mercredi 25 février 2009
Jeune diplômé en solde
Posté par
Olivier
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21:20
Personne n'a pu échapper au barouf médiatique autour de cette affaire. Pour résumer, un jeune diplômé s'est mis en vente sur eBay afin de "protester" contre sa non-embauche après 300 candidatures envoyées en 6 mois et une vingtaine d'entretiens plus infructueux les uns que les autres. Plus de 12.000 visites sur le site, une enchère de 10 millions d'Euros ce soir...
Cet après-midi, les médias étaient sur l'esplanade de la Défense pour voir le jeune homme faire son show. Habile, celui-ci avait balancé une dépêche AFP et a réussi à faire courir toutes les télés et radios. TF1 lui a d'ailleurs fait l'honneur de son 20 Heures. Et ô surprise Martin Hirsch pas ministre mais presque est venu le voir et lui a proposé un contrat de 3 mois pour "réfléchir au problème" et "proposer des solutions pour venir en aide à ceux qui sont dans la même situation que lui".
Je reste très dubitatif sur la chose. Tout d'abord, ce n'est pas un cas isolé, des candidats qui louent des panneaux 4*3 ou achètent des mot-clés dans Google, il y en a tous les jours. Ensuite, crise ou pas, force est de constater que si ce candidat était aussi brillant qu'il le prétend, il aurait suscité l'intérêt d'au moins un des 20 recruteurs qu'il a rencontrés non? Parce que même en ce moment, on embauche encore. En 1993, une des précédentes "grandes" crises avec chômage et tout et tout, le petit OL terminait ses études et a galéré 3 ans en petits boulots avant de décrocher LE poste de cadre dont il rêvait. J'étais sans doute pas brillant et tout à fait incapable de me projeter dans le monde du travail, donc inembauchable. Je ne l'ai su qu'après. Et pourtant je pensais que les employeurs avaient tort de se priver de mon talent ...
Aujourd'hui je recrute (beaucoup) et des "ventes ebay" j'en rencontre par grappes tous aussi imbus de leur personne que celui-ci, persuadés qu'un diplôme BAC+5 doit leur ouvrir toutes les portes alors qu'ils ne savent RIEN, ils ne sont que des produits formatés de l'école dont ils sont issus, plein de suffisance et de fierté mal placée.
Mais dans tout ceci, je pardonne la naïveté du chercheur d'emploi, il apprendra et montrera la vidéo sur YouTube à ses enfants. C'est la réponse des "autorités" qui me choque. On lui offre un "CDD de fonctionnaire de 3 mois" qui ressemble à de la charité plus qu'à autre chose, à la tentation du ministre de passer à la télé avec une offre généreuse. Parce que je ne peux pas penser qu'il ait besoin de cet insignifiant pour "réfléchir". Pourquoi pas plutôt un cours d'anglais ou de chinois? Une formation en informatique? (Pas en marketing, je jeune ambitieux connait). Parce que Monsieur le Presque Ministre, je trouve votre prestation pitoyable, indigne "d'un pays en crise" et jouer à ces jeux médiatiques en dit long sur votre totale incapacité à regarder la situation en face. D'ailleurs vous pouvez retourner sur eBay dès à présent, j'ai déjà repéré plusieurs imitateurs qui n'attendent que votre visite ... Et si vous avez un peu de temps, les chiffres donnent 90.000 nouveaux chômeurs le mois dernier. Cheer-up !!
Catégorie Actu
mardi 24 février 2009
Ca consulte chez Com.com
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Olivier
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21:21
Chez Com.com on a plein d'idées. Mais pas assez. Alors on consulte, des consultants. Ils sont généralement assez vieux, à côté de la plaque dans leur mode de fonctionnement et leurs connaissances, se croient chez eux parce qu'ils consultent depuis 15 ans. Et parfois incapables. Mais il faut pas le dire. Sinon ils rapportent et gare à nos fesses. D'autant qu'on les écoute plus que nous, normal on les paye pour nous dire. Quoi? ça reste à définir.
Des consultants on en a pour plein de trucs. Mais les mieux font de la STRA-TE-GIE. C'est bien ça la stratégie.
Des consultants on en a pour plein de trucs. Mais les mieux font de la STRA-TE-GIE. C'est bien ça la stratégie.
Chaque fois qu'on parle d'un truc bancale ou incompréhensible, on nous répond "tss tss tu peux pas comprendre" ou alors "c'est pas un hasard, c'est le résultat de la stratégie qu'on a mise en place il y a 15 ans". Oui je veux bien. Mais bon. J'oubliais, je peux pas comprendre.
Non parce que non seulement je comprends pas, mais je sais pas faire non plus. Donc ceux que je consulte m'expliquent comment faire ce que je les paye à faire. Mais c'est normal. Ils donnent l'input stratégique, ont des compétences que je n'ai pas. Ils ne sont pas là pour rentrer dans le détail. Et aussi certains sont les amis persos des grands manitous. Ca aide, c'est certain. Dans la stratégie je veux dire. Loin de moi de penser que ça pourrait leur permettre de continuer à facturer apporter leurs compétences malgré les sévères lacunes et défaillances qu'ils pourraient présenter. Ah ça non, et si je mens je vais en enfer.
Catégorie Chez Com.com
lundi 23 février 2009
Le Réseau Corneille
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Olivier
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20:55
J'ai déjà dit quelle passion je porte aux bouquins de Ken Follett. Je persiste et signe. Avant d'entamer le pavé qu'il vient de publier et qui fait suite aux mémorables "Piliers de la terre" je lis Le Reseau Corneille qui dormait sur une étagère de ma bibliothèque depuis trop longtemps.
Cela se passe comme souvent chez Follett au cours de la seconde guerre mondiale. Et ça raconte cette fois l'histoire d'une équipe de femmes envoyées depuis Londres en France afin de faire exploser un centre de télecommunications allemand en vue de désorganiser les nazis avant le débarquement allié de 1944. Comme toujours, la trame est simple. Et comme toujours, la psychologie et l'intelligence des personnages (mon préféré étant de loin l'officier allemand Dieter qu'on se prend à aimer malgré sa cruauté et la description réalistes des tortures infligées à ses prisonniers) de même que la remarquable maîtrise historique et le rythme de l'histoire fait qu'on ne peut pas lâcher le bouquin. Un must have pour ceux qui aiment le genre.
Ken Follett - Le Réseau Corneille
Catégorie Lectures
dimanche 22 février 2009
Ride on time
Posté par
Olivier
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22:40
En rentrant ce soir, je suis tombé à la radio sur ce titre qui m'a instantanément ramené à mes 20 ans (je mets la vidéo de l'innénarable Black Box pour ceux qui n'étaient pas nés ;o) ). Que ça semble lointain... Je me suis souvenu de cette époque. J'étais très amoureux d'une certaine Marie-Christine (fermez la bouche c'est quand même pas si exceptionnel que ça!). Ouais c'est elle qui m'a déniaisé et contrairement à beaucoup de mes congénères, je peux dire que j'ai couché avec des filles. Hé ouais m'sieurs dames. Enfin des c'est deux (et en même temps deux c'est des) et une troisième avec qui j'ai dû avoir l'une ou l'autre séance d'attouchements un peu pressants. C'était donc ma première vie. Pfiouuuu.
Je rentrais justement de chez R et L un couple (de mecs) avec qui je venais de passer un moment très chaud sympa. Ils sont tous deux environ de mon âge et vivent ensemble depuis 12 ans dont 4 de mariage (dans une maison de 600m² qui est sans doute la plus belle qu'il m'a été donné de voir ici ...). Et forcément, je me demande ce que j'ai bien pu faire moi, au cours de ces 12 dernières années... Enfin si je sais. J'ai pas mal cherché, peu trouvé enfin si mais finalement perdu puis cru retrouver d'innombrables fois ce qui n'était finalement pas disponible. Donc forcément cela forge une carapace et l'on devient imperméable à tous les signes émanant du monde extérieur. Ou alors on se force à ne pas les voir, de peur de les comprendre.
Si j'étais naïf ou stupide, je serais rentré ce soir plein d'espoirs, tant le feeling avec L fut bon et grandiose. Son allure, son regard, son corps, son discours, tout me parle ou plutôt m'appelle. Et comme je suis prétentieux, je pense que c'est réciproque. Las, je ne suis pas une vilaine briseuse de ménage. Dommage d'ailleurs ...
Catégorie MyPrivateLife.com
vendredi 20 février 2009
Blocage(s)
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Olivier
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22:40
Ce doit être la proximité du printemps. Où que je me tourne ces jours-ci, je me trouve en présence de couples qui se forment. Et notamment dans mon cercle restreint, surtout pédéesque s'entend. Bon, je suis bien content pour eux, là n'est pas le problème bien évidemment (même si je demande à voir quelle sera la situation dans quelques semaines :o) ). Ce serait plutôt mon propre cas qui m'inquiète.
Parce que si je regarde bien et malgré les innombrables rencontres des derniers mois, finissant autour d'un verre ou ailleurs, je ne vois pas l'ombre d'un début de commencement d'un intérêt d'aucune part ...
Alors je m'interroge. Est-ce que réellement je n'intéresse personne? (possible) personne ne m'intéresse (probable) ou cette partie de mon cerveau est sur OFF ... Je suis conscient d'être extrêmement difficile en ce qui concerne les mecs. Physiquement bien entendu mais aussi sur ce qu'ils font, disent, regardent, aiment, lisent, où ils habitent et la marque de leur shampooing. Mais tout de même, cela n'explique pas tout. J'en ai rencontré qui me plaisaient, étaient libres, charmants et avec une bibliothèque composée par autre chose que France Football. Donc je bloque sur la chose, il n'y a pas d'autre explication possible. Ou j'ai peur. Ou les deux, l'un entraînant sans doute l'autre. D'ailleurs je me rends compte que je fuis ceux qui souhaitent me rencontrer pour autre chose qu'une session hygiénique et c'est un signe qui ne trompe pas. Fuck.
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mercredi 18 février 2009
Dantès
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Olivier
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21:29
Le nom de la série est en soi très parlant.
Voilà en effet une BD qui revisite avec beaucoup de réussite le célèbre Comte de Monte-Cristo d'Alexandre Dumas, qui est par ailleurs LE livre qui me laisse des souvenirs délicieux, celui pour lequel on se réveille la nuit et accessoirement le seul livre que mon père m'ait jamais offert directement (3 tomes en édition poche que je possède toujours).
Le mythe de Monte-Cristo avec ses trahisons, ses coups bas et sa vengeance. Malheureusement on n'en connait pas la conclusion car la série n'est pas terminée (enfin si un peu quand même hein? ;-) ), seuls les deux premiers tomes sont pour le moment disponibles.
Ici le héros est un trader qu'on accuse (injustement, c'est bien là l'histoire) d'avoir commis des opérations bancaires illégales. Il se retrouve en prison suite à la faillite retentissante de sa banque (qui brûlera ensuite tout comme le Crédit Lyonnais en son temps!) où il rencontre celui qui l'aidera à préparer sa vengeance ... tata tata tata on en sait pas (beaucoup) plus. Sans doute mon côté "défenseur de la veuve et de l'orphelin" et doux rêveur me fait-il aimer ce genre de BD. Et en même temps, je la trouve très moderne, crédible et les nombreux clins d'oeil au chef d'oeuvre de Dumas en font un plagiat plus qu'acceptable qui donne envie de se prendre au jeu. Vivement la suite.
Catégorie Lectures
Amertume
Posté par
Olivier
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20:54
Je n'arrive pas à me défaire de ce sentiment qui pourtant ne devrait pas me perturber à ce point, et ne me ressemble somme toute pas. Sans doute la période d'instabilité que je vis à tout point de vue y est-elle pour quelque chose. Mais quand même. L'introspection est nécessaire.
D'abord j'ai essayé d'en comprendre les raisons. Le premier mot qui me vint à l'esprit fut jalousie. Oui parce que le garçon m'a quand même, pendant un moment, intrigué. Mais non, cela fait très longtemps que j'ai glissé vers quelque chose de différent. Et certains des défauts apparents ou découverts, seraient rédhibitoires dans une relation autre qu'amicale. Envie peut-être. Mais là encore, ai-je vraiment envie de ça? La réponse n'est pas forcément très claire. Mais une chose est sûre, ce ne peut être ce qui détermine mon sentiment.
Reste la peur. Alors oui je pense que c'est cela. En fait, les similitudes dans nos parcours privés m'ont très certainement rassuré pendant un temps. Et là c'est comme s'il avait mis un soudain coup d'accelérateur, me laissant sur place face à mes propres échecs, mon instabilité, l'absence d'une quelconque consolidation dans ma vie, d'un but autre que celui de la journée qui passe. Alors forcément, s'agissant d'un compagnon d'infortune, ça marque davantage. Et il était vain et naïf de penser que le parallélisme autoroutier de nos chemins ne serait pas remis en question par le brusque tournant que l'un des deux ne manquerait pas de prendre à la première occasion. Et cette indépendance inattendue me laisse dans un état de panique qu'il va bien falloir dompter.
Il est de temps de regarder le monde qui nous entoure.
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lundi 16 février 2009
Miss Come Back
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Olivier
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22:16
Il semble que j'ai pas mal de temps pour lire en ce moment ...
Mon nouveau maître à penser bédé-esque s'appelle Hugues Barthe. J'en ai déjà parlé pour ses ouvrages Dans la peau d'un jeune homo et Bienvenue dans le Marais . En cherchant ses autres bouquins (c'est pas facile de trouver des choses éditées "confidentiellement") je suis tombé sur ... l'auteur lui-même qui vend sur un site dédié. Alors naturellement je lui ai envoyé un petit mot et j'ai reçu en retour un chouette message qui m'a mis de bien bonne humeur. Autant que la dédicace qu'il a jointe à son colis, bien sympa elle aussi. Voilà pour l'anecdote. Je l'ai même invité à me contacter si d'aventure il passe près de chez moi. A suivre qui sait si j'aurais le loisir de lui faire parapher un de ses bouquins.
Miss Come back est l'histoire d'une chanteuse "sur le retour" que son manager essaie de relancer en la mettant à la Une de l'actu. Comment? En lui faisant raconter aux médias sa vie avec son fils ... gay. Le procédé consistant à rappeler au bon souvenir d'un lointain public une de ses anciennes stars par une histoire n'ayant rien à voir avec le talent de la dite star et abondamment utilisé par la presse people est ici présenté avec le cynisme juste nécessaire. Le vrai fils gay sera d'ailleurs remplacé par un faux fils (gay aussi) mais plus "présentable" et médiatique.
C'est drôle, bien dessiné, cynique (bis) à souhait et plein de légèreté. Décidément je l'aime bien Hugues.
Hugues Barthe - Miss come back
Hugues Barthe - Miss come back
Catégorie Lectures
samedi 14 février 2009
Tu es grand...
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Olivier
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22:13
... furent ses premiers mots dans l'ascenceur.
Après un tel départ, je ne me faisais déjà plus beaucoup d'illusions sur la suite de la soirée ;o)
De fait. L'appartement bien situé mais sans doute été agencé par maman, pas assez aéré et fourmillant des signes d'une maniaquerie que je ne connais que trop bien. Les fringues entraperçues loin des standards de quelqu'un de 35 ans. Une attitude timide et une soumission maladive. Et à l'horizon aucun des éléments d'accroche que je recherche. Le reste fut à l'avenant. Banal. Malgré les quelques espoirs que la discussion préalable avait suscités. Next one.
Le reste de la journée fut heureusement plus satisfaisant. Le soleil et le froid vif restent les éléments climatiques qui me mettent de la meilleure humeur. J'ai été frappé, en longeant le Palais Royal du décalage entre d'un côté, les touristes (souvent asiatiques ou anglo-saxons) se faisant tirer le portrait devant les grilles du majestueux Palais et de l'autre côté des pavés, l'exposition transport XX faite de 1600 portraits de juifs déportés vers Auschwitz en 1943. Cette abomination est tellement ancrée en nous que nous en finissons par la trouver banale, l'accepter comme un fait dans notre vie. Peut-être que ma douleur est liée au fait que j'appartiens moi aussi à une minorité, celle-ci me permettant de comprendre l'émotion des survivants. Somme toute j'ai ressenti de l'émotion à la vue de ces visages innocents pour la plupart souriant et sereins placardés sur les grilles du parc. Alors que la foule marchait dans la plus grande indifférence. Je me bats contre les prosélytismes de tous ordres, mais je n'en ai pas moins une conscience.
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mardi 3 février 2009
Pseudo émotion
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Olivier
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23:13
Quand on arrive à prendre du recul sur les choses, on se rend compte de la véritable nature des autres. Il n'est pas question de chercher le requin dissimulé sous un masque d'ange mais simplement de voir les gens tels qu'ils sont, une fois qu'on a réussi à sortir du magnétisme qu'ils exercent sur soi. Et l'on cherche les petits éléments probants, les détails, les souvenirs qui viennent étayer les doutes. Et l'on agrandit le trou, on creuse plus profond. On ressent parfois de la colère, ou de la déception, ou les deux. Mais il faut aussi toujours se rappeler que pour avoir été abusé, il a fallu se laisser faire, être naïf voire aveugle. Sinon ça ne peut pas arriver. Au final, force est de constater que celui qui profite de l'autre ne fait qu'utiliser un terrain fertile à souhait et qu'on ne peut pas vraiment lui en vouloir. D'autant que souvent les signes sont perceptibles depuis longtemps mais qu'on a bien entendu refusé de les regarder en face, il est si facile de ne rien voir et de laisser la solitude se nourrir de faux-semblants. Et il est si rassurant de croire en l'autre.
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lundi 2 février 2009
Les ensembles contraires
Posté par
Olivier
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21:46
Il y a des découvertes pour lesquelles on remercie le ciel. Et quand ce sont des cadeaux, on en reste émotionnellement touché pendant longtemps. Parce que le geste s'associe à un sentiment, l'objet se lie à une personne, les histoires s'entremêlent et se confondent.
J'ai donc reçu ce livre pour mon trente et quelquième anniversaire l'année passée, de la part de Co'. Qui sait toujours choisir les choses avec une grande finesse (sous-entendu pas comme moi lol) tout en prétendant "ne rien y connaître" -moi non plus, avant d'avoir lu ... je n'y connais rien ;-) -. Je l'avais laissé un peu de côté, non pas par manque d'envie mais une simple gestion des priorités de lecture et du temps. J'en achète plus que je n'en lis alors forcément, ça traîne ...
Ce week-end je l'ai entamé et immédiatement, j'ai su que ce serait une belle découverte. Et je n'ai pas été déçu.
Cette BD imposante (200 pages quand même) et d'une finition remarquable raconte donc l'histoire d'une rencontre. J'allais dire "pour une fois on ne parle ni d'amour ni de sexe" et ce n'est pas tout à fait vrai. On y raconte la rencontre entre les deux auteurs de ce livre (autobiographique donc, ce qui fait la force du livre) qui devient une formidable histoire d'amitié, si forte que je voudrais écrire histoire d'amour. Mais on peut pas hein? C'est entre deux garçons (horreur! malheur!) et en plus ils couchent (même pas) ensemble (savent pas ce qu'ils perdent). Non ce sont deux jeunes garçons (hétéros donc) que l'on suit au travers de leurs histoires respectives mais surtout de la formidable amitié qui les lie, celle qui pardonne tout, qui accepte toutes les concessions, qui survit à tout et qui est réciproque. Celle dont on rêve tous mais que peu rencontreront. Le tout est raconté et dessiné de manière admirable. Bref c'est un vrai "presque chef d'oeuvre" de la BD dont je parle. Et la bonne nouvelle? C'est qu'une suite est prévue ;-) Un must.
Les ensembles contraires : Première partie
Les ensembles contraires : Première partie
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