dimanche 31 août 2008

I need action !!


Mes longues (très longues) réflexions des derniers jours m'amènent à une conclusion temporaire : je m'ennuie. Non pas que je n'aie rien à faire, ne confondons pas tout. J'ai au contraire trop de choses à faire et ne sais jamais par où commencer et m'organiser. Non, je m'ennuie parce que je ne fais rien qui me motive vraiment. Il fut un temps où l'administration d'un site web occupait la moindre minute de mon temps libre. Epoque révolue et non regrettée, là n'est pas la question, mais rien de tel ne comble le vide intersidéral dans lequel je suis plongé. J'ai eu dans ma vie des périodes livres, sorties, ciné, internet... j'en passe et des meilleures ... Rien à faire, il manque cette petite chose qui nous fait nous sentir utiles et/ou heureux.

Pourtant je vois du monde. Pas mal de temps passé ce week-end avec mon meilleur compagnon de misère qui en bave un peu en ce moment. Mais finalement on s'entend bien et c'est toujours un plaisir. Avouons que nous avons des problèmes de luxe ;-) Conversation un peu introspective et intellectuelle, ça fait du bien aussi de réfléchir à voix haute et pas seulement face à un miroir.

Revu aussi le sublime (oui je pèse mes mots) S. cet après-midi même si ce deuxième acte ne fut pas à la hauteur du premier (et de ses attentes disons-le). Qu'importe finalement. Il faut de toute urgence arrêter de paraître, de vouloir être et de vivre pour être aimé, irréprochable et parfait. Je pense que dès que je serai sorti de ce mauvais rêve, et que j'accepterai les choses telles qu'elles sont ou se passent, j'aurai fait un grand pas. Sigmund is not dead bis ;-) Quoiqu'il en soit nous avons papoté sans que je puisse m'empêcher de reluquer son corps parfait du coin de l'oeil. Voilà un garçon bien à tout point de vue, espérons que ce milieu néfaste ne lui fasse pas emprunter des chemins scabreux.

jeudi 28 août 2008

Torturé

Longue discussion avec J. hier soir. Toujours aussi peu clair oserais-je dire, même si le fait qu'il se connecte "exprès pour moi" m'a quand même fait plaisir (pétasse que je suis). Voilà un garçon qui est davantage perturbé que compliqué. Une de mes phrases favorites (piquée à Phil et me concernant) s'applique bien dans ce cas "Les mecs qui ne me prennent pas la tête ne m'intéressent pas". Et bien ici c'est le cas. Je pense que beaucoup auraient fui devant tant de complexité (et je ne vais pas étaler sa vie privée et familiale ici) pas moi, ça ne fait que renforcer le désir que j'ai de le connaître. Je reconnais que tout cela est peut-être vain, qu'il n'en sortira peut-être rien mais qu'importe j'ai du temps et rien de mieux à faire. Même s'il n'en résulte qu'une amitié voire moins. J'ai envie de tenter la chose de m'intéresser pour une fois à autre chose que mon nombril, pour ne pas parler de ce qui se trouve juste en dessous ...
Drôle d'avoir lâché à A. que j'écrivais quelque part. Sa curiosité a été piquée et il voudrait lire. Tss tss poussin va falloir que tu cherches ;o) N'ayant pas le début du quart de la moitié de sa capacité à écrire, j'en ai presque honte. C'est vrai qu'il connaît plein de choses de ma vie et inversement et c'est un des rares trucs que je n'ai jamais abordé avec lui. En même temps il a mieux à faire ces derniers temps.
La bonne nouvelle vient de B. qui a été quasi totalement déplâtré ce jour et pourra pleinement profiter de ses vacances (avec moi) d'ici un mois. Même si j'aurais supporté son handicap par amitié, je ne peux pas dire que j'étais fou de joie à cette idée. Si je n'en suis pas à compter les jours (moi et les vacances ...) je me réjouis quand même de changer d'air et espère pouvoir me déconnecter des tracas tant professionnels que personnels tels que j'ai pu les vivre au cours de ces deux dernières années.

mardi 26 août 2008

Sigmund is not dead

Petite journée à nouveau. Envie de rien, impression que tout m'ennuie. Pourtant je perçois de la gentillesse autour de moi et pas d'agressivité. Je pense que c'est tout simplement la fatigue, le fait d'être depuis des mois sur le pont sans baisser le rythme.

Je disais tout à l'heure à M. que je ressentais le besoin de faire autre chose. Alors je ne sais pas encore bien si cela signifie changer radicalement de voie professionnelle, faire enfin ce qui me plait ou si cela passe par une activité annexe qui me motiverait suffisamment pour faire passer le boulot sinon en second plan, du moins le relativiser. Mais chaque fois que je commence cette réflexion, je bute dès le début: rien ne semble trouver grâce à mes yeux. Je m'enferme donc inexorablement dans cette routine qui me pèse, m'insupporte même. Cette peur constante du changement, cette angoisse devant l'imprévu, la découverte ou encore la rencontre sont un poids de plus en plus lourd à porter. Et participent du même coup à entretenir l'état d'angoisse dans lequel je vis. Et je sais que certain(e)s ne comprennent pas ça, moi même ne pouvant l'expliquer, je ne leur en veut pas. Le fait que je ne me considère pas comme "aimable" (i.e. qui peut être aimé) par les autres n'a malheureusement rien à voir avec leur comportement, mais avec moi-même. D'ailleurs rendons hommage au seul qui ait réussi à me faire temporairement sortir de cette torpeur, Pierre, mais la cure n'a semble-t-il pas eu d'effet à long terme.
Lors d'une longue conversation avec D. au cours d'une journée mémorable, celui-ci m'avait conseillé sa psy(chothérapeute). Arguant du fait qu'il la voyait depuis 15 ans et que celle-ci l'avait beaucoup aidé. Je ne suis pas encore prêt à ça. Et pourtant il se pourrait bien que tout ce que j'attende soit une main tendue.
Pas de news de J. J'ai décidé d'attendre et de faire le mort. Mouais.

lundi 25 août 2008

Réflexions


Il y a des journés où rien ne devrait aller mal et pourtant rien ne se passe bien. Hormis les réunions interminables en tout genre, les frustrations dont j'ai pourtant l'habitude mais qui me piquent néanmoins un peu chaque fois, ce devait être une journée banale.

Et puis non. Cantoné à des tâches sans aucun intérêt, en tout cas à mes yeux car ce n'est pas mon métier, la journée a tiré en longueur. La discussion franche avec le big boss m'a, si pas redonné du baume au coeur, prouvé que mon attitude non-conflictuelle pour une fois, avait été la bonne. Et je me dis qu'il y aura de l'évolution. Tenir bon.

Et puis non. L'absence de nouvelles de J. qui pourtant a désormais reçu tous les signes de mon envie de le revoir malgré tout. Peut-être pas pour le grand jeu comme la fois passée, mais prendre l'air, boire un verre ou que sais-je. Je ne peux m'empêcher de me demander si mon attirance pour lui n'est pas juste dûe à l'excellent moment que nous avons passé ensemble (le pied phénoménal pour citer A.). Et pas uniquement sexuel, voyeurs que vous êtes ;-) Non le pied de rencontrer quelqu'un qui dit des choses qui interpellent, des choses qui touchent, une fragilité sous la carapace, un rire franc et clair, un sourire sincère, des yeux qui pétillent. Et ce regard, sur le pas de la porte quand je l'ai quitté, avec ce malin petit rictus, dont j'ai su plus tard qu'il ne signifiait que le regret de ne pas m'avoir gardé plus longtemps alors que le petit matin allait pointer. Certes alors, je ne savais pas. Il ne m'avait pas dit. Il acceptait simplement la fatalité que je sois de passage. Ne pas trop s'accrocher à ces furtifs sentiments, les laisser dans le tiroir des bons souvenirs plutôt que des espérances pathétiques. Seulement voilà, pour une fois, c'est moi qui ai décidé de forcer la chose. Pas de nouvelles donc.

Discussion avec G. un de mes collègues favoris. Nous ne sommes pas amis, non mais il m'apprécie je pense autant que je l'apprécie. Parce que c'est un professionnel de talent, parce qu'il est toujours drôle et parce que je l'aime bien. Tout simplement. J'essaie toujours de le soutenir quand je le peux. Il écoute, il conseille, il a les mots justes, ce n'est pas la première fois que je m'ouvre à lui et chaque fois il m'a aidé à aller de l'avant. Là encore il a su trouver des arguments à la mesure de mes soucis. Qu'il en soit remercié et que l'on puisse davantage compter sur des humains de cette espèce.

Finalement alors que je termine ce message, je reçois un signe de vie de J. Un peu impersonnel mais c'est le moyen dont il abuse pour ne pas se découvrir. Et je le comprends. Apprivoiser un tel animal me semble long et périlleux mais finalement en regardant ma vie, je me demande si ce n'est pas le mieux que j'aie encore à faire ...

dimanche 24 août 2008

Participe passé

Vu. Ma famille cette semaine. Je tiens le rythme qui consiste à leur rendre visite souvent ces derniers temps. Comme toujours le plaisir fut partagé et intense de se retrouver. Même la pluie, les files interminables sur l'autoroute pour cause de travaux n'aurons pas réussi à gâcher le plaisir.

Reçu. Plein de jolis cadeaux et cartes pour mon anniversaire. Je suis toujours étonné de la justesse des choix de mes amis. Rien ne tombe jamais à côté de la plaque et j'ai été vraiment gâté.
Entendu. Beaucoup de gens au téléphone ces derniers jours. Dont Isa qui semble tout à fait heureuse de sa décision. Même si j'ai des doutes quant aux effets secondaires pour le reste de sa vie, je souhaite bien évidemment qu'elle ait fait le bon choix et que cela change sa vie dans le bon sens. En tout cas chapeau, tu es forte, moi je l'aurais pas fait ;-)
Lu. Que Pierre est en train de plier bagages. Pour la bonne raison, celle du coeur. Tu es venu ici pour moi, il y a déjà longtemps, tu en pars pour un autre, c'est bien. Ca ne m'étonne pas, tu n'es pas de ceux qui se fixent. Certes nous ne nous voyons presque jamais (et pourtant le hasard nous fait quasi cohabiter professionnellement) et c'est bien normal. De quoi parlent deux "ex"? De leur boulot? de leurs aventures et rencontres? Non ça n'intéresse personne. De leurs projets? Non plus puisqu'ils n'ont pas su en faire ensemble. Et pourtant ce départ cadenasse un peu plus une relation déjà terminée depuis longtemps, cela la place plus définitivement encore dans le passé. Je sais que nous nous reverrons dans le futur, car s'il y a bien une personne contre laquelle je n'ai aucun grief et que j'aime c'est bien toi. Ce sera à l'occasion, quelque part. Ce départ me fait finalement prendre conscience de mon propre immobilisme. Prends soin de toi et bonne chance (et l'on se voit avant le grand départ bien entendu ;-) )
Ressenti. Comme un coup de massue, un truc qui nous happe et essaie de nous attirer sous terre. Hier soir, je devais voir J. Il m'avait dit qu'il me contacterait via msn lorsqu'il serait rentré. Et là d'emblée il m'annonce le truc qu'il "faut" que je sache. Il est séropositif. Son attitude tout au long de la semaine m'avait intrigué. Il avait lancé des indices et j'attendais la révélation. Je pense que je savais, que j'avais compris. Mais c'est le genre de choses que l'on refuse de regarder en face à moins d'y être contraint. Forcément ça change la donne. Je ne suis pas un salaud, mais je ne suis pas suicidaire ni fou. Entamer une relation avec quelqu'un qu'on sait potentiellement malade (parce qu'il ne l'est pas comme chacun sait) n'est pas raisonnable. Il le sait, je le sais. je peux lui offrir toute mon amitié, mon soutien mais rien d'autre, c'est comme ça. C'est l'extra-terrestre que je voulais rencontrer, mais comme tous les extra-terrestres, il doit s'en retourner sur sa planète. Il n'y a rien que je puisse faire à ça. J'ai eu envie de pleurer hier soir. Non pas pour un amour déçu, je ne suis pas amoureux de lui, j'aurais aimé pouvoir envisager de le devenir, mes détracteurs les plus solides auront compris la différence ;-) Mais pour le gâchis, pour lui. Il ne demande rien, juste qu'on le laisse tranquille, avec sa douleur. Je lui en ai voulu quelques minutes, parce qu'il ne me l'avait pas dit avant. Et puis, j'ai réfléchi, je ne sais pas comment je ferais moi à sa place. Donner des leçons est facile quand on est pas dans le sujet. J'ai passé la nuit avec lui, comme avec beaucoup d'autres et je n'ai pris aucun risque, comme toujours. Statistiquement, j'en ai surement rencontré d'autres qui ne connaissaient pas leur état ou n'en ont jamais rien dit. Donc je ne crains pas pour ma propre santé, merci le latex... Nous sommes tous potentiellement sujets à un nombre incroyable de problèmes de santé, en équilibre sur un filin tout au long de la vie, seule diffère sa largeur et la force du vent qui menace de nous faire tomber. Ceci dit je ne suis pas de ceux qui souhaitent provoquer les bourrasques, mon côté terre-à-terre en toutes circonstances me sauve donc la mise.

vendredi 22 août 2008

Satisfaction personnelle



Discussion avec une future collègue qui est née le même jour que moi mais un an plus tard.

Moi "Nous sommes nés le même jour"

Elle "Vraimeeeeent ??? Incroyaaaaable !!!!" "Mais tu dois être bien plus jeune que moi!"

Moi (inside) Yesssssssssss

Ouais il m'en faut peu et alors? ;-)

jeudi 21 août 2008

Special Kind of Feeling

T'ignorer? Tout de suite les grands mots. Je me terre et m'enfuis dans le travail pour ne pas penser à ma vie.
Wow celui là il faut le ferrer non?
PS 100% Pure Belgian Music !!




dimanche 17 août 2008

39


Non ce n'est pas le nombre de médailles remportées par l'équipe olympique belge (qui pour le coup fait le même résultat que Laure Manaudou, ce qui semble pas mal lorsqu'on écoute mes chauvins compatriote journalistes français ... enfin je parle de Laure Manaudou quand elle nage, pas quand elle montre son cul à la planète entière, là apparemment elle a du talent). Fin de l'aparté.

Une journée de plus, une année de plus. 39 ans aujourd'hui. Alors ça fait quoi? Ben euuuh. Ca fait rien quand un collègue de 35 ans pense que je suis plus jeune que lui ah ah ah ;-)
Sinon c'est l'occasion de parler à ma mère qui m'amène pour une rare fois au bord des larmes en me disant qu'elle se souvient de ma naissance, que cela fait si longtemps mais que cela reste si clair à son esprit. Et je ressens cela comme une nostalgie du temps qui passe, inexorablement. Je l'aime de tout mon coeur, bien plus que mes mots ou visites ne peuvent le laisser imaginer. D'ailleurs j'irai la voir vendredi et passerai du temps avec elle.
L'occasion aussi de recevoir une multitude de messages, cartes réelles ou virtuelles, sms, appels téléphoniques ... J'ai eu droit à tout. Maman, Chris ma soeur et ses filles, mon autre Chris, Isa (courage pour mercredi!), Bertrand, Alex, Pat, Anne, Kat' ... soyez remerciés du fond du coeur de cette petite attention finalement si importante. Les petits présents aussi qui m'ont touché ou beaucoup fait rire (Mais oui, Bodyguard reste un film culte à posséder :o) ).
Et puis la journée fut apparemment bonne pour d'autres... j'attends les détails! Oui je suis une vilaine curieuse.
Enfin, j'ai reçu des nouvelles de J. l'extra-terrestre. Joli message dans lequel je comprends à demi-mot que bien entendu il veut me revoir, mais que dans sa période de "coeur d'artichaut" c'est dangereux. Belle maladie que voilà. A suivre assurément. Que dire de plus que son souvenir m'obsède depuis deux jours? Ceux qui me connaissent auront compris.
Avoir écrit ces quelques lignes m'a redonné un peu de gaité, je me suis senti déprimé toute la journée. Sans doute penser à ceux que j'aime est-il salvateur.
En illustration, une de mes cartes d'anniversaire :o)

samedi 16 août 2008

E.T.

Il fallait bien que ça arrive. La rencontre avec un Extra Terrestre.
Hier soir, après de longues et vaines tentatives d'organiser l'une ou l'autre rencontre foireuse, je tombe sur J. qui m'invite à passer chez lui. J'accepte bien entendu, comme toujours non sans avoir "vu" à quoi il ressemblait. Surprise, il est plutôt mieux que sur les photos, ce qui n'est généralement pas le cas, j'imagine que nous essayons tous de cacher les vilains défauts qui nous défigurent et essayons de nous avantager si tant que cela soit possible en bons humains que nous sommes ... finalement. La soirée peut être qualifiée de grandiose et je le quitte au petit matin après avoir longuement discuté avec en tête le désir de le revoir aussi vite que possible. Extra Terrestre il l'est à mes yeux tant il me semble différent de la collection (infinie) que j'ai commencée. Son regard sur le pas de la porte alors que la nuit devient moins noire me dit que "peut-être" cette fois les protagonistes sont sur la même longueur d'onde. Persistance rétinienne.
La compagnie de mes deux trublions favoris n'a pas chassé ces images et idées de mon esprit tout au long de la journée. Las, mon sms de ce jour lui disant que j'espérais le revoir très vite n'a pour le moment pas suscité la moinde réaction...

mardi 12 août 2008

Poulet aux prunes


Une BD qui se déguste.
J'avais entendu beaucoup de bien sur Marjane Satrapi, une scénariste iranienne qui écrit et dessine en noir et blanc. Je sais à présent pourquoi.
Voilà un conte tout à fait original sur un musicien qui, ayant cassé son instrument favori et ne réussissant à le remplacer, décide de se laisser mourir.
Au delà de la fable, de la relation entre l'artiste et son instrument, on est plongé dans l'émotion tout au long de ce livre. Il est assez rare que la Bande Dessinée y parvienne à ce point. On n'oubliera pas l'évocation des événements politiques en Iran à la fin des années 80 qui participent au réalisme de l'histoire. A se procurer d'urgence !

dimanche 10 août 2008

Ben, Jerry et Quinoa


Non ce ne sont pas les prénoms de mes amants du week-end ;-) mais le menu de ce soir, en la charmante compagnie renouvelée de A. Ces rendez-vous sont devenus réguliers et je dois l'admettre bien agréables. Nous parlâmes mecs, sexe (comme toujours!), amour bien entendu mais aussi et plus largement de la vie, nos attentes, nos espoirs. Et force est de constater que le chemin demeure long et accidenté. En même temps, quand je regarde le nombre de mecs que je connais et qui vivent la même situation, c'est relativement alarmant. Je faisais la réflexion à A. qu'hormis une ou deux exceptions qui ne méritent même pas la citation tant elles furent brèves, je n'avais, depuis la fin de mon histoire avec P. eu aucune relation "sérieuse", ne serait-ce que de quelques semaines. La simple joie d'attendre un coup de fil, de se donner rendez-vous dans un resto ou de choisir un film ensemble. Et A. d'abonder dans mon sens. Lui non plus. En même temps je suis difficile et je revendique la liberté de choisir et de refuser d'être mal accompagné comme le dit le dicton. A bon entendeur ;o). Loin de me mettre la pression ou de me déprimer ceci n'en reste pas moins ... fatiguant. Et triste quand même.

Le show médiatico-politique a débuté à Pekin et plutôt que d'avoir envie de vomir devant le spectacle, j'ai décidé de rester stoïque, indifférent mais ne manquant pas de donner mon opinion dès que le sujet sera abordé. La Chine renie constamment les droits de l'homme et il faut bien que cela se dise et se sache, si beau soit le feu d'artifice et si disciplinés soient les figurants. Rien d'autre à ajouter sur le sujet, ah si! Bush, Merkel, Brown et consors ont tous reçu le Dalaï Lama ...
Nouvelle semaine de 4 jours seulement, avec la satisfaction de retrouver ma meilleure collègue, celle que je souhaite à tous d'avoir tant elle est professionnelle, gentille, efficace et indispensable. En un mot formidable comme je le lui ai dit. C'est ça aussi le boulot.

jeudi 7 août 2008

I never wanted to use macramé to kill!


Journée mi figue mi raisin. D'un côté une visite toujours sympathique au Parlement Européen bien que Ghost Town à cette époque de l'année. Suivie d'un déjeuner avec N. ancienne boss et pour autant véritable presqu'amie (c'est une nouvelle catégorie dans laquelle je mets les gens qui sont plus que des connaissances mais pas encore de ceux à qui je raconte mes états d'âme ou mes aventures sexuelles :o) ). Bons souvenirs, bon riz sauté aux légumes, bons plans pour l'avenir.

Puis retour à la réalité du boulot chiant de recrutement. Un moitié-fou qui se prend pour un artiste puis un juniorissime déguisé en collégien anglais arborant la plus affreuse cravate que j'aie jamais eu l'occasion de voir. Tout cela a eu le mérite de nous faire rire. Mais n'a pas fait avancer le Schmilblick. Il faudra donc recommencer demain et sans doute les jours suivants.

Enfin ce soir un sympathique dîner en compagnie de Divine et John Waters dans Polyester. J'avais eu l'occasion de voir le début de ce film en "Odorama" il y a quelques années chez mes parents. Je dois dire que j'ai bien ri aux pitreries des acteurs et au n'importe quoi élévé au titre d'art. Le tout en compagnie du non moins sympathique A. Bref soirée réussie. Et un vendredi qui précède le week-end qui précède lui-même une semaine de 4 jours ne peut être que bon :o))

mercredi 6 août 2008

Qui a étudié la courbe de Laffer?


Mais qu'est-ce que je vais bien pouvoir inventer pour pressurer un peu plus les contribuables? se demande chaque matin le (enfin la) Ministre des Finances? Histoire de contribuer un peu plus à la gabegie généralisée, érigée comme mode de fonctionnement national, ou pire de combler le trou danaïdesque de la Sécu? Voilà, ça y est, Eureka! je vais taxer le pauvre étudiant qui revend ses CDs sur eBay (je sais que je schématise mais j'aime les raccourcis abrupts et rapides)

C'est un fait. Les particuliers qui vendent sur eBay ou insèrent des liens promotionnels sur leurs blogs génèrent des revenus qui pourraient avoisiner les 5 milliards d'Euros dans les 5 ans. Alors certes, c'est tentant pour le pouvoir toujours à la recherche de deux sous pour faire un franc d'aller puiser dans cette manne.Dès lors, le plan pourrait consister à taxer à la source les ebayeurs français (ouf!) à hauteur de 13% qui incluerait taxes et prélèvements sociaux. De quoi bien entendu "aider la France à rattraper son retard numérique" comme pour la vente de musique dématérialisée par exemple ... (c'est du second degré hein? ;o) )


Je fais un rapide calcul : 5% du prix pour mettre en vente sur eBay, plus 5% de commission sur le prix final + 5% de commission si on me paye via Paypal + 1€ pour que Monsieur eBay-Paypal me vire mon argent + 13% de taxes et prélèvements à venir ...

Tiens finalement je vais jeter mon CD, c'est pas très écolo mais finalement ça me coûtera rien...
Merci à l'excellentissime Blog Ecotidien via Yahoo! pour l'illustration!

mardi 5 août 2008

30

Une rencontre qui mérite sa place ici.
Quelque part dans la riche province campagnarde (ou est-ce la campagne provinciale?) flamande aux portes sud de Bruxelles. Un couple (d'hommes bien entendu) qui présente la particularité d'afficher une différence d'âge assez étonnante de ... 30 ans. Soit respectivement 57 et 27 ans. Choquant pour le commun des mortels j'imagine.

Je me suis bien évidemment posé la question de ce qu'ils pouvaient vivre ensemble. Et la seule réponse que j'ai pu trouver ne me convient pas : ils s'aiment. Parce que tous les clichés sur la recherche du père, ou celle du fils ... certes. Mais l'attirance pour un homme plus jeune ou au contraire un homme plus âgé existe tout simplement. Et il suffit de se "promener" un peu dans le milieu (et d'ailleurs est-ce plus fréquent chez les homos que les hétéros? pas si sûr ...) fut-il virtuel pour s'en rendre compte. La chose qui m'a le plus marquée est la peur presque panique de M. de perdre son jeune compagnon. Il sait que plus le temps passera et plus il lui sera difficile de le garder à l'abri des regards. D'ailleurs c'eut été dommage, l'objet étant digne de contemplation ...

samedi 2 août 2008

Le Combat Ordinaire Tome 4

Quatrième (et dernier) tome de cette série de l'excellentissime Manu Larcenet. "Planter des clous" en est le titre. Manu est devenu papa tandis que le chantier naval où son père a travaillé ferme et licencie ainsi ses ouvriers. Une histoire banale certes (enfin disons que nous pourrions tous avoir la même famille, les mêmes soucis...) mais c'est cela qui la rend extrèmement attachante, criante de vérité. On est parfois triste ou ému mais ce qui ressort le plus est la grande tendresse que l'on ressent pour Manu et sa famille.
L'occasion de relire l'entièreté de la série ou de se la procurer d'urgence pour ceux qui ne l'ont pas encore ;-)