mardi 30 septembre 2008

Branle-bas de combat



Beaucoup trop de dossiers à terminer, de mails à traiter, de paperasses à trier, de gens à rencontrer.
Encore une journée de boulot et ce sera le break. Et dans deux jours je serai prêt à prendre mon avion. Ouf. j'en ai bien besoin. je pense avoir légèrement présumé de mes forces à reculer sans cesse le moment de faire cette pause. Mais je me connais, l'idée d'être absent du bureau m'est insupportable, perte de contrôle, d'information et donc de pouvoir. Mais je gère ;-)D'autant qu'encore une fois je m'autocongratule sur les résultats atteints et me dis que je ne m'en suis pas trop mal sorti. Quoiqu'en disent les fâcheux que je n'écoute de toute façon pas (plus) et que je méprise en souriant. Finalement il est des personnages face à qui la zenitude est la seule arme et contre lesquels il ne sert à rien de lutter, tant la finesse de leur psychologie leur permet d'enfoncer encore plus l'aiguille là où ça fait mal, là où cela provoque une éruption hystérique en ce qui me concerne. Exercice pratique demain.Ces dix jours de recul vont être avant tout l'occasion de réfléchir sur moi et mon avenir. Je veux quoi? où? dans quel but? Tout ce que j'ai envie de contrôler et que je subis depuis un moment.
Ce qu'on appelle "crise financière" dans les médias me mettrait sur la paille si je devais vivre de mes rentes. Je viens de perdre plus de 80% sur certaines valeurs ... Et pourtant je suis résigné et me surprends à ne pas en être plus ennuyé que ça. Peu importe. L'avenir est de toute façon pavé d'obstacles, celui-ci n'est que mineur. Et pour faire oublier le tout j'ajoute des images du très bel endroit dans lequel je vais passer mes vacances. Il y fait 30° en ce moment :o)



samedi 27 septembre 2008

Win-Win

Voilà mon nouveau sujet de réflexion :o)
Comment faire qu'en toute occasion le résultat soit gagnant pour toutes les parties impliquées? Alors au boulot c'est relativement facile. Hormis les cas où la décision doit être prise "parce que c'est comme ça" on peut toujours discuter, négocier et trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Et d'ailleurs sans vouloir me vanter, je me trouve assez fin négociateur ou plutôt manipulateur. Faire admettre le mal en ayant pré-dessiné le pire reste une de mes spécialités. Me concernant il en va de même, j'arrive toujours à me fâcher "pour l'exemple" en sachant que je n'essaie que de retourner les décisions en ma faveur. Faites que mes supérieurs ne lisent jamais ceci :o)
Mais pour le reste? Comment faire en sorte qu'une situation personnelle soit acceptable par les deux parties? Je ne trouve pas la réponse. Je suis sans cesse en position de gagnant ou perdant... Plutôt perdant ces derniers temps d'ailleurs.
Semaine réussie. On avance au boulot et me soirées torrides (c'est le mot) avec A. et S. dont je suis le nouveau jouet pimentent le tout. Mais je sais que ça ne durera pas, je me lasse très vite et là, déjà ... j'atteins un premier pallier. Peu m'importe.
Côté professionnel, je commence à réussir à m'affranchir des commentaires de celui que je méprise au plus haut point et cela me fait du bien. Le détachement que j'affiche doit le rendre furieux mais que peut-il me reprocher? Rien. j'ai été pro jusqu'au bout des ongles et 100% détaché de ses commentaires émotionnels et blessants. Je ne dis pas que l'effort à consentir n'est pas surhumain, il l'est tant j'ai envie de l'insulter et de lui mettre mon point sur la gueule, tout non-violent que je suis. Un bon "va te faire foutre" m'emplirait de joie mais hélas je n'en ai pas le droit tant son statut le protège. Mais je l'aurai à l'usure... A moins que je ne réussisse à le rendre responsable le jour où je déciderai de partir. Idée machiavélique je l'admets mais tellement jouissive ...
Aujourd'hui (samedi) j'ai dû travailler et faire des "RP" mais finalement je me suis bien amusé. Et j'ai rencontré des candidats très intéressants. Notamment un jeune éphèbe fraîchement diplômé qui a eu des regards un peu trop soutenus pour n'être que professionnels. Oui je suis faible face à ce genre d'attitude.
Bref cela fait une semaine de 6 jours et c'est un peu trop surtout en ce moment. Néanmoins, la perspective de la côte Turque ensoleillée d'ici quelques jours m'aide à tout accepter. Oui parce que je suis sur le départ après 3 ans d'abstinence et deux années sans congés. Et franchement pour la première fois, je suis impatient d'aller faire la crêpe au soleil.

dimanche 21 septembre 2008

What next?

Retour à la surface en ce dimanche soir. Semaine plus que chargée, j'imagine à peine l'état de mon bureau que je n'ai quasiment pas occupé au cours des derniers jours. Et la liste sans fin d'e-mails et paperasses divers. Bref la routine qui m'attend demain. Néanmoins les choses tournent plus ou moins. Et tourneront sans moi durant les 10 premiers jours d'octobre, heureux vacancier que je me promets d'être :-)


Avec la quiétude du devoir accompli car je pense que j'aurais fait au cours de 6 derniers mois si pas des miracles, du moins une masse critique de choses.
Aujourd'hui Bruxelles sous le soleil avait un air délicieux de fin d'été. Les rayons encore chauds gênés par une légère brise froide. Le tout sans voiture comme l'indique la journée du même nom. Résultat je suis resté dehors, casque sur les oreilles à passer en boucle HAARP tout en marchant. Et à réfléchir. A tout et à rien ou du moins à ce que je vais entreprendre au cours des prochains mois, ce que je veux faire de ma vie. Je n'ai pas encore de réponse mais j'y travaille ;-)
J'ai été troublé par le message de C. qui disait en substance qu'elle me "voyait" ailleurs qu'à Bruxelles dans le futur. Tss tss pas de conclusion hâtive, on ne parle pas de voyance, mais de ressenti, d'analyse, de travail et de calcul du cerveau. Et cela remet en cause toutes mes certitudes, dont la plus tenace, celle qui me fait croire que je n'ai aucune audace. Et j'aime l'idée. Notamment si c'est pour rejoindre l'homme de ma vie (plutôt norvégien et musclé :o) ) et y exercer un job à millions :p Non j'aime l'idée tout court parce que moins on se remet en cause et plus on perd la perspective sur tout ce qui nous entoure et sur ce qui fait notre quotidien.

Time to change.

mercredi 17 septembre 2008

Social-professionnel

Aujourd'hui fut un grand jour. Voir le président du Parlement européen lors du lancement du projet qui m'occupe depuis plus d'un an fut quelque part une jolie récompense. Et loin d'être une conclusion, ceci est en fait un nouveau départ qu'il nous faut réussir pleinement. La journée a donc été peu productive puisque mangée par l'événement.
D'autant qu'il a fallu remettre le couvert ce soir avec la soirée du boulot pour la même occasion. Cadre grandiose Jurassic Park, joie d'être avec mes collègues, discours dans lequel je fus nommé et remercié, clip hilarant et émouvant. Le seul bémol restera A. qui n'a même pas daigné me présenter à celui dont il me rebat les oreilles depuis un an. Je ne lui en veux pas (jamais) mais tout de même.

Tout au long de la journée, je me suis rendu compte que je ne suis en fait professionnellement satisfait au travail que si cela ressemble à une structure familiale et intime. Il m'y faut un père, une mère, des cousins lointains qu'on revoit avec joie aux mariages et enterrements, des très proches avec qui l'on échange des confidences. Des bons copains et copines aussi, de ceux avec qui on sort boire un verre. Des coups de coeur également, ceux qu'on mate discrètement dans le couloir et à côté de qui on prend plaisir à s'asseoir lorsqu'on en a l'occasion, trop heureux de pouvoir un peu partager leur espace vital. Un frère ou une soeur enfin avec qui l'on est fâché à mort. Et surtout, il faut que j'y passe beaucoup de temps jusqu'à l'écoeurement et le désespoir de ne rien faire d'autre. Et finalement est-ce mal d'organiser sa vie sociale autour de son lieu de travail? Je ne fais de tort à personne et surtout pas à celui qui m'emploie. A moi peut-être... Les expériences passées me montrent que même un fort intérêt dans ma vie privée ne suffit pas à me faire renconcer à ce style de vie.
Aussi je m'adapte, sans trop me poser de questions. J'assume.
Et je recommence demain.

dimanche 14 septembre 2008

Gimme Gimme Gimme ...

... A man after midnight pour qui connait le tube.
Et pas seulement pour la signification du titre mais aussi pour le plaisir d'entendre toute la journée les tubes de ce groupe grâce auquel quand même j'ai appris l'anglais ou du moins ressenti un intérêt pour la langue de Shakespeare, pressé que j'étais de comprendre ce que ça disait. Rien d'intéressant in fine mais bon. La mode n'étant qu'un éternel recommencement, j'avoue prendre plaisir au retour du groupe sur le devant de la scène à l'occasion de la sortie du blockbuster Mamma Mia (pas vu encore mais je compte bien y aller)
Une semaine loin de ce blog, en même temps mes 3 lecteurs connaissent tout de mes journées ou presque, je ne m'impose l'exercice que dans un but thérapeutique, comme si le fait de fixer les choses les rendait plus faciles à comprendre. Et en fait c'est vrai.
Peu de grandes nouvelles de toute façon. Le boulot reste le boulot avec ses bons côtés mais me concernant ses incertitudes quant à mon évolution. Et cela devient éreintant de se battre pour faire entendre ses envies et choix. En tout cas, j'ai entrepris de combattre et j'irai jusqu'au bout. Le fait que je ne sois pas le seul dans ce cas me fait penser que je n'ai pas tout à fait tort. Même si la vérité ne prend jamais tout à fait parti, viceuse qu'elle est.
En parlant de vice, et de man after midnight ... rencontré hier soir N. Délicieux garçon de 27 ans et ... hétéro. Enfin "bi" comme il se décrit lui même. Je ne sais pas s'il aime les femmes, mais la suite des événements m'a prouvé qu'il aime les hommes et pas qu'un peu. Non pas de détails, on est pas sur un site de cul ;o). La vigueur avec laquelle il a cru nécessaire de devoir se justifier de son amour des femmes mais de son attirance "de temps en temps" pour les garçons, (venant je cite "sans doute de l'internat" (sic) ) me l'a rendu touchant et à vrai dire, j'ai un peu "pitié" de lui. Refouler sa nature profonde ne sert à rien d'autre qu'accumuler la frustration, et celle-ci peut s'avérer plus que déstabilisante, j'en suis un exemple vivant. Comme je ne le reverrai sans doute jamais, je lui souhaite bonne chance, de nombreux enfants, une jolie maison avec un chemin en gravier, le monospace dans l'allée et le chien qui gambade dans l'herbe pendant qu'on prépare le barbecue pour les invités.
Je ne blaguais pas, je suis fan d'Abba, c'est un groupe qui a inventé une musique indémodable (même si kitsch ;-) ) et qui a produit un réservoir inépuisable de tubes (en 9 ans seulement!)

dimanche 7 septembre 2008

Fast Forward

Semaine à oublier de toute urgence. A tous points de vue. Malade et donc fatigué pour commencer. Professionnellement de nouveau un peu au fond de l'abîme. Et mes tentatives vaines pour en sortir ne sont qu'une illusion, je ne fais au mieux que retarder un peu les choses, pas convaincre de leur mauvais fondement. J'explique, je disserte, j'essaie de convaincre mais comment dire à quelqu'un qu'il a tout faux? Et que structurellement cela ne fonctionne que parce que ceux qui le savent l'acceptent et subissent comme je le fais? Je n'ai pas encore de réponse. Ceci dit je repars encore une fois la fleur au fusil et en souriant, en me promettant de ne pas tomber dans l'hystérie et à bien tourner 7 fois ma ... langue dans ma bouche. Les enjeux en valent encore la peine.
L'état de déprime accentué par la fatigue et la maladie n'a fait qu'empirer alors que j'entends par hasard que celui auquel je me raccroche depuis quelques temps continue "ses bêtises" comme il le dit lui même. Je réfléchis de plus en plus et ne pense pas avoir la force de vivre ça, quelque soit l'intérêt du garçon. Dommage.
Et puis quelques rayons de soleil. Hier tout d'abord alors que je retrouve par hasard B². J'avais évoqué dans ce post notre rencontre plutôt étrange. Nous avons discuté assez longuement et j'ai compris beaucoup de choses. Et notamment l'amour fou qu'il porte à ce garçon africain de 20 ans. C'était joli à lire, bien écrit et sentimental. Il m'a aussi raconté un peu ses galères de santé, avec des traitements longs et douloureux. Et pourtant sur toutes ses photos, un sourire qui reflète le bonheur. Enfin cet après midi avec le passage pour quelques jours de M. semblable à elle même. Nous n'avons rien en commun en apparence mais qu'est-ce que nous nous ressemblons finalement. Nous avons refait en voiture le chemin que nous faisions à l'époque où nous travaillions ensemble, j'ai ressenti chez elle et chez moi la même nostalgie, les souvenirs qui refaisaient surface. Là encore il est urgent d'avancer, et vite.

mardi 2 septembre 2008

Misérable

Voilà comment je me sens aujourd'hui. Réveillé à 3 heures du matin. Fièvre, froid, mal de gorge. Levé à 7 déjà fatigué bien entendu avec en plus une barre à l'estomac qui ne m'a pas quittée, liée bien entendu au stress programmé de cette journée. Ce truc me pourrit la vie depuis que je suis étudiant. Et je n'ai rien trouvé pour m'en débarrasser mais la souffrance stridente que cela peut infliger parfois est tout bonnement insupportable. Cela ajouté à la fièvre ... il ne me restait plus que la séance de travail au PE pour couronner le tout. J'aurais eu le plaisir de marcher sur le tapis bleu déployé uniquement lors des grandes occasions, celle du jour étant la séance plénière. J'ai d'ailleurs remarqué que j'étais le seul à le fouler. Tout le monde l'évite et le contourne soigneusement, gênés qu'ils sont par le protocole. Perso, je considère qu'une petite partie m'appartient, donc je me sens le droit de l'user ;-)
Résultat Tisane et au lit. Ca a son charme...

lundi 1 septembre 2008

Inconsistance

Voilà deux soirs de suite que J. me demande d'aller dormir avec lui. Juste dormir me dit-il. Et deux soirs que je refuse. Pourtant c'est bien moi qui le poursuis de mes assiduités depuis quelques jours. J'ai tout simplement peur. Pas de lui mais de moi. Peur de changer mes habitudes, peur de devoir supporter son regard, peur de perdre ma liberté, peur de m'engager dans quoi que ce soit qui ressemble même de très loin à du concret. Il faut croire qu'il est plus confortable de se lamenter sur son sort derrière son écran. Enfin bref tout ceci après une journée de travail médiocre et stressante. N'en jetez plus!