dimanche 22 mars 2009

Un travail des travaux


Dans le cadre de mes bonnes résolutions (oui on les prend quand on veut) je me suis promis de faire des choses comme les gens normaux le plus souvent possible. Choses qui paraissent élémentaires à chacun d'entre nous mais pas à moi. Sortir diner avec des amis alors "que j'ai acheté quelque chose précisément pour le manger ce soir là" :o), dire "oui" spontanément à une proposition (non prévue de longue date), essayer de passer le temps sans se poser la question de sa rentabilité (et sans être continuellement dans le retroplanning qui m'épuise) ... bref tout un tas de choses qui n'effleurent même pas le commun des mortels mais rythment ma vie, mes journées, mes secondes. Et m'empêchent du coup de vivre normalement. Je ne cherche pas à connaître les raisons de ceci, c'est un état de fait, un état d'être. Bienheureux de pouvoir m'en rendre compte et finalement de vivre ou plutôt souffrir avec. Car c'est bien là le noeud du problème. Une souffrance non pas physique mais mentale de tous les instants. Je ne connais pas les mots pour expliquer ceci mais si un mortel vivant le même calvaire passe dans les environs, il saura de quoi je parle. Pas de misérabilisme, ceux qui me côtoient ne se rendent pour la plupart compte de rien. Car la seconde épreuve consiste à "faire comme si". D'ailleurs, cela devient naturel avec le temps et je ne réussis même plus à analyser précisément où commence la chose, si même elle commence quelque part...
Bonnes résolutions donc. Il y en a des milliers, enfin on va dire des dizaines pour ne pas paraître trop prétentieux dans tous les domaines. Que ce soit le professionnel ou le personnel. Quoique je m'attache essentiellement pour le moment à celles du second ordre.
Ce week-end fut donc propice à la réflexion et au début de l'action. NON je n'ai pas acheté mon vélo et NON je n'ai pas appelé D. J'ai dit que "je commence" hein? ^^ Par contre, vu l'entrepreneur qui va réaliser les travaux chez moi. Damned! j'en stresse d'avance. Rien qu'à penser au "dérangement" dans ma petite vie pathétique pour (au moins) un mois de ma (triste) vie :o)
Et à la facture finale. Oui parce que ma prudence à outrance en matière financière (j'ai pas dit pingrerie, absolument rien à voir pour qui me connaît) devra elle aussi subir quelques aménagements. Puisqu'il va falloir payer pour tout ça (beh oui). Le premier exercice consiste donc à ne pas angoisser sur la disparition de ce bas de laine, constitué "au cas où" et prier pour que "le pire des cas où" ne se produise pas ...
Comme on le voit, y a du boulot.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

excellent !! continues... ; )

DoMoTiK a dit…

Je n'ai pris aucune drogue pourtant j'ai l'impression d'halluciner !
GENIAAAAAAAAAAAAAAL !!!
Fous toi un peu des gens normaux et vis comme tu l'entends, best way ! ;-)

Corinne a dit…

Je sais pas si ça va vraiment te remonter le moral (ni surtout te rassurer ;) ) mais moi je te comprends totalement.
Et tes réactions et ta crainte du pire des cas où me paraissent on ne peut plus normales ... alors pt'être que c'est les autres les anormaux ? ;)

c. a dit…

personne n'a dit qu'il ne faut pas prendre ses précautions pour le cas où...... maintenant tout est question de dosage ... l''un ne doit pas empecher de vivre... enfin cela reste mon opinion ; )