Commencer un roman de Didier Van Cauwelaert est toujours une source d'excitation très intense. Que va-t-il nous raconter cette fois? Parce que voilà quelqu'un qui sait nous raconter des histoires. J'en suis fan depuis longtemps, j'ai tout lu de lui ou presque et tant qu'il gartifiera de sa production annuelle, je lirai.
Le Père adopté est son avant-dernier livre. Il l'a qualifié de roman, mais en même temps c'est bien de son père qu'il parle, et de celui-ci dont il raconte la vie, des tranches de vie. Oh pas une existence extraordinaire d'aventurier ou de personnage public, non une vie de père de famille et de mari. Rien d'exceptionnel à priori et pourtant, tout ceci est digne des plus grandes sagas. Le livre n'est qu'une déclaration d'amour à ce père qui a par bien des côtés guidé sa vie et l'a engagé sur la voie de l'écriture. J'aime particulièrement "les histoires dans l'histoire" qu'il injecte ici et là comme celles de Hortense ou de Suzanne etc...
Un livre in fine très émouvant et qui ne sombre jamais dans le melo, mais reste au contraire extrèmement positif et gai.
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