J'avais oublié combien la ville peut être belle quand il devient inutile de se protéger contre le vent et la pluie venus de la Mer du Nord. Les arbres en fleur, d'un vert clair prometteur, un ciel on ne peut plus bleu, peu de circulation et la foule insolente de jeunesse qui envahit les rues.
Que des bonnes choses donc.
Bien utiles alors que les semaines s'étirent en longueur et apportent leur dose de stress lié au poids des responsabilités qui pèsent sur mes épaules. Mieux vaut oublier les enjeux, les millions et les conséquences désastreuses d'un échec et se concentrer sur la tâche gigantesque. Pas de panique néanmoins, nous sommes dans les temps et la solidarité des collègues joue à plein. Le renfort tant attendu sera là demain et devrait me permettre d'avancer à grand pas. Je ne dois pas faire mais gérer, ce qui était tout bonnement impossible jusqu'à présent.
Et quoi qu'il en soit je n'ai pas le choix, les délais doivent être tenus et tout doit démarrer à la date prévue.
Conversation intéressante avec V. vendredi. Elle me renvoie une image sévère de moi-même, non pas pour me piquer, juste pour m'inciter à y réfléchir et à tenter une autre voie. Le travail, le rapport à l'argent et les soucis professionnels. Tout ceci était assez passionnant. Elle semble avoir fait la démarche et m'encourage. Je l'aime bien et la remercie de sa franchise. On va essayer ;o)
Le long week-end prochain (4 jours!) sera français et familial. Rencontre avec mon nouveau beau-frère (enfin ça fait 6 ans qu'il est avec ma soeur qui daigne enfin nous le présenter) et réunion des parents, tante, nièces ... bref la totale. Je dois juste me préparer un peu psychologiquement à tout ça.
La seule chose un peu triste c'est que je n'irai finalement sans doute jamais accompagné à ce genre de rassemblement ...
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