Les soirées avec D. sont toujours délicieuses et frustrantes. Délicieuses car depuis près de 10 ans que je connais D., je le considère comme mon idéal masculin. Pas tant le mec que j'aimerais avoir, mais celui que j'aimerais être. Pour tout un tas de raisons qui tiennent autant de son physique :p que de son mental. D'ailleurs j'ai eu le béguin pour lui à la minute où je l'ai rencontré. Frustrantes pour exactement les mêmes raisons.
Je me sens toujours bien en sa compagnie. Le garçon m'inspire confiance, ne me ment pas, ne joue pas avec moi. Il sait qu'il ne me laisse pas indifférent et c'est un état de fait qui ne m'autorise ni paroles ni gestes déplacés. D'ailleurs je n'ai pas envie de ça du tout. Ce qui m'importe c'est qu'il soit dans mon cercle intime et que, comme hier soir, l'on reprenne la conversation là où on l'avait laissée il y a plusieurs semaines. C'est cela que j'aime dans les relations amicales profondes: l'inutilité de devoir justifier un silence, la joie de se revoir, l'absence totale de sentiments négatifs, bref tout ce qui fait que le lien garde sa force avec le temps.
En rentrant chez moi, je me disais qu'il y a des choses que l'on a pas cherché à construire et qui se révèlent n'apporter que de bonnes surprises, voire se solidifient avec le temps. Et puis le reste, qu'on ne cesse de chercher mais dont les fondations paraissent ne jamais être en mesure de supporter le moindre poids ...
2 commentaires:
Est-ce que le simple fait de le chercher ne fait pas déjà dès le départ, peser trop de poids sur les fondations ? Contrairement à ce qui se passe lorsque tu ne le cherches pas, mais laisse simplement se construire (ou pas) les choses en fonction des matériaux qui se trouvent là ?
Laisser faire, lâcher prise, là est sans doute la clé : ni "chercher à" construire, mais ni non plus s'y refuser ... (Enfin en même temps, je dis ça mais je ne sais pas : c'est une question à laquelle je n'ai pas la réponse ! ;) )
j'aime ce type de relation ; )
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