dimanche 3 janvier 2010

A new year has come

Oui je sais ... long silence.
Mais ce n'est qu'une question de priorités et les miennes sont ailleurs. Il y a bien longtemps que je n'avais rien trouvé qui puisse me distraire du net et de ses addictions, voilà qui est fait. Près de 5 mois de relation suivie ... damned ... impensable il y a encore peu mais tout arrive à qui et quand on s'y attend le moins!
Et tout change. Ma vie personnelle évidemment, mais également ma vie sociale. Nouvelles connaissances multiples, nouvelles habitudes, nouveaux lieux. Et j'aime cette découverte, cette nouvelle façon d'exister. Et puis je suis à un âge où je commence à prendre mon temps et à relativiser. Donc tout va bien. Rien n'est écrit (heureusement) je ne fais qu'espérer que cela continue. Je l'aime.
Promis je me re-ferai plus présent.
Bonne année à tous :-)

lundi 26 octobre 2009

Série Noire

Je ne connais pas cette femme. Je l'ai vue une seule fois au cours de 25 dernières années. Tout l'art de mon père de se brouiller avec la terre entière, sa famille en premier lieu. Pourtant elle est ma tante, la femme du frère de ma mère et je garde un bon souvenir de l'unique rencontre dont je me souviens. A 64 ans seulement elle vient de décéder d'une brutale crise cardiaque, que rien n'avait laissé présager. Difficile de s'émouvoir de la disparition de quelqu'un qu'on ne connait finalement pas hormis le fait que l'on fasse partie de la même famille. Mais le son de la voix de ma mère lorsqu'elle m'a appris la nouvelle a éveillé en moi d'autres craintes. Celle notamment de la voir, elle ou mon père partir un jour, de cette manière, sauvagement. Et indéniablement c'est à cela qu'elle pensait elle aussi en me parlant. Pourtant c'est bien ainsi que tout se passera, le scénario est gravé dans le marbre. Chaque minute qui passe nous rapproche un peu plus de la tête de la liste. Parfois lentement, parfois brutalement comme ce fut le cas cette fois-ci. Ce soir ma mère est auprès des siens, de SA famille dont elle est trop souvent coupée. Et je sais que quelque part, malgré les circonstances et la douleur, elle est heureuse d'être là et de les retrouver. Et je partage la tristesse de tous ceux qui n'ont pas eu le temps de dire un simple au revoir.

samedi 17 octobre 2009

Je n'ai plus vu ma grand-mère depuis de nombreuses années. L'éloignement d'abord puis la maladie qui l'a isolée dans son monde. Terrible dégénérescence qui lui a fait oublier qu'elle avait des enfants, petits et arrières et même ce qu'elle avait fait au cours des 90 et quelques années précédentes. Nous savions tous qu'un jour où l'autre on nous annoncerait sa mort et quelque part nous pensions que ce n'était pas la pire des solutions. Mais quand le téléphone sonne et qu'on nous apprend la nouvelle, on est soudain mis face à la réalité et la certitude de la fin de quelque chose devient tout à fait insupportable. Pourtant je n'ai jamais été proche de ma grand-mère. Je l'ai souvent trouvée injuste, mauvaise langue et à l'opposé de ma définition de la grand mère idéale. Mais elle n'en demeure pas moins quelque part la représentation de mes origines et somme toute je l'aimais et la respectais. Elle s'est éteinte doucement ce matin alors que rien ne le laissait présager, rendormie pour de bon après son réveil matinal, sans témoin, sans souffrance. Je traine cette mélancolie depuis lors, ce petit étranglement permanent qui s'estompera lorsque la vie aura repris le dessus. RIP.

samedi 3 octobre 2009

Zeeland

L'irruption soudaine dans mon existence de C. m'a obligé à revoir de fond en comble mes priorités, mes habitudes, ma vie. Quelqu'un avait dit que ne pas avoir de vie à soi incitait à la raconter sur un support public mais que le jour où l'on commençait à avoir quelque chose de bien à vivre, on n'en avait plus besoin. Je ne suis pas aussi catégorique mais il est évident que le manque ou l'absence demandent à être comblés. Même par l'écriture.
Evidemment lorsqu'on commence à ne plus chercher une chose particulière mais qu'on se résigne à se contenter d'ersatz, on tombe sur l'exemplaire rare tellement recherché. Ou ce qui y ressemble.
Et force est de constater (tout de même ... ) que les changements de vie sont plus aisés que je ne le supposais et que j'y trouve presque du plaisir. Comme quoi.
Somme toute il faut garder les pieds sur terre. Et si les attitudes sont équivoques et les paroles éloquentes, je refuse de sombrer dans la béatitude forcée.
A ce sujet, j'observais il y a quelques jours à la terrasse du restaurant où nous dinions les couples autour de nous. Elle racontant je ne sais quel événement de sa journée en jetant d'innombrables regards alentours, lui les yeux rivés sur sa montre. Et je me disais que si la vie du pédé moyen est triste, celle de l'hétéro de base ne l'est pas moins, seulement agrémentée des fêtes chez les beaux parents et du loisir de se tenir par la main dans la rue, du moins tant qu'ils se supportent ... Le schéma est réducteur et le constat sévère, mais tellement vrai...
Voilà donc où nous en sommes alors que près de deux mois se sont écoulés, l'engagé est à présent libéré, les effets personnels commencent à trouver leur place en dehors de leur foyer, les confidences se font plus intimes, les mots plus précis. Le basique de la vie quotidienne commence à être partagé, la gêne refoulée disparaît, les vieilles histoires refont surface et se racontent, l'envie de passer du temps ensemble se fait plus pressante, parfois douloureuse, la frustration est difficilement gérable. Mais il n'est pas question de précipiter les choses, de refaire les erreurs du passé. De part et d'autres les choses sont claires.
Finalement ce sera la première fois qu'un cadeau d'anniversaire ne me lasse pas après quelques heures. Il ne me reste qu'à trouver son expéditeur pour l'en remercier :-)

dimanche 6 septembre 2009

Proud


Fier de moi. Et pas qu'un peu. Environ deux mois après avoir enfilé ma paire de Nike pour aller courir, j'ai pu aujourd'hui faire mon grand parcours de jogging (oui parce qu'en fonction du temps dont je dispose, de la météo et de la fatigue je change de parcours, quand on est maniaque on l'est pour tout!) d'une seule traite, sans même un arrêt feu rouge. Quand j'avais lu les diverses méthodes d'entrainement à la course, tous les professionnels disaient qu'un jour, on atteint l'objectif et que ce jour là, tout est possible. C'est ansi que je me sens. Fier d'avoir fait cette performance, prêt pour en toucher de nouvelles et même pour m'inscrire (l'année prochaine) à la course de demi-fond (non-professionnelle et uniquement "pour le fun" ) que parraine mon employeur chaque année, en compagnie de quelques collègues. outre la performance sportive, il faudra y associer l'aspect social, ce sera donc un pas de géant. A suivre ...
Pour la première fois de ma vie, j'ai fait un truc "sportif" qui a fonctionné (hormis un peu de natation, je n'ai jamais fait AUCUN sport) et j'ai tout joué sur la volonté et sur l'expérience d'autrui. Et en plus je me sens bien ce que confirme mon entourage. Pardon au monsieur dans la grosse voiture noire, je l'ai pas vu, j'ai traversé et ai failli terminer à l'hosto voire pire ... je le ferai plus et n'écouterai plus la Madonne me dire qu'elle est "ready to jump" à si haut volume:-(
Toutes ces petites victoires récentes sont sans doute la conjonction de divers facteurs. Le boulot qui va bien, un cerveau qui s'organise ou la fin des vieilles angoisses liées à l'histoire avec P. et les autres petites insignifiantes qui ont jalonné mon parcours me permettent de libérer quelque énergie pour prendre soin de moi et penser à la suite. J'y associe C. bien entendu, qui loin de ses principes est venu me rejoindre hier soir et qui sur beaucoup d'aspects me renvoie une image acceptable de moi-même. Je reste très terre-à-terre avec cette histoire, nous savons combien elle sera compliquée. Et pour le moment il n'est question que de bons moments et d'envies réciproques. Ceci dit tout va très vite, les mots sont étouffés et les demi-déclarations sont suivies d'un déni ce qui me fait penser que l'évolution va se poursuivre. Je ne suis malheureusement pas le banquier dans la partie de Black Jack qui se joue. Le banquier c'est C. Et au Black Jack, le banquier à la fin gagne presque toujours.

dimanche 30 août 2009

Kitchen Aid

C. me surprend chaque fois un peu plus. Il est tellement imprévisible dans ses paroles et ses actes, que le jeu en devient excitant. Cette fois, au lieu de me proposer de passer comme d'habitude, il s'était mis en tête de me donner un cours de cuisine. J'ai bien entendu angoissé à l'idée de me retrouver dans ce genre de situation, au grand jour, face à ses yeux moqueurs et inquisiteurs. Néanmoins il a fallu relever le défi. Celui-ci avait de positif que nous nous retrouvions en fin d'après-midi, l'heure de son arrivée devenant de plus en plus précoce au fur et à mesure de nos discussions. Il avait donc envie de me voir, se mettait à découvert, j'en jouerais bien un peu. Outre le cours de cuisine durant lequel je fus à peu près inutile et pitoyable (ne sachant pas par exemple où casser un oeuf en l'absence d'un rebord de plat ... ben oui :-s ) nous avons passé une soirée et nuit comme je n'en ai plus eue depuis très longtemps. La complicité développée au long de nos discussions est d'une fracassante évidence. Somme toute je sais à quoi m'en tenir et je reste sur mes gardes, non pas vis à vis de lui, mais bien du véritable danger, moi-même. Je n'ai pu que ressentir un sentiment de victoire quand il a accepté de passer la nuit -ou ce qu'il en restait- avec moi, lui qui a pour principe de ne jamais céder à cette tentation.
Quand il m'a quitté ce midi, j'ai mis du temps à revenir dans le monde réel. Son message quelques minutes plus tard, l'odeur âcre du tabac qu'il a laissée ici et ses petites affaires personnelles me font réaliser qu'il est quelque peu entré dans ma vie.
Il reviendra en quatrième semaine ...

jeudi 27 août 2009

Ice Tea


Cela n'était pas prémédité. Pas de manigance d'aucune sorte. J'avais vu ce bouquin que j'aime tant, je l'ai pris en pensant à lui, me disant qu'il valait mieux le lui offrir que lui en parler. D'ailleurs nous l'avions évoqué il y a quelques jours. Au moment où C. a compris que ce n'était pas mon exemplaire que je lui confiais mais bien "pour lui" j'ai senti un trouble, une gêne. Sans doute par le fait que je pense à lui en dehors de nos rencontres physiques. Pourtant lui-même me confie ses pensées parfois lorsqu'il baisse la garde. Mais que croit-il?

Je me suis dit immédiatement que c'était peut-être le geste de trop, ce qu'il ne fallait pas faire, ou pas encore voire jamais, histoire de ne pas gâcher ce que je peux vivre. Finalement la manière avec laquelle il me remercia me fit comprendre que j'avais touché le point sensible. Ce qui fut confirmé par le message que j'ai reçu le lendemain. Malgré la fatigue et la dure séparation à 4.00, la soirée avait été très (très) bonne. Et le surplus d'affection symbolisé par le livre ne semblait pas choquer outre mesure.

Rares sont les fois où je ne tombe pas à côté de la plaque dans ce genre de circonstances. Soit je me laisse aller et je suis face à quelqu'un qui se méprend sur le geste, ne le comprend pas ... soit je ne fais rien, car n'en ressens pas le besoin et je suscite frustration et incompréhension là aussi. Loin d'être dans ce stress cette fois-ci, et même si l'exemple est anecdotique je me suis enfin retrouvé dans la situation où un geste anodin (ou presque) et dénué d'arrière-pensée (ou presque) a été perçu à sa juste valeur.

lundi 24 août 2009

Dad, your son is a f*cking fag



Voilà bien longtemps que je n'avais plus passé plusieurs jours d'affilée avec mes parents. Venus me visiter, j'ai bien entendu servi de chauffeur, guide et accompagnateur. Cela m'a permis de changer quelque peu mes habitudes (une de mes résolutions) et de m'aérer l'esprit, chose ô combien nécessaire tant le travail puis la rencontre avec C. m'avaient fatigué et perturbé ces derniers temps.
J'avais décidé de ne rien ou presque changer à mes habitudes et de ne pas me cacher derrière une façade lisse / d'hétéro moyen / de bons fils. J'allais dire et faire comme je l'entendais. L'étourderie m'y a aidé puisque j'avais laissé traîner malencontreusement (je le jure) une poignée de préservatifs et un petit flacon brun magique à la vue générale. J'ai discrètement rangé le tout mais sans doute (je pense) trop tard (et j'étais quand même un peu gêné...). Encore heureux que ma mère n'ait pas décidé de faire du rangement elle aurait pu trouver des choses nettement plus embarrassantes :o) Ensuite j'ai vu mon père se pencher sur certains bouquins de ma bibliothèque et faire un commentaire à ma mère. Oui cher père mais l'époque où ces ouvrages disparaissaient par magie la veille de ton arrivée est révolue. Ton fils est pédé. Et pas qu'un peu. Faudra bien t'y faire. D'ailleurs si tu avais fait attention à lui au cours des 30 années passées, tu t'en serais rendu compte. J'ai croisé de nouveau un regard réprobateur lorsque je me suis retourné en rue sur un joli garçon, histoire de voir si l'arrière du souriant passant valait l'avant. C'est une fâcheuse habitude que j'ai, un jour elle me jouera des tours. Ma mère fit semblant de ne rien remarquer (ou n'a rien remarqué, en même temps j'en sais rien).
Tout ceci me fait penser que loin de vouloir les choquer, je suis enfin capable d'affronter cela, leur regard. Je ne dis pas assumer car assumer d'être gay c'est un peu comme assumer d'être noir. Or on assume pas ce qu'on est, mais bien ce qu'on fait. Somme toute, l'idée n'est pas de les déranger dans leur petite vie tranquille. Alors même que je ne ressens pas le besoin de leur dire quoi que ce soit. Ca ne les regarde finalement pas, ils n'ont rien à voir là dedans. Un jour peut-être. En attendant, je les aime profondément.

dimanche 23 août 2009

Next Step

Cette semaine fut l'occasion de me retrouver entre autres Champagnisé, Warholisé, fleuri, muggé & boitapommé :o), gavé de nourriture terrestre et littéraire et même chouchou-té. Chacun s'y reconnaîtra. Que demander de mieux. Ca arrive une fois par an, on en profite, on se laisse aller et finalement c'est agréable. Quelques jours (heures devrais-je dire) de congés pour lever le pied et la visite familiale ce week-end pour couronner le tout. Bon bon mais après on arrête et on me laisse tranquille dans mon coin. Pas l'habitude moi. Je me suis également surpris à positiver dans certains situations professionnelles complexes, voire être force de proposition, de pacification. Damned, je deviens respectable.
Tout ceci m'amène à réfléchir une fois de plus à l'importance des relations "sociales". Inutile de différencier le professionnel du privé, cela n'est pas le sujet. Simplement jusqu'à présent, j'arrivais grâce à mon cerveau (merci papa pour le spermatozoïde qui m'a permis d'avoir suffisamment de neurones pour ne pas être plus crétin que la moyenne) mon éducation (merci maman d'y avoir tant veillé) mon instruction (merci papa et maman de vous être saignés et de m'avoir poussé à étudier si longtemps) réussi à réussir (ouais elle est forte celle là je suis le précurseur du "étudier plus pour réussir plus" mdr) globalement dans la vie. Pas partout et pour tout mais "en gros" oui. Mais il est un tout petit pas supplémentaire à franchir afin d'accéder au dernier carré, celui qui nous est réservé si l'on a un minimum d'ambition (ah oui il en faut, j'en ai et je le revendique haut et fort). Qu'il s'agisse du Nirvana familial, du Saint Grââl professionnel ou de l'épanouissement total personnel (etc.). Et je me rends compte que les plus beaux, intelligents, sympathiques, doués, généreux, ne réussissent pas à l'atteindre s'ils ne s'impliquent pas fortement à un moment donné dans (l'utilisation de) l'aspect social de leur vie. Non pas qu'ils aillent vers l'échec, mais vers la stagnation au mieux. Il faut donc continuellement manipuler ou accepter de se faire manipuler si tant est que ce soit pour la bonne cause. le mot manipuler a mauvaise presse, il est chargé d'ondes négatives. Devrions-nous utiliser "diriger"? Je ne crois pas car un moment donné, il faudra faire fi de tout, y compris sa bonne réputation voire de sa conscience pour toucher du doigt la consécration ultime. Et inutile pour cela de renoncer à ce que nous sommes, il faut purement et simplement s'adapter et l'accepter comme une nécessité. Et se battre.

samedi 22 août 2009

La souris et le chat


C. est décidément plein de ressources, surprenant. La promiscuité de nos habitations fait qu'il apparaît au moment où je m'y attends le moins, quelques minutes après m'avoir averti de sa visite. Nous jouons beaucoup. Lui à se faire peur, moi au chasseur. Mais finalement les relations humaines ne sont faites que de manipulations réciproques et le jeu tel qu'il se déroule n'en est que l'exemple. Certes il se dévoile et nous avons devisé la nuit entière avant qu'il ne s'éclipse aux premières lueurs du jour. Il ne voulait pas découcher, très bien, nous n'avons pas dormi. Je connais bien ce jeu, j'y ai déjà laissé des plumes et ma santé par le passé. Qu'importe, on ne vit qu'une fois. J'avais commencé par écrire que je me fous du fait qu'il soit en week-end avec son mec. Je me ravise. Je ne m'en fiche pas. Mais c'est un fait et l'expérience m'a permis de les accepter comme tels. Si j'avais dû décrire mon homme idéal physiquement, je pense qu'il s'en serait tiré avec un résultat médiocre. Et pourtant je le trouve finalement ... parfait. Pfffff.
Manipulation disais-je. En fait le terme est sans doute exagéré. Mais il est clair que les épreuves actuelles n'ont d'autre but de répondre à la question "qui veut qui et quoi"
Me concernant c'est clair : je le veux, je signe avec les deux mains et me coupe les deux jambes s'il le faut. Mais finalement les "faits" dont je parlais plus haut m'obligent à rester zen et à garder ... mes deux jambes, momentanément du moins :0)) Et in fine j'apparais comme distant et peu impliqué en dehors de nos rencontres physiques. Ce pseudo recul me permet de me délecter des "je ne serai pas joignable mais tu peux m'envoyer un message quand même mais ne t'étonne pas trop si je ne réponds pas immédiatement" ou des "on ne se verra pas avant le milieu de la semaine mais j'essaierai de passer dimanche quand même" et le meilleur "je me suis quand même connecté parce que j'ai pensé que ça te ferait plaisir de me faire un petit signe". Non mais je rêve :-)) Et loin de m'énever, tout ceci me fait fondre d'envie et de plaisir, et me valorise. Parce que ça fait bien longtemps qu'on ne m'a pas regardé dans les yeux et qu'on ne m'a pas dit qu'on avait passé un bon moment en ma compagnie, parce que ça fait bien longtemps que je n'avais pas été l'objet de tendresse et de désir à ce point, parce que cela fait bien longtemps que le mot sincérité avait été banni de mes rencontres diverses. Et parce que pour une fois, l'envie semble partagée sans pour cela augurer du tout de ce qui se passera et dont je ne suis finalement pas dupe. Carpe Diem.

mardi 18 août 2009

Orchidaceae


C'est bien la première fois qu'on m'offre des fleurs. Je n'en reviens pas. Je passe sur la livraison cahotique et les atermoiements du livreur. (qui m'appelle hier, prend rendez-vous, ne vient pas et finalement revient ce jour mais bien entendu je ne puis être au rendez-vous puisque n'étant pas au courant de celui-ci :-s )
Enfin, l'essentiel est ailleurs dans le ton juste du geste, le mot d'accompagnement, le choix des couleurs, bref indéniablement quelque chose qui me touche profondément. Et dont je me souviendrai. Reste à en prendre le plus grand soin. Simplement merci.
Dans le même temps je reçois un message troublant de C. , message auquel je pense depuis 24 heures. Mais le temps où je sautais à pieds joints à la moindre allusion est révolu. Je n'ai rien d'autre à faire qu'à attendre. Mais qu'il fasse viiiiiiiiiite :p
Tout ceci me donne de quoi occuper mon esprit et calmer mes nerfs à la veille du retour de mon cauchemar dans mon espace vital professionnel.

lundi 17 août 2009

Happy Birthday²


Il est des hasards (ou coïncidences je ne sais jamais quel terme employer) qui sont quand même troublants. Alors que je mettais le point final au post précédent la nuit passée (loin d’être insomniaque je suis davantage couchophobe pour reprendre le terme de Beigbeder que je trouve tout à fait drôle et approprié) une fenêtre pop-up a surgi sur mon écran, suivie dans la demi-heure par le pop-up physique de son charmant auteur inconnu en personne, C. (Pour clore le sujet immédiatement je précise qu’il n’est évidemment pas libre)

La magie de ces rencontres est qu’elles sont aussi soudaines qu’imprévisibles. Il a fallu que je sois encore éveillé, en envie (et retard) d’écriture, et disposé à recevoir chez moi quelque visiteur inconnu ce qui reste une conjonction assez rare. Ce sont néanmoins celles que je préfère, bien au delà des choses convenues, planifiées à l’avance pour coller à l’agenda surbooké d’un compère volage. La surprise est généralement bonne voire excellente comme elle le fut cette fois encore à tous points de vue. D’autant plus quand je me suis rendu compte, en jetant un œil à l’horloge par dessus l’épaule qui me faisait face qu’à l’heure exacte de ma naissance je pouvais fêter mon anniversaire en la présence de ce cadeau tout à fait inattendu.

Le premier jour du reste de ma vie

Un anniversaire n'est pas un événement. C'est un cap. Et le moment de faire un bilan. Difficile de s'attacher aux réussites, elles sont matérielles et tiennent en peu de chose. Un bon boulot, la fiche de paie qui va avec, la voiture et la série de cartes de crédit, les beaux hôtels pour les vacances et l'insouciance du solde bancaire en fin de mois. On ajoutera quand même du respect suscité, du plaisir trouvé et une dose d'assouvissement de pouvoir, parce que ce sont des réalités professionnelles évidentes, menteur qui prétend le contraire. 3 lignes sont donc suffisantes pour faire un bilan professionnel lors une échéance importante.

Pour le reste c'est plus compliqué. Les expériences personnelles, intimes, impliquent des sentiments et l'impression est toujours la même: on fait du surplace. Certes on avance, on apprend mais un beau jour, lorsqu'on s'arrête on se rend compte qu'on est revenu au point de départ. L'expérience est donc parfaitement inutile, contrairement à celle qui nous occupait dans la première partie de ce post.

J'ai donc eu 40 ans aujourd'hui. C'est quelque chose. J'ai beaucoup pensé à ma mère. 40 ans de souvenirs de son enfant, ce doit être effrayant comme retour en arrière. Rien de triste, juste beaucoup à assimiler. Je l'aime.

En soi je me fiche de passer à la dizaine supérieure. Cela donne même un degré de respectabilité supplémentaire, l'âge étant professionnellement parlant synonyme de sagesse et de savoir.

Je me rends compte depuis quelques temps déjà que je ne suis plus intéressé (hormis la plastique) par les gens qui pourraient être mes enfants (mes fils devrais-je dire ...) mais plutôt par les gens "de mon âge". Et c'est normal bien entendu, de s'entourer de gens de sa génération, avec qui l'on partage sinon les intérêts, l'expérience. Et comme c'est inéluctable et qu'on ne peut pas aller dans l'autre direction, cela ne sert à rien de commencer à se poser un embryon de question. C'est juste qu'on aimerait, à bien y réfléchir avoir un peu mieux occupé ce temps qui file, construit des choses, ne pas en avoir déconstruit d'autres.

La seule chose qui fait frémir est qu'étant donné l'espérance de vie moyenne, j'attaque doucement la seconde moitié de mon existence...

Bilan en demi-teinte diront certains. Pas du tout, je suis plein de bonnes résolutions et je m'y tiens. Ca doit être ça la quarantaine...

samedi 15 août 2009

La tête hors de l'eau


Tout le monde ne se souvient sans doute pas de ce nom Greg Louganis. Pourtant, l'évocation de ce plongeur de haut vol qui se fracasse le crane dans la piscine olympique de Séoul a fait le tour du monde (voilà, je sais que vous savez qui c'est). Le même jour il remporte le concours et la médaille d'Or. C'était en 1988. A l'époque, je me souviens l'avoir pisté sur toutes les chaines de télé tellement je trouvais ce garçon beau. C'était un euphémisme, je pense qu'il était parfait (cf.photo de l'époque). Je ne savais pas qu'il était gay, pas trop que je l'étais non plus d'ailleurs (lol).

La raison pour laquelle je parle de ce sportif est qu'il est l'objet d'un article admirable dans Le Monde de ce jeudi 13 août. Dans une série consacrée aux Ex-stars du sport, M. Kessous (le journaliste) brosse donc le portrait de Louganis. Rarement j'ai été touché à ce point par ce type d'écrit journalistique. Les photos certes dont celle du Louganis actuel "Aujourd'hui la beauté a pris un peu de ventre, les joues sont moins affutées, les cheveux, couleur argent, ont poussé" mais aussi la manière de retranscrire le parcours de l'athlète et la façon dont il vit la maladie qu'est le Sida, maladie qu'il a révélée pensant avoir pu contaminer les autres plongeurs lors de son accident.

Au delà de tout ceci, c'est la réalité d'une seconde vie après le feu des projecteurs qui rend le lecteur mélancolique. Car comment passer de la gloire à l'anonymat? Comment passer d'un entraînement de forçat à "des promenades avec ses 4 chiens" ... j'avoue avoir ressenti de la tristesse pour la situation. Et somme toute, jamais le journaliste ne sous-entend que Louganis ne soit pas heureux. Il relate simlement la vie d'un plongeur qui n'a plus jamais plongé, d'un champion qui n'a pas conservé ses trophées, et sans doute la difficulté de renaître après tout ça, d'autant plus quand on a vécu une enfance faite de violence, viol, racisme ...

Aujourd'hui Louganis est donc comédien, dresseur de chiens, militant etc ... mais si l'on doit retenir deux mots, je dirais simplement qu'il est humain et vivant. Je ne résiste pas à citer de nouveau l'article qui décrit le sportif au temps de sa gloire:
"Greg Louganis était une oeuvre d'art à la peau bronzée, au sourire immuable. Une merveille au talent insolent, au point que ses adversaires, impuissants, ne pouvaient que capituler face à ce monstre de beauté ... Du haut des tremplns olympiques ... la perfection s'appelait alors Louganis"
Le titre "La tête hors de l'eau" et les citations sont extraites de l'article de Mustapha Kessous (c) Le Monde - Jeudi 13 août 2009 "Portraits d'Eté" (j'ai utilisé ce titre car je n'en trouve simplement pas de meilleur)

dimanche 2 août 2009

Make-up

Prendre la résolution de modifier son mode de vie c'est un peu comme décider de se maquiller. La réalité reste la même, on ne fait que masquer quelques traits, essentiellement aux yeux des autres et de son miroir. Mais on ne trompe pas sa propre conscience.
Aussi je me rends compte que je retourne quoi qu'il en soit à la case départ. Il y a peut-être une évolution, je dis bien peut-être, dans la restitution et l'analyse des choses que je me fais à moi-même mais pas dans la réaction, et c'est bien là le problème majeur. Celle-ci reste immuablement la même. Les angoisses ne disparaissent tout comme la rouille ne disparaît que temporairement lorsque l'on repeint une pièce attaquée. Il faut poncer le métal à blanc et soigner le mal la racine afin de partir dans une autre direction, la bonne espérons-le.
Le hasard m'a mis en contact avec des gens bien différents ces derniers temps. Certains soignent leur névrose avec la nourriture, ou pleurent dans leur coin chaque soir, d'autres sont continuellement à la recherche de cette normalité affligeante d'une banalité déprimante, j'en passe ... Finalement je me rends compte que je ne gère pas si mal que ça ... et me sens (parfois) bien comme je suis ;-)
Et je ne remets en cause ni les décisions prises ni celles à venir parce que c'est bien ça qui donne force et courage. Quant à savoir si j'en sortirai vainqueur c'est une autre histoire.

mardi 21 juillet 2009

Deeper and Deeper

En discutant au soleil avec A. l'autre après-midi, je me rendais compte que nous étions finalement ridicules. Avec nos lunettes de starlette (surtout lui...) et nos accoutrements d'adolescents quarantenaires (surtout moi!) je me disais que nous avions peut-être passé l'âge de porter du Superdry et du A&F. Ceci dit, on est comme on est, et c'est bien ce genre de choses qui fait (aussi) notre différence même si je déteste l'idée de devenir pathétique en prenant de l'âge. Le tout est de réussir à passer d'un état à l'autre, acceptable en journée, follasse en soirée. Parfois le contraire, ça dépend. Mais ma réflexion était essentiellement liée au fait que nous sommes tous les mêmes: plus on murit et devient raisonnable, moins on est mûr et raisonnable. Oui c'est une réflexion profonde ^^ Plus on devrait chercher de la stabilité et plus on fait en sorte de se prouver qu'on a encore une valeur sur le marché... Et on ne fait donc que rechercher le contraire de l'utile. Si tant est qu'il faille s'attacher à l'utile, ce qui n'est pas prouvé. Pourquoi? Pour qui? Qu'on me réponde et je ferai en sorte de l'être (utile).
Trève de cynisme. Un long week-end de 4 jours vient de s'achever, pile-poil pour remettre un peu de carburant dans la mécanique qui me semble parfois avoir cent ans d'âge. Sport puisque je vais m'y tenir, amis dont la joie de revoir T. accompagné de S. charmant s'il en est, parisien mais pas trop, propre sur lui, discret et pétillant à la fois. Une bonne pioche. La discussion fut vive et intéressante, à en oublier et abandonner mes projets de soldes de chaussures chez Scapa, c'est dire ...
Sans oublier la fin de la remise en ordre de mon (enfin) chez-moi et l'achat du magnifique miroir qui trônera bientôt au milieu du séjour. J'ai hâte de voir ça.

Voilà, j'ai presque mis en route toutes mes bonnes résolutions, je peux enfin profiter de l'été avant la suite (oui parce que ce n'est que le début hein?). Finalement, la vie, c'est comme aller faire son jogging. Il est compliqué de trouver un rythme mécanique qui n'asphyxie pas les poumons et il faut prendre son temps, faire des pauses, redémarrer, ne pas céder aux alertes envoyées par les muscles au cerveau, persévérer, allonger la foulée, accélérer, ralentir, beaucoup transpirer, se forcer et finalement ça devient presque un plaisir. La fin de la course ne peut pas se conclure autrement que sur l'envie de recommencer bientôt. Peut-être est-ce le secret de tout. Et peut-être aurais-je dû commencer plus tôt.
Aujourd'hui c'est la Fête nationale Belge. Et il nous faut donc terminer par un tonitruant Vive le Roi !!

dimanche 12 juillet 2009

Garden Party

Je suis un être socialement handicapé. Je veux dire par là que j'ai peur des gens, que je suis mal à l'aise dans des réunions publiques, que je ne rencontre pas facilement de nouvelles personnes etc. Et ce n'est pas faute d'en avoir envie, juste cette paralysie dictée par un cerveau quelque peu déficient en la matière. Je mets un bémol en ce qui concerne le travail, lieu sur lequel je peux en général sinon m'en sortir avec les honneurs, du moins donner l'illusion de la maîtrise.
A ce sujet j'étais hier invité à une jolie soirée, organisée pour un motif futile, mais uniquement destiné, dans le chef de nos hôtes, à rassembler autour d'eux les gens qu'ils apprécient. Ce fut réussi, parfaitement organisé, et même si je ne me suis pas beaucoup risqué à aborder les gens que je ne connaissais pas, j'ai passé une bonne soirée. En rentrant, je me disais que définitivement, non, jamais je n'avais pris le risque ni même songé à organiser une chose de ce genre (hormis bien entendu les fois où P. avait organisé les choses lorsque nous habitions ensemble). Et pourtant rien de bien compliqué ni requerrant des facultés extraordinaires. Simplement la peur de mal faire, de rater, quelque chose que je ne m'explique pas.
Dans mes bonnes résolutions, qui consistent je le rappelle à s'occuper de moi exclusivement :o) il y avait 1. mon intérieur, on peut presque barrer c'est fait 2. mon corps arf j'ai effectué mon premier jogging le jour de la réception des travaux, c'est duuuur :-x mais je m'y tiens au moins une fois par semaine pour le moment (aucune condition physique, aucun souffle, aucun muscle bref que des avantages pour devenir un grand sportif ^^ ) 3. mon mental et celui-ci passe par mon entourage, mes amis, mes collègues, ma famille, mes simples copains (voire un sport que je ne fais pas tout seul avec mon lecteur mp3) bref tout ce qui fait que la vie n'est pas (trop) solitaire. Je m'y mets doucement et qui sait, la soirée à thème de folie suivra peut-être :-)

jeudi 2 juillet 2009

Les travaux - c'est fini !

Voilà, depuis ce matin, officiellement, mon chez moi est tout bien tout neuf. Oh il faut à présent que j'investisse un peu dans la déco et le mobilier, mais chaque chose en son temps. Pas de long discours ce soir, chaleur et fatigue obligent. Mais une petite photo comme promis. Ca donne pas grand chose faute de recul mais à comparer avec le "avant". :-))

dimanche 28 juin 2009

Les travaux - épisode 7

Des semaines que je passe mes samedis à arpenter les rayons des magasins de bricolage au milieu des hétéros moyens (ce qui a l'immense avantage de permettre de les rencontrer et les observer du coin de mon oeil impudique :o) ), à la recherche de choses pour lesquelles je ne pensais pas avoir un jour dans ma vie ressentir le moindre intérêt. Et pourtant. Je dois avouer que je ne déteste pas. Certes me faire réveiller chaque matin par une armée d'ouvriers équipés de truelles et de scies circulaires qui déposent chez moi des sacs de 25kg de ciment par demi-douzaines n'est pas un de mes fantasmes. Et retrouver ma quiétude, mon petit chez moi discret, mes habitudes et pouvoir à nouveau recevoir sont mes seules attentes du moment. D'autant que j'en ai du monde à qui montrer tout ça!

Mais j'ai appris beaucoup de choses. Qu'on peut vivre 3 semaines sans douche, que des gens sont très heureux de rendre service dans ces moments là, que c'est bien de ne pas pouvoir rentrer chez soi trop tôt le soir parce que cela permet de faire "autre chose", que la poussière c'est pas toxique ni mortel, qu'on peut se passer de télévision pendant 10 jours sans ressentir le moindre manque et profiter de la douceur de la soirée pour aller se balader et penser en compagnie de son ipod et découvrir notamment l'album que j'ai reçu en cadeau de Chris (merci encore, il est génial), que c'est très sympa de réfléchir à la couleur d'un mur, que finalement à force de dire qu'on sait rien faire de ses mains, on y croit soi-même alors qu'on a en fait même jamais essayé de manier un pinceau, que c'est gai d'apprendre comment on ponce un parquet et pas plus débile que de s'intéresser à la stratégie de communication de la Banque Centrale Européenne ou la construction d'un pavillon pour l'Expo Universelle de Shanghai 2010, que gérer un chantier est au moins aussi compliqué que l'installation d'un nouveau progiciel de paie, que c'est finalement pas grave si ça prend quelques jours de plus qu'annoncé et que le temps passe finalement vite et comme l'avait dit M "Tu verras c'est plus à dire qu'à faire". Cette expérience que j'avais qualifiée de terrifiante s'est finalement révélée très enrichissante tant du point de vue de la connaissance que de mon auto-psychothérapie.

Et passer une grande partie de mon dimanche à nettoyer, aspirer, rebrancher ... m'a mis de très bonne humeur, parce que j'aime le résultat tel qu'il se dessine et que je suis fier de moi (oui et alors? j'ai le droit).

Encore deux ou trois jours de finitions, quelques petites retouches de peinture et ce sera TERMINé ! Et ensuite, c'est décidé, j'économise pour les deux dernières pièces :-)

En attendant de voir le résultat définitif, un aperçu de la chose en plein nettoyage (Dyson inside^^) et en phase de retour à l'utilisation normale ... (salle de bain online dès que le miroir est posé et que la peinture est terminée).

vendredi 26 juin 2009

Man in the Mirror

On est sans doute jamais très original en ces circonstances. Je n'ai jamais été un "fan" au sens premier de Michael Jackson, mais je me rends compte combien tout ce qu'il a fait a baigné mon adolescence et ma vie. J'avais 13 ans quand Billie Jean est devenu le tube planétaire que l'on sait. J'ai regardé ce soir une retrospective de clips sur Yahoo et étonamment, pour chacun d'entre eux, un souvenir ou une grappe de souvenirs m'est revenu. Toutes ces années marquées par les stations FM en quelque sorte. En voyant l'animal se déhancher sur scène lors de la tournée Bad, je me suis dit que c'était quand même un exra-terrestre de génie. Je me souviens de P. qui m'avait dit une fois qu'il était rare d'avoir tant de styles de musique mélangés chez un même artiste (oui P. est musicien). J'ai entendu le même commentaire aujourd'hui à la radio. Et c'est vrai. Du funk mélangé à la guitare de Van Halen, de la soul noire américaine ... et deux morceaux que j'adore littéralement. Another part of me qui est une tuerie en Live et le très émouvant Earth Song. Quelque part, il va nous manquer ...

Another part of me en HQ !!