma paire de Nike pour aller courir, j'ai pu aujourd'hui faire mon grand parcours de jogging (oui parce qu'en fonction du temps dont je dispose, de la météo et de la fatigue je change de parcours, quand on est maniaque on l'est pour tout!) d'une seule traite, sans même un arrêt feu rouge. Quand j'avais lu les diverses méthodes d'entrainement à la course, tous les professionnels disaient qu'un jour, on atteint l'objectif et que ce jour là, tout est possible. C'est ansi que je me sens. Fier d'avoir fait cette performance, prêt pour en toucher de nouvelles et même pour m'inscrire (l'année prochaine) à la course de demi-fond (non-professionnelle et uniquement "pour le fun" ) que parraine mon employeur chaque année, en compagnie de quelques collègues. outre la performance sportive, il faudra y associer l'aspect social, ce sera donc un pas de géant. A suivre ...
Pour la première fois de ma vie, j'ai fait un truc "sportif" qui a fonctionné (hormis un peu de natation, je n'ai jamais fait AUCUN sport) et j'ai tout joué sur la volonté et sur l'expérience d'autrui. Et en plus je me sens bien ce que confirme mon entourage. Pardon au monsieur dans la grosse voiture noire, je l'ai pas vu, j'ai traversé et ai failli terminer à l'hosto voire pire ... je le ferai plus et n'écouterai plus la Madonne me dire qu'elle est "ready to jump" à si haut volume:-(
Toutes ces petites victoires récentes sont sans doute la conjonction de divers facteurs. Le boulot qui va bien, un cerveau qui s'organise ou la fin des vieilles angoisses liées à l'histoire avec P. et les autres petites insignifiantes qui ont jalonné mon parcours me permettent de libérer quelque énergie pour prendre soin de moi et penser à la suite. J'y associe C. bien entendu, qui loin de ses principes est venu me rejoindre hier soir et qui sur beaucoup d'aspects me renvoie une image acceptable de moi-même. Je reste très terre-à-terre avec cette histoire, nous savons combien elle sera compliquée. Et pour le moment il n'est question que de bons moments et d'envies réciproques. Ceci dit tout va très vite, les mots sont étouffés et les demi-déclarations sont suivies d'un déni ce qui me fait penser que l'évolution va se poursuivre. Je ne suis malheureusement pas le banquier dans la partie de Black Jack qui se joue. Le banquier c'est C. Et au Black Jack, le banquier à la fin gagne presque toujours.

2 commentaires:

Corinne a dit…

L'important, c'est ça : "tout est possible". Et quand on se le prouve à soi-même, qu'on le "ressent" comme une vérité à l'intérieur de soi, là on se sent vraiment plus fort. Et t'es exactement là-dedans, ça fait plaisir à voir.
BRAVO !

c. a dit…

alors tu en es où ? toujours à fond dans le jogging ?
je viens dans deux week end .. tu me dis si j'emporte mes baskets ;)