mercredi 31 décembre 2008

365 jours et deux heures plus tard



Hé oui ce blog vient de fêter il y a deux heures ses 1 an !!

Finalement je me surprends (encore un peu) moi-même. Plus de 150 messages dans l'année soit une petite moyenne de 3 messages par semaine. Pas mal. Loin de moi l'idée de prétendre que ceci fut utile ou intéressant, c'était une démarche purement égoïste, elle le reste. J'y ai pris du plaisir, en ai retiré des réflexions qui j'espère me font avancer, et ai, à ma manière lancé des messages à mes quelques lecteurs. Je pense les identifier tous ou presque.
Le blog est finalement un support adapté à tout ce qui ne peut passer par le dialogue. Et l'on peut diversifier ses écrits à l'infini. Sans se soucier de l'impact.
Certes ceci est parfois une source d'angoisse. Et si quelqu'un lisait et prenait mal l'une ou l'autre chose? Bah tant pis.
J'essaie aussi de ne jamais me retrouver dans l'obligation de publier quelque chose. Après tout cela ne doit pas ajouter aux nombreuses charges de la vie quotidienne.
Me sentant souvent mauvais ou inintéressant, j'ai commencé à lire de nombreux blogs et je suis devenu fan de certains. La sensation de suivre la "vie" de gens que je ne connais pas et ne rencontrerai sans doute jamais. Mais à qui je dédie un clic hebdomadaire avec grand plaisir. De même, l'aspect créatif de certaines pages me laisse rêveur. Choix des polices, des couleurs ou de la disposition des posts, cela permet d'exprimer quelque peu sa personnalité (la mienne étant chiante, carrée, et à l'opposé du sexy je le sais bien ;-) )
Après la déferlante des blogs "ados" il me semble que le support tend à une certaine maturité, se bonifie avec l'âge même si tout cela (j'inclus les facebook, twitter et autres myspace) participe d'une certaine futilité...
Tiens en parlant de futilité, et si je changeais de couleur? ;-)
Allez bon c'est pas tout c'est réveillon ce soir. Pas de dinde au menu, y a eu dindon hier. Tendre et chaud à point.
Juste le temps de souhaiter à mes lecteurs, fidèles ou arrivant ici par hasard ainsi que ceux qui ne viendront jamais (et j'inclus même les dirigeants chinois, nord-coréens, Bush, Sarko et Sego, ainsi que le 1.343.098 ème premier ministre belge parce qu'il ne faut pas être trop léger un soir de nouvel an et ne pas oublier le monde dans lequel on vit) une merveilleuse année 2009, pleine de joie, bonheur, amour, argent, travail et de souhaits qui se réalisent.
Bizatous

mardi 30 décembre 2008

La der des der

Voilà, dernière journée de travail de 2008 ter-mi-née. Comment ne pas se retourner sur cette année ultra riche en événements en tous genres?

D'abord les résolutions. Si je n'en prends jamais en ce qui concerne mon "moi" je m'oblige toujours à ne pas les négliger au boulot, après tout c'est d'abord un lieu de discipline et de contrainte (positive s'entend). il faut donc faire en sorte de s'y adapter au mieux.

Donc pour 2009, je vais tâcher d'être positif et d'avoir du recul sur les choses. De ne pas remettre en cause les idées de certains uniquement parce qu'elles viennent d'eux ;-) et de mener ma barque vers là où j'ai envie qu'elle se dirige. Oui car si j'accepte sans sourciller la contrainte de me lever chaque matin pour gagner mon salaire de demi-ministre (il fut un temps où je gagnais le double ...) je n'en demande pas moins le privilège de ne pas m'en rendre malade comme ce fut le cas parfois cette année et de pouvoir exprimer des souhaits voire des choix.

Somme toute je suis obligé de reconnaître que j'ai beaucoup grandi (vieilli?) cette année -professionnellement parlant. Plutôt bien intégré et respecté, poil à gratter voire langue de pute politiquement incorrecte et droit au but, je n'en pense pas moins avoir tiré profit de cet état de fait. Agiter le cocotier est (presque) toujours positif si tant est qu'on ne fasse pas tomber le singe assis en son sommet. D'autant plus si on fait les choses soi-même ou du moins si on a su démontrer sa capacité à les faire, avant de les faire faire par d'autres. Il ne faut rien d'autre pour être accepté à sa place, même dans les hautes sphères hiérarchiques. Recemment encore j'ai pu observer la discipline qui régnait suite à la petite remarque (certes sèche et tout à fait dégueulasse mais justifiée) que j'avais faite. Oui, je travaille sur le fait que parfois on ne m'aime pas et que je m'en bats les couilles (scusez le vocabulaire). Et ça c'est très nouveau. Et prometteur.

Quelques jours de repos et on remet ça pour une nouvelle année de folie! ;-)

lundi 29 décembre 2008

Bienvenue dans le Marais

Hugo, le jeune homo découvert dans le premier tome de cette série a bien grandi. Il a 20 ans et part faire ses études à Paris. Paris, la ville des tentations pour le jeune gay provincial qu'il est. Grâce à son cousin chez qui il loge il découvrira le monde (fascinant ;-) ) des saunas, backrooms et autres petites choses qui font que les homos ont une vie distrayante (comparé aux hétéros soit dit en passant :p )


Le style de Hugues Barthe est toujours aussi convaincant et la "connaissance" de la chose est indéniable. Je suis intimement persuadé que tous ceux qui ont vécu l'une ou l'autre des situations s'y retrouvent (notamment l'énumération des rencontres un peu bizarres et fantasmes spéciaux auxquels nous avons tous été confrontés qui m'ont bien fait rire :o) ). Néanmoins , je reste un peu sur ma faim comparé au tome 1. L'absence de fraîcheur liée aux émois et questionnements adolescents y est sans doute pour quelque chose.
Et finalement loin de constituer une énumération fastidieuse de clichés et portraits types, il faut bien reconnaître que le livre reflète assez parfaitement le microcosme gay que nous fréquentons chaque jour ...

Hugues Barthe - Bienvenue dans le Marais

dimanche 28 décembre 2008

Numeric World II - Le retour de la vengeance


Alors si la première partie avait pu s'apparenter à une promenade de santé ... la seconde a été un cauchemar :-((
Pas moyen de raccorder ce p*%?#@$ de décodeur numérique correctement. D'abord j'avais tenté le schéma TV + Lecteur-Enregistreur DVD + Magnétoscope + Décodeur. Grand fou va! Présomptueux! Voire vaniteux.
Tout simplement impossible, je pense avoir essayé toutes les combinaisons possibles. R I E N ne marche.
Exit le magnétoscope. De toute façon je m'en servais plus, et puis j'ai acheté un truc qui va bien justement pour le remplacer. Pire j'ai pas de cassettes utilisables :-)))
Là ça fonctionne. Enfin presque car j'ai pas le son :-D
Je déclable, je recable ... Hourrah !! Voilà le son. Ah bah oui mais du coup mon décodeur est plus raccordé donc pas de TV numérique.
Ca craint. Si on avait été au mois de juillet, avec la fenêtre ouverte, je crois que l'on aurait retrouvé l'ensemble du matériel quelques mètres plus bas sur le trottoir.
Je reprends les guides de montage. Le hic est que pour chaque appareil il y a un guide et que les schémas sont différents :-s Logique hein?
Je recopie une explication pour le fun et l'exemple littéraire

Cet enregistreur prend en charge les signaux RVB. S le boitier décodeur peut émettre des signaux RVB raccordez son connecteur PERITEL TV TV SCART à la prise LINE 1 / DECODER puis placez "entrée line 1" sur RVB sur l'affichage de réglage "video in/out". Consultez le mode d'emploi fourni avec le boitier décodeur

Et je fais quoi moi connard depuis des heures hormis consulter les modes d'emploi ??? Et je trouve bien entendu pas de réglage vidéo in/out nulle part ni même de chtruc qui s'appelle TV SCART ...
Finalement. J'ai pris le schéma le plus simple, j'ai branché, tout éteint et rallumé (des fois que ça fasse du bien au système lol). Et ben ... ça fonctionne. Pourtant ce schéma là je l'ai testé 20 fois et rien, nada, niet, nothing nichts ... Et là pif paf pouf, ça marche.
Bon ma première déception est que je ne peux plus utiliser ma télécommande Syno Kivabien aérodynamique et que je dois utiliser la daube fournie avec le déconneur :-((
Autre chose, je lis qu'on ne peut pas enregistrer une chaine numérique lorsque qu'on ne la regarde pas. Pfffff j'avais moins de problèmes et de stress avec ma vieille Syno de 11 ans d'age, toute analogique et non-LCD qu'elle fut.

M'enfin, je suis moderne à présent... L'année prochaine, j'installe un home cinema! ;-)

samedi 27 décembre 2008

Numeric Boy


L'année 2009 sera numérico technologique ou ne sera pas.

Décidé à entrer dans la danse et remiser enfin ma vieille télé mathusalienne (11ans ...) et timbre-postèque (55cm) ainsi que mon magnétoscope (Oui Môssieur j'ai encore un truc à cassettes) j'étudie depuis plusieurs jours des concepts divers et variés aux noms barbares tels que HDMI, LCD ou Plasma? telle est la question, ou encore Megahertz, temps de réponse et autres dpi. Bref j'y connais rien et ça me gave. Hier donc direction le Syno Center en face de chez moi. Oui tant qu'à changer autant ne pas se priver et y aller à donf.

- Bonjour Monsieur je voudrais une nouvelle télé (notez l'assurance)
- Bonjour cher client riche, non touché par la crise ambiante (c'est vite dit!) et en bonne santé et crétin à souhait pour investir dans nos produits de haute qualité mais désespérément chers. Quel genre de télé?
- Euh un écran plat
- A quelle distance regardez vous la télé cher client?
(Hum le voilà déjà qui entre dans mon intimité ... j'aurais dû aller chez Liphips, ils sont plus discrets!)
- Disons de là (plic-ploc je me déplace)
- Et bien j'ai exactement ce qu'il vous faut! ...
Bingo, je savais bien que Syno était un choix judicieux
... Le SYNO KDL32-6700-WDX-NV4-789000-RTDx-NV- Série 2
- Hum ça a l'air bien
Et le vendeur de m'expliquer chacune des composantes de la référence. Chez Syno ils ont des gens qui sont payés à inventer les nomenclatures à n'en pas douter :o)
- Vous avez la télé numérique ou analogique?
"la prise est dans le mur" ne me semblant pas une réponse digne de mon air supérieur et de mes hautes études, je fais comme si de rien était et réfléchis rapidement.
- J'ai le câble
- J'entends bien ... mais c'est important de savoir quel cable
- Euh ... (Diantre il est coriace le Synonien!)
- Avez-vous un boitier de votre cablo-opérateur?
Ouf sauvé
- Non rien de tout ça j'en suis certain.
- Alors analogique, donc ce modèle convient parfaitement pour les deux systèmes.
Chic un problème de réglé.
- C'est ce qu'il vous faut, je regarde si nous l'avons en stock?
- Moui mais ça coûte combien? lancé-je si tant est que le temple de la consommation SYNO accepte de parler de ce détail.
- 749 € (il n'ose pas ajouter "seulement")
- Gloups oui en effet ça a l'air très bien ... euh ... mais bon allons y puisque c'est le modèle qui me va. Et avez vous la chose qui enregistre mais sur Disque Dur?
- Nous avons LE modèle qui convient à merveille avec l'écran que vous venez d'acheter (ben il le dit alors voilà c'est fait).
Ca a l'air de tout faire y compris les croque-monsieur les soirs de grande détresse, il ne m'en faut pas plus, je prends.
- Voilà très CHER client 1049 euros et 50 centimes. J'ai beaucoup aimé les 50 centimes. Et ça inclut la taxe de recyclage, comme si je devais me donner bonne conscience.
Dieu Visa sauvez moi du pêché.
Cric-crac c'est emballé et posé sur la banquette de la MB (qui correspond d'ailleurs parfaitement au pigeon qui va dépenser ses économies chez SYNO :o) )

Tout à coup je me rends compte que ça ne suffit pas. Il va falloir déballer, cabler et raccorder, bref faire fonctionner les choses. Soyons clairs. Je déteste faire ça. Ma dernière install a été faite par P. à qui j'ai demandé sur un ton laconique depuis la pièce d'à côté "Alors Mamouuuuur, ça maaaaarche?" Implication maximale comme à mon habitude.
Je sors les modes d'emploi (disponibles en 453 langues y compris le coréen et le swahili, ça va être utile) les kilomètres de cables (sueurs froides, ils sont tous différents) et les accessoires divers. Assis au milieu du salon, seul dans le froid avec la nuit qui tombe. J'aurais dû faire un don de 1049 Euros et 50 centimes à l'armée du salut.
J'installe (plutôt facilement) et cable sans trop de problèmes les choses et j'allume. Tatatatata ... Le Dieu image est avec moi Alleluiah ça fonctionne.
Impossible par contre de faire fonctionner l'enregistreur-lecteur-graveur-grille-pain ... Je désespère, jusqu'à ce que je retrouve un cable oublié dans la boite :o) qui me permet d'enregistrer et visionner mes premières images.

Engaillardi par cette réussite de haut vol, je me décide aujourd'hui d'aller chercher un décodeur numérique chez Voo. Oui Voo aussi stupide que soit le nom est celui de mon cablo-opérateur. Le vendeur de chez Syno ne me l'a que trop conseillé, "il faut passer à la télé numérique".
Chose faite, pour une centaine d'euros (on en est plus à ça près hein?) j'ai le précieux boitier. Avec une troisième télécommande et de nouveaux cables. Et en lisant les instructions de mon ami Voo ... je me rends compte que je dois ... recommencer mon cablage de zéro et tant qu'à faire l'entièreté de la mémorisation des réglages et chaînes :-((((((
Une demi journée de perdue re- :-((((((
Bon ben on f'ra ça demain.

mercredi 24 décembre 2008

Joyeux Noël


Titre hautement créatif. Mais de circonstance. Une année de boulot presque terminée ce jour. Enfin on ira bien lundi et mardi pour préparer la rentrée et faire un peu de rangement mais l'essentiel est derrière nous.

Comme d'habitude je ne fais rien en cette soirée de réveillon. Je ne me verrais pas y participer. Quoique. En bonne compagnie, comme celle de D. par exemple s'il n'avait pas eu la stupide idée de partir en vacances le jour où nous nous sommes croisés. Ou une bonne compagnie toute simple avec mes amis. Mais il est vrai que c'est une fête qu'on ne partage pas vraiment en dehors de la famille. Peu importe, ça ne me manque pas et les occasions sont nombreuses. Néanmoins je me pose toujours la question de ma sociabilité en ces occasions là. Même A. par exemple que je considère comme l'exemple même de l'asociable passe les fêtes en famille et/ou avec ses amis. Comme quoi on voit mieux la paille que la poutre. Comme chacun sait.

Mais ce n'est pas du tout la tristesse qui domine mon esprit ce soir. D'abord parce que le boss aujourd'hui a fait à quelques uns d'entre nous une bien belle surprise qui m'a beaucoup touché. Ca fait du bien, même si la reconnaissance diffusée avec la régularité d'un compte-goutte c'est bien aussi. Là, un semi-remorque en une seconde, c'est comme une grande claque qui vous projette à terre et vous empêche de vous relever. N'empêche que je suis content hein? ;-) (on va faire chauffer la Visa hihi)
Ensuite parce que demain je serai en famille et que cela me fait bien plaisir. Y compris la famille recomposée de ma soeur d'ailleurs. Même si la présence d'étrangers me met mal à l'aise, cela fait justement partie de la vie sociale dont je parlais plus avant.
Et puis j'ai quand même fait des efforts pour les gâter cette année, en tout cas ma mère à qui j'espère faire honneur et qu'elle comprenne si besoin est les sentiments que j'éprouve pour elle.

Pour finir Joyeux Noël à tous :-)

lundi 22 décembre 2008

Les copines chez Com.com

Com.com est quand même assez gaie. Entendez par là (par où? elle était facile) que nous sommes quelques copines ayant pour point commun de ne pas trop s'intéresser aux rondeurs de la standardiste. Par contre, l'ouvrier torse-nu en été sur le toit d'en face ... hu hu :p

Normal on travaille dans la com. Et dans la com, il y a plein de copines. Il paraît. Ce doit être la sensibilité artistique ou créative. Tout ce qui me décrit quoi :-o
Il y en a pour tous les goûts. Des copines chez Com.com. Des grands des petits, des gros, des minces et même des hypertrophiés du muscle qui passent 3 soirs par semaine à soulever de la fonte. Evidemment celui-là on a parfois envie de le coincer derrière la photocopieuse histoire de tâter ça de plus près. Mais pas de ça chez com.com. Pas de couples, pas de sexe, surtout pas beurk. Par contre, entre copines, on se raconte. Plein de trucs, et on glousse près de la dite photocopieuse justement. Tout le monde fait semblant de pas savoir qui est quoi. Ca nous amuse. Sauf quand certaines réflexions qui se veulent drôles tombent à plat, très plat et font moyennement plaisir. Genre "on va pas jouer les vieilles tarlouzes" (je ne me sens pas visé) ou bien "on va pas recruter que des pédés" (là un peu plus). Mais c'est pas grave. Nous les copines, on sait d'où ça vient et un jour on lui collera une plainte du collectif des folles pour discrimination à ce connard. Ouais faut pas nous énerver hein? Les copines peuvent devenir très grincheuses si on les cherche...

Sinon nous les copine son aime parler chiffons. Pas un jour sans que nous ne commentions le nouvel achat de l'un "j'adooooooore tes chaussures" "ooooh la belle chemiiiise". Et chez com.com, tout le monde aime les fringues, ça nous donne des sujets de conversation infinis.

Bref chez com.com, les copines ont une place bien à part, assez invisibles ou plutôt ignorées mais nécessaires. Oui on est "tolérant" chez com.com. On a des blancs, des noirs, des arabes, des métis et quelques pédés. Donc tout va bien. Même des femmes à des postes à responsabilité. Waouh. Rien à dire chez com.com on a le sens de la diversité!

samedi 20 décembre 2008

Le retour à la terre T5 - les révolutions


Un nouvel album de Manu Larcenet est forcément un événement. Ce dessinateur est un génie. Avec son complice Ferri ils ont l'art de faire passer une vraie émotion, ce petit quelque chose indéfinissable, la vraie marque de fabrique de la série Le retour à la terre.

Dans ce nouveau tome, manu regarde grandir sa fille qui commence à parler (j'adore la planche de dialogue avec Madame Mortemont :-) ), construit une chatière (hilarant) et reçoit son ami Ferri chez lui à la campagne. Bref un nouvel épisode qui n'a rien à envier aux précédents, la même tendresse et une fine analyse de la société et de soi. Indispensable aux fans et aux autres.

Le retour à la terre, Tome 5 : Les Révolutions

dimanche 14 décembre 2008

Money mania chez Com.com




Chez Com.com on a embauché une directrice des gros sous. Arrivée en direct de Newport Beach. A moins que ce ne soit de Malibu, je sais plus. Elle est bien la directrice des gros sous. Chaque matin, on a droit au résumé depuis la veille au soir. Des fois que ça nous intéresse. Et souvent, comme pour les soap, on a droit à une rediffusion en journée. La rayure sur la portière de la voiture, l'aspirateur de table qui est cassé, l'endroit où elle fait les courses, ses ennuis administratifs, bref tout ce qui nous donne envie de lui confier nos sous. Enfin les sous de Com.com. Ca met de l'ambiance, finalement ça a son charme.

Parce qu'ils en ont un peu quand même chez Com.com. Et qu'il fallait bien une pointure pour les gérer. Elle a des sous-directeurs de gros sous et des adjoints aux petits sous qui gèrent tous les sous. C'est pour ça que ça fonctionne si bien les sous chez Com.com. Dans les sous-directeurs, il y a le spécialiste du "on paye pas". C'est une manière comme les autres de participer à la collecte des gros sous pour Com.com. Mais bon, ça énerve tout le monde quand on paye pas. Les gens qui vendent et ceux qui ont besoin d'acheter chez les gens qui vendent, qui du coup ne vendent plus puisqu'ils ne sont pas payés. Pas simple non plus d'être sous-directeur des sous chez Com.com

D'ailleurs des fois, quand Com.com a gagné des très gros sous, ils en distribuent un peu à tout le monde. Ca arrive en fin d'année. Et la fin d'année .... c'est main-te-nant huhu. oui parce que somme toute Com.com est quand même assez généreuse avec ses fidèles soldats helvétiques.

jeudi 11 décembre 2008

Alex et la vie d'après


Une double bonne nouvelle. Une BD "intelligente" et gratuite. Intelligente et écrite sur commande pour l'association belge exaequo par un scénariste belge Thierry Robberecht et un auteur français, l'excellentissime Fabrice Neaud. Celui-ci s'était fait remarquer en publiant son "journal" sous forme de BD, une première qui lui a valu tous les honneurs de la critique (que je n'ai pas lu personnellement mais je compte en faire l'acquisition très prochainement, c'est presque en commande ;-) ).

La BD est téléchargeable gratuitement sur le site de l'association (il suffit de cliquer).

C'est instructif, bien écrit et dessiné, touchant et vrai.

Voici le pitch de la BD, je n'en dis pas plus
Alex est un jeune homosexuel. Suite à un rapport sexuel à risque, il découvre sa séropositivité. Cette nouvelle va bouleverser sa vie…. Sa rencontre avec différents personnages va lui permettre, malgré des moments de désespoir, de trouver une nouvelle façon d’envisager l’avenir.

mercredi 10 décembre 2008

My Company dot com


Voilà 18 mois que je suis entré chez Com.com avec plein d'attentes et d'espoirs. J'allais être le bras droit, que dis-je l'articulation vertébrée du grand manitou. Com.com est une boite moderne et pas moderne à la fois selon qu'on la regarde ou qu'on y est. Le grand manitou aussi, moderne dans ses paroles, parfois moins dans ses actes. Disons qu'on est un peu pareil et qu'on a autant peur de perdre notre place, et envie de se battre. Sauf qu'il va pas essayer de prendre la mienne si tout le monde a bien suivi :o)

Com.com est une boite enviée, respectée, jalousée. Et je suis fier d'en faire partie, surtout à ce niveau (hihi). Même si à l'intérieur, Com.com est nettement moins lisse et fluide qu'elle n'y parait. D'ailleurs chez Com.com il y a plein de petites familles. La famille manitoriale étant de loin la plus importante et ancienne. Ca a son charme d'ailleurs. J'ai longtemps cru en faire partie pour finalement me rendre compte de mon erreur. J'en ai été vexé puis j'ai oublié. Finalement sans le vouloir, je m'aperçoisque par certains aspects je l'ai rejointe. De par la proximité que j'entretiens avec certains membres de la fratrie.

Chez Com.com il faut parfois faire attention à son cul. Histoire qu'on vous plante pas un couteau dans le ... dos (je vous ai eus hein?). Mais bon pour le moment je m'en tire plutôt pas mal, personne n'ose. Je sers au pire de punching ball mais comme j'en suis conscient, c'est pas bien grave. Même pas mal :-))

Oui parce qu'il faut bien quelqu'un qui amortisse les crises d'hystérie des uns et des autres, surtout des uns d'ailleurs. Personne n'amortit les miennes par contre. Quoique.
Chez Com.com on a des con...sultants. Et même des gourous. Ils sont dangereux, surtout quand ils vous hypnotisent pour mieux exploiter vos faiblesses. Mais ils savent comment vous retenir. Décidément Com.com sait bien s'entourer.
Il y a aussi des amis de 20 ans chez Com.com. Pas forcément à leur place, mais ils en ont une (de place) et ils la gardent. "je suis l'ami de 20 ans du grand Manitou". Evidemment ça en jette.
Chez Com.com on est parfois mis dans une boite, dont on ferme le couvercle, afin de vous empêcher d'en ressortir. Mais arrive u moment où la boite étant trop étroite, il faut de l'air, de l'air à tout prix.
Com.com sait gâter ses collaborateurs. Voitures puissantes allemandes, remboursements de frais, avantages divers et même du chocolat à la Saint-Nicolas. Décidément on sait vivre chez Com.com. Parfois, la fratrie se déplace pour déjeuner et on est invité. Le manitou, des gourous et certains de leurs fidèles y sont conviés.
On embauche aussi pas mal. La crise? Com.com ne connait pas! Mais parfois on se vautre dans le choix. Certains le disent pourtant qu'il faut pas embaucher tous le scandidats sur des critères plus que subjectifs ... Mais on écoute pas. Car chez Com.com on a l'habitude de faire ce qu'on veut. Ensuite, on peut toujours se séparer des malheureux. On se bouscule pour venir travailler chez Com.com. Quand même.
On ne part pas de chez Com.com. En tout cas "pas comme ça". C'est parce qu'on est mauvais ou qu'on a une offre irrésistible. Mais on ne va jamais chez la concurrence. Ils sont tous nuls, comparés à Com.com.
On est tellement bien chez Com.com, gentils, disciplinés, on écoute et on reste en rangs. On ne perturbe pas l'ordre établi. Enfin jusqu'à ce que ...
;-)

samedi 6 décembre 2008

Où on va, papa?


Je ne regarde ordinairement les prix littéraires que du coin de l'oeil, laissant aux autres le loisir d'acheter chaque année le Goncourt ou l'Interallié, tellement je trouve écoeurant le marketing autour de ces livres (rien à voir avec la qualité des ouvrages bien entendu). Au mieux acheté-je l'un d'eux pour mon père s'il montre de l'intérêt pour l'une de ces lectures.
Je viens de faire une exception pour le Prix Femina de cette année, au vu du buzz assez phénoménal que ce bouquin a créé, et notamment les commentaires plus que positifs entendus dans mon entourage proche.
Jean-Louis Fournier est un auteur prolixe. Je pense avoir lu quelque chose de lui il y a quelques années. Mais celui-ci est tout simplement admirable.
Ca parle de quoi? JLF a eu trois enfants dont les deux premiers sont handicapés. Et ce livre est une lettre à ses deux fils, lettre qu'ils ne liront jamais, le premier étant décédé et le second dans une institution spécialisée "avec un cerveau de paille".
Tout au long de la lecture (au plus 3 heures, j'ai terminé à deux heures du matin parce que c'est un bouquin qu'on ne lâche pas) j'ai été partagé entre plusieurs sentiments. La révolte contre l'injustice d'avoir deux enfants handicapés, l'admiration pour ce père qui a dû et doit encore porter ce fardeau, l'amusement du "politiquement incorrect" qui effleure parfois le discours et finalement l'affection qu'on ressent pour JLF et ses enfants. Parce que la totalité du livre n'est qu'un immense cri d'amour pour ces enfants qui jamais ne le comprendront ni ne le rendront à leur père. Je trouve aussi admirable le détachement dont il fait preuve pour refuser la condescendance et la pitié. Et forcer les autres à ne pas rester indifférent à cela.
Parce que nous sommes tous les mêmes. Nous avons peur de la différence. Et commencer toutes ses phrases par le mot tolérance n'est que le symptôme d'une intolérance profonde "Il est handicapé/noir/pédé mais je l'aime bien" est finalement le début de la discrimination. Et Jean-Louis Fournier ne dit rien d'autre avec tout le talent dont il se révèle capable.

Où on va papa ? - Jean-Louis Fournier

jeudi 4 décembre 2008

Down to Earth

C'est toujours quand on fait le plus de choses qu'on en a le moins à raconter ... Je suis donc débordé de toutes parts et les journées ne sont jamais suffisantes. Le travail encore et toujours. Quelques extras également mais rien qui ne mérite d'être raconté ici. Par dessus tout la sensation de se rapprocher du vide intersidéral à une vitesse impressionnante. Alors que la vie ne devrait finalement être faite que de satisfactions, elle se révèle en fait une longue attente et une glissade irrémédiable vers le je ne sais quoi.
Avec l'envie de tout envoyer balader parfois même si cela tient de tout sauf du raisonnable. Et puis finalement revenir à la réalité, croire qu'il suffit de pas grand chose pour que tout s'arrange. Parce que c'est bien ça qui nous fait tenir. Se dire que demain, tout à l'heure peut-être, tout peut changer. Somme toute les petites satisfactions, les amitiés, les éclats de rire et les gentillesses diverses ont marqué ces derniers jours. Et le boulot quoique étouffant me donne lui aussi des raisons d'espérer ...
Je retrouve ces derniers temps mes sales manies qu'on appelle "procrastination" (Merci à Phil de m'avoir un jour expliqué ça) et qui en ces périodes chargées me donne l'impression du crash inévitable. Le fait que je ne sache pas gérer ça et ma concentration est quand même un véritable handicap. Et la réapparition des symptômes ou disons plutôt le fait de les laisser reprendre le dessus n'est jamais un très bon signe.

jeudi 27 novembre 2008

Ken je t'aime

En voilà une déclaration.
Elle s'adresse à un auteur que je lis depuis toujours, enfin peut être pas toujours mais trèèèèès longtemps, depuis que j'achète des livres je crois. Je ne sais pas combien de bouquins ni de pages l'énergumène a écrit mais j'ai TOUT lu . J'ai toujours aimé lire mais je me demande si ce n'est pas l'objet que je trouve jouissif plutôt que son contenu. Je n'emprunte pas les livres, je les achète, et ne les prête jamais ou presque ...
En ce moment je lis donc un roman de Ken Follett et j'adore. Cet auteur a le don de me faire revenir aux livres chaque fois que je les délaisse trop longtemps. Il suffit que je lise quelques pages et la magie opére, je suis prêt à dévorer la suite, et tout ce qui me tombera sous la main par la suite.
J'ai d'ailleurs tellement conseillé cet auteur que tous mes amis, famille et connaissances diverses ont lu. Et aimé. Je ne connais personne par exemple qui puisse dénigrer le chef d'oeuvre qu'est "Les Piliers de la Terre". Un ouvrage magistral (1300 pages quand même) mais une lecture qui devrait être rendue obligatoire.
Je suis tellement accro à cet auteur que je me suis déjà demandé ce qu'il se passera à sa mort, lorsqu'on attendra plus de nouvel opus à venir ....

mercredi 26 novembre 2008

Dérapage(s)

Mauvaise semaine. Lundi soir c'est B. qui cumule les pépins qui m'appelle à près de minuit pour que je le conduise aux urgences après une chute sur le verglas précoce. Bilan rassurant, ce n'est qu'une (grosse) déchirure musculaire. J'en suis quitte pour une nuit quasi blanche, n'ayant rejoint mon lit qu'à 4 heures du matin. Je suis content d'avoir fait ma b.a. et le bon samaritain (encore une fois) mais j'en paye les conséquences depuis lors, difficile de récupérer.
Aujourd'hui c'est moi qui ai dérapé verbalement. A raison je n'en doute pas. Mais avec la mauvaise personne. Et le fait de l'avoir "collé au mur" ne me sert à rien, je m'étais juré de ne plus jamais perdre mon sang froid. Too bad. L'histoire s'est terminée dans la plaisanterie sans apparent dommage mais je m'en veux. Même si j'étais à bout.
Décidément la fatigue et le stress ne me vont pas bien ces derniers jours et me prodiguent de bien mauvais conseils.

lundi 24 novembre 2008

How go you? By foot!


Après les aventures jouissives de Robert ayant acheté un téléphone portable, que pouvait-il se passer dans la vie des Bidochons? Les voilà ... internautes. Le 19ème album de la série vient de sortir et c'est à mon avis l'un des plus réussis, digne des meilleurs tomes de la saga. Certes je suis un fan conquis et donc jamais déçu. Mais celui-ci est quand même de haut vol. Robert qui surfe, envoie des mails (à mourir de rire) attrape un virus et répond aux vendeurs chinois de sacs Vuiton!
Et tu connais un pharmacien américain toi?
Bref pour les fans et les autres, rien à ajouter sauf qu'il faut absolument acquérir cet album !!

samedi 22 novembre 2008

Tout cela devait mal finir

Je vois depuis quelques temps un charmant couple (de garçons) de la riche et résidentielle ville de W.
Et nous nous entendons bien. Sorties, bars, alcool (mais pas trop!) et ... le reste. Voici quelques temps une première altercation eût lieu dont je fus bien malencontreusement le centre. L'un reprochant à l'autre de m'accorder plus d'importance qu'à lui-même. Une fois le calme revenu, nous reprîmes nos joyeuses activités.
Las ... hier soir nouveau dérapage pour le même genre de remarque prononcé par l'un. Me voilà pris dans une querelle violente verbalement, on en vient aux mains. Je n'ai pas d'autre solution que de fuir cette scène, non que mon intégrité physique fusse remise en question (je ne suis pas partie prenante de la bagarre encore heureux!), mais parce que ça me saoule (grave) et que ne voulant pas les problèmes chez moi, j'en ai encore moins envie lorsqu'ils se produisent chez les autres ;-) .
Hormis l'anecdote force est de constater que 3 est et restera toujours 2+1 ... La suite pour le grand mathématicien que je suis s'écrira donc 3-1=2
PS Je suis vachement fier de la photo illustratrice :-s

dimanche 16 novembre 2008

15


Le roi des Belges (et non pas le roi de Belgique, nuance!) vient de fêter ses 15 ans de règne. Je me rends compte que j'aime bien la Monarchie. Certes la belge n'est pas très glamour et plutôt un peu poussiéreuse mais il en émane une sorte de rassurance et de quiétude. Dans ce pays quelque peu bousculé par les extrémistes séparatistes, la royauté reste le point d'ancrage nécessaire à la stabilité politique.
La discretion du souverain et la gentillesse de son visage en font un être profondément aimé et respecté par ses sujets, qu'ils soient Belges ou étrangers comme moi.
Vive le roi !

samedi 15 novembre 2008

Celbrity killed the cat


Secrètement je crois avoir toujours été fasciné par l'infime partie de la population que j'appelle les VIP (vi aïe pi), cela exerce sur moi une attraction certaine, plus qu'une curiosité (ne confondons pas tout, je ne parle pas de fascination pour le people à la Voici ou Closer, je parle "en général" des personnes reconnues). Cela n'a guidé aucun de mes choix personnels ou professionnels, quoique travailler dans la Com' implique irrémédiablement de faire partie de ce sérail, même de très loin. Je croise donc de temps à autre des gens que l'on qualifie de "connus" ou de ceux "qu'on voit à la télé" (et même des vachement célèbres des fois)

Mais il est des situations cocasses qui révèlent (une fois encore) mon affligeante médiocrité. Lors du diner avec B hier soir, je lui faisais part de mon énième rendez-vous avec H. charmant quarantenaire que j'ai rancontré, vu et revu depuis quelques semaines (le garçon en question étant "en couple" il n'est pas utile de spéculer sur l'évolution de ma relation avec lui ;-) ). B. grand connaisseur de la chose identifie immédiatement celui-ci comme étant un musicien célèbre dans sa partie, un des meilleurs apparemment. Bien entendu, je n'avais même jamais entendu son nom et sans doute encore moins ses interprétations. Du coup, hier soir en le revoyant et bien qu'il n'ait rien changé en rien, je le regardais un peu différemment. Je suis décidément une nouille affligeante ...

mardi 11 novembre 2008

De l'utilité du blog


Je viens de recevoir la note qui me permet de disposer (à moi tout seul) de mon nom de domaine célèbre s'il en est ;-) si joliment réservé par Co'.

Je me pose donc depuis quelques jours la question existentielle de savoir si je vais ou pas continuer à bloguer et de quelle manière. Halte au suspense, la réponse est oui. Mais je me demande bien entendu ce "à quoi ça sert". D'abord les lecteurs ne se bousculent pas. Mais après réflexion, quel intérêt pour un inconnu de lire ce genre de prose? Aucun. Dans ma quête j'ai retourné un peu le web ces derniers jours pour lire des blogs "comparables" j'entends par là en évitant ceux des adolescents pré-pubères qui mettent en ligne les "fotos de la meilleure copine qu'ils kiffent tro grav" (j'ai du mal à écrire cette langue pardonnez-moi) et ceux très pros qui se consacrent à un sujet sérieux ou à une revue de l'actu. Non j'ai lu des blogs qui parlent des gens qui les écrivent, de leurs vies, de leurs attentes. La plupart sont bien entendu pédés parce que c'est bien ça qui m'intéresse (bah oui quand même).

Du coup mes réflexions ont évolué. Au lieu de me demander si je vais continuer à coucher péniblement quelques posts inintéressants (après tout comme il n'y a pas de lecteurs je ne fais de mal à personne ;-) ) je me suis intéressé au contenu même des blogs. Et là j'ai reconnu plein de mes amis. Qui n'ont pas grand chose à dire, qui n'ont pas de mec ;-), et qui extériorisent leurs pensées sur ce genre de support (parfois avec beaucoup de talent que je qualifierais d'écrivain). Et finalement c'est bien ça l'utilité, pouvoir accoucher de quelque chose qu'on ne dirait pas ou du moins pas de la même manière. En espérant parfois que ce sera lu, souvent que non. Et je me dis que l'exercice, au delà d'essayer de construire un court texte m'a quand même permis d'exprimer certaines choses que j'avais en moi depuis trop longtemps.
Et de remercier ceux et celles qui par leurs commentaires m'ont parfois beaucoup plus aidé qu'ils ne l'imaginent.

lundi 10 novembre 2008


On a beau être régulièrement considéré comme un paradis sur terre, le cliché parfait avec plages de sable blanc, soleil et mer turquoise, on n'en est pas moins fragile et impuissant face aux éléments. Ainsi je lis avec stupéfaction que le premier pays victime du réchauffement climatique sera l'archipel des Maldives. Ces 1200 îles dont le plus haut point culmine à 2m30 au dessus des océans ne pourront rien faire pour lutter contre la hausse du niveau des océans (provoquée rappelons-le par la fonte des glaces de l'Antarctique elle-même causée par l'activité humaine via les rejets (entre autres) de CO² ).
D'un seul coup ce problème dont on nous rebat les oreilles devient on ne peut plus concret. Un pays va purement et simplement disparaître si l'on n'inverse pas le cours des choses. Celui-ci est emblématique mais je ne peux croire qu'il n'y en ait pas d'autres. Nous approchons donc lentement mais sûrement de l'heure de vérité.
Pragmatique et prévoyant, le président de ce pays a décidé de consacrer les milliards des recettes du tourisme à l'achat de terres en Inde et au Sri Lanka. L'Australie devrait suivre. Histoire de "reloger" ses habitants une fois que les eaux auront submergé l'île à jamais.

Rien n'est encore irrémédiable et il semble urgent de ne plus attendre ...

samedi 8 novembre 2008

Happy day, Happy life


Une soirée très réussie. J'avais rendez-vous hier soir avec P. (pour ceux qui ne suivent pas, le seul qui a le qualificatif de "ex" dans ma vie, celui avec qui j'ai eu une vraie histoire (d'amour oui) pendant plusieurs années). On ne s'était pas trop vu depuis deux ans, seulement croisé étant donné la proximité de nos lieux de travail. Et finalement "en raison des circonstances" il était bien normal que l'on se voie pour de bon. C'était simplement le bon moment pour ça.

Le temps a passé très vite tant nous avions de choses à nous raconter. Je suis assez admiratif de sa sérénité et de son calme, de sa maîtrise et de sa gestion des événements. La fermeté avec laquelle il a tout balayé, le matériel et tout le reste pour repartir sur des bases neuves et solides ne peut que susciter l'approbation, et l'envie. Franchement. Je ne dis pas cela car il passe parfois par ici ;-), mais parce que je le pense. Autant je le voyais sans cesse emprunter de nouveaux chemins plus ou moins étroits et cahotiques, autant cette fois j'ai eu l'impression qu'une vraie autoroute s'ouvrait devant lui. C'est très étrange de bavarder ainsi pendant des heures avec quelqu'un dont on connait chaque centimètre carré et se rendre compte qu'on découvre encore des aspects inconnus de la personnalité. C'est un peu comme si le vernis qui le recouvrait et le rendait opaque par endroits avait fini par voler en éclats et révélait la vraie nature oubliée depuis trop longtemps.

Finalement les nouvelles bonnes ou mauvaises n'avaient plus tellement d'importance, l'essentiel était le futur et le nouveau départ. Tout ceci est terriblement excitant et très prometteur. Un lever de soleil.

En rentrant chez moi le soir j'avais le sourire aux lèvres. Parce que je suis fier et heureux qu'il fasse partie de ma vie.

jeudi 6 novembre 2008

They had a dream

L'Amérique d'Obama, (le nouveau président pour qui débarque de Saturne) a quelque chose de fascinant. D'un côté l'audace avec l'élection d'un président hors normes et de l'autre, le puritanisme et le conservatisme religieux de l'interdiction du mariage homosexuel.
Je précise que je ne suis pas favorable au mariage gay. Je n'y suis pas défavorable non plus, je m'en tape. Je ne revendique rien et surtout pas le droit de "pouvoir vivre comme les hétéros". Voilà qui est clair. Ces gays qui participent à la farce et dont le mariage n'aurait besoin que d'une robe immaculée pour faire vrai me donnent envient de rire ... et me font fuir. Mais chacun son truc. D'ailleurs j'en connais, ils ont même fait leur voyage de noce et je ne parle tout simplement pas de ça avec eux pour ne pas qu'on se fâche ;-). Bref.
Ce qui est intéressant, c'est de regarder les statistiques. En Californie les démocrates arrivent largement en tête et c'est cet Etat qui refuse le mariage homosexuel. Ce combat est celui des démocrates face aux (baptistes) républicains depuis des lustres. Et plus surprenant encore, plus de 70% des électeurs noirs déclarent avoir voté contre cette possibilité, l'institut de sondage expliquant ce rejet par le fait que cette communauté est très pratiquante. C'est aussi la religion qui guide parfois les racistes de tout poil avec des slogans aussi intelligents et profonds que "Dieu est blanc" ... Un des préceptes de la Bible, celui qui recommande de ne pas faire à son prochain ce que l'on ne voudrait pas subire a tendance à être oublié ....

mercredi 5 novembre 2008

And the winner is ... !

Je me suis beaucoup intéressé aux primaires américaines, essentiellement démocrates. La raison, oserais-je le dire à présent est que je suis grand fan des Clinton et donc supporter (lointain certes) d'Hillary en son temps. Hormis cela, j'avoue que la victoire d'Obama est un non-événement tant elle était prévue et prévisible. Et parce que l'on doit se rassurer, Obama ou McCain, McCain ou Obama cela ne va pas changer notre vie. La différence sera sans doute notable en politique intérieure américaine (où après des années très à droite et très religieuses on en revient à un centrisme qui colle plus à la réalité du pays), nullement en ce qui concerne la politique internationale, au moyen orient par exemple. Qu'on se le dise. Et les médias qui ont présenté Obama comme un pacifiste versus un McCain va-t'en guerre sont des menteurs et des manipulateurs. Le discours est différent, les intentions (quasi) identiques. Cela dit, il n'en reste pas moins que l'investiture d'un noir au poste politique le plus important du monde est quand même quelque chose de notable. Encore que. Je me bats (verbalement) pour qu'on ne parle pas de tolérance mais d'indifférence envers les gays, je me dois de répliquer mon discours en ce qui concerne la couleur de peau. Enfin je dois dire que j'ai été un peu gêné ce soir en regardant les infos à la télé et en entendant un noir exprimer qu'il appartient désormais à la race supérieure (sic). Je trouve ce propos largement déplacé et ose espérer que ce n'est que le reflet d'une infime minorité. Il ne faut certes pas nier l'oppression subie par les noirs en Amérique (tout comme celle subie par les Juifs pendant la seconde guerre mondiale ou plus généralement toutes les atrocités vécues par les peuples Kurdes, Arméniens, Bosniaques ou Rwandais) mais éviter à tout prix d'en faire un argument marketing voire, pire, la justification de certains actes ou pensées...
Quoiqu'il en soit, l'élection d'un jeune président neuf à la tête de la première puissance mondiale est de bon augure pour essayer de faire bouger les choses sans être (encore) englué par les théories des appareils et de l'administration. Je lui souhaite bonne chance comme nous tous je crois car la tâche s'avère gigantesque.

dimanche 2 novembre 2008

Dans la peau d'un jeune homo

Ce livre n'est pas une vraie Bande Dessinée, je le qualifierais plutôt de "réflexion mise en dessin".
L'auteur Hugues Barthe dit avoir eu l'idée de ce livre lorsqu'il a eu connaissance des statistiques de tentatives de suicide chez les adolescents, ces dernières étant nettement plus nombreuses chez les homos que chez les hétéros. Et d'en conclure très vite que ce n'est pas l'homosexualité qui en est la cause mais bien l'homophobie...
On trouvera donc un grand nombre de situations que nous avons TOUS (enfin les pédés :o) ) vécues lorsque nous étions ados ou jeunes adultes. Le fantasme, l'attirance du mâle, l'insulte gratuite, les vestiaires du cours de sport (hum), la bonne copine, les questions relatives au coming out etc....
Bref c'est criant de vérité, touchant et extrêment juste. L'auteur sait bien de quoi il parle à l'évidence ;-). je recommande également la lecture de son blog notamment la page d'accueil très drôle en hommage/référence à Marjane Satrapi (dont j'ai parlé ici). Et si j'ose le dire, je trouve moi aussi qu'il ya des similitudes dans le dessin ^^
A se procurer d'urgence !!

dimanche 26 octobre 2008

Barbarie

Je suis toujours extrêmement choqué de lire ces histoires sordides évoquant les maltraitances d'enfants, enfin dans certains cas on devrait parler de tortures infligées par les parents à leur progéniture. L'affaire qui revient à la Une est celle du "petit Marc" qui a été battu à mort par son beau père pour une raison inconnue, hormis le fait que ce dernier était héroïnomane, cocaïnomane et grand alcoolique, excusez du peu. Le nombre de fractures et de brûlures retrouvées sur le corps laisse imaginer le calvaire que cet enfant a vécu.
Du coup toute la famille était au courant de ce qui se passait, enfin j'ose espérer qu'elle ne connaissait pas les détails sinon j'en déduirais qu'elle a participé au meurtre. Il s'avère que l'assistante sociale fait partie des accusés, coupable de ne pas avoir alerté les services sociaux alors que tous les signes de la catastrophe à venir étaient visibles.
Bref ce gamin qui n'a même pas eu le temps d'atteindre l'âge de comprendre les choses a payé de sa vie. Et le procès va s'attacher à trouver au dégénéré qui lui a servi de bourreau des circonstances atténuantes comme d'habitude ... Drôle de conception de la justice.

Grrrrrrr %#!?@!!


Je suis une nouille abjecte.

Hier je me rends à mon rendez-vous shopping/papote/matage avec Isa. Je marche avec entrain, bien décidé à ne pas être en retard. Je manque de me faire renverser par un molosse, plutôt gentil du reste, qui ressemble à un labrador autant que je m'y connaisse. Mes yeux remontent le long de la laisse, trouvent la main ... et arrivent sur un sourire pepsodent amusé... Je le connais. Lui aussi manifestement. Mais qui il est, son prénom, est-ce une connaissance pro ou perso (hum hum) je ne sais pas. Le trou noir. Je sais juste qu'il me plaît terriblement et qu'il a un physique et un charme qui me donnent envie de le haïr. Alors n'importe qui de normalement constitué aurait tenté d'en savoir plus, ou joué l'assurance. Non j'ai continué mon chemin. En me retournant je suis tombé à nouveau sur son sourire et il m'a lancé un "ça va?" voyant que je ne le reconnaissais pas. J'ai répondu oui et fait un signe montrant que je me souvenais finalement de lui. Ce qui n'était évidemment pas le cas.

Depuis lors tout m'est revenu, qui il est et les circonstances de notre rencontre. Ce qui me choque et me fait réfléchir au delà de l'anecdote c'est mon incapacité à communiquer, à faire demi tour pour aller lui dire bonjour, échanger 3 banalités, lui proposer un café. Bref ce qu'un humain non névrosé est censé faire dans ce genre de situation. D'autant qu'il venait de donner tous les signes positifs qu'on peut espérer recevoir. Je me suis tout bonnement enfui. Et qui dit fuite dit peur.

Il reste du travail ...

dimanche 19 octobre 2008

Autumn leaves

Grande joie de retrouver Bruxelles le dimanche. A vrai dire la ville me manque dès que je la quitte trop longtemps. Longue balade sous le soleil encore chaud. Un dernier soupçon d'été bien agréable en somme. Et puis ces couleurs, les feuilles tombées à terre, j'aime décidément beaucoup. Ces longues périodes de calme et de solitude sont devenues indispensables pour faire le vide, se resourcer et se préparer au tumulte professionnel. ceci dit je me trouve extrèmement calme et détaché depuis mon retour de vacances. Nul doute qu'elles furent profitables.
Rencontré J. ce samedi, par hasard. C'est toujours agréable de revoir les anciens collègues avec qui on a eu des affinités. Nous travaillons finalement dans le même cercle sans jamais nous croiser mais l'entente reste franche et cordiale. Ce retour vers le passé a fait repoindre une petite nostalgie comme toujours. Ce fut néanmoins bien sympathique cette discussion à batons rompus. La fin de journée fut plus scabreuse et après deux chapelles malheureuses et beaucoup de temps perdu, j'ai fait la connaissance de JF ... intéressant. Dieu seul sait si je le reverrai un jour mais les circonstances font que tout ceci restera un peu différent de ce que nous avons l'habitude de vivre. Et je me suis fait surprendre par ma propre audace à sonner chez lui alors qu'il dormait depuis un petit moment. En dehors de toutes les convenances que je m'oblige à respecter et pour voir de plus près à quoi ressemblait la chose. Aucun regret pour le coup. Néanmoins je ne suis pas dupe et je sais que ce qui nous a rapprochés au milieu de la nuit n'est jamais transposable à J+1. Dont acte.

lundi 13 octobre 2008

Journée de reprise. Ni triste ni enthousiaste, mais content de retrouver la "vie normale" et le boulot, si important à mes yeux. Et mes collègues dont certains étaient visiblement ravis de me revoir. La masse de choses à faire me fait un peu peur même si le stress n'a pas (encore) réussi à me gagner. De toute façon je dois me concentrer sur le reste de ma vie.
Drôle cette discussion qui m'est revenue à l'esprit ce soir. Nous parlions, il y a quelques semaines lors d'une soirée mêlant le professionnel et le privé de ce que nous faisions "en dehors" du bureau. L'un participe à l'organisation d'un festival de cinéma, l'autre prend des cours de chant, la troisième enseigne le stylisme et le dernier fréquente une salle de sport. Force est de constater que dans ce genre de conversation je n'ai rien à dire. Jusqu'à peu, je ne pouvais même pas parler de mes vacances c'est dire. Non que je me sente malheureux loin de là. Juste envie d'élargir l'horizon quelque peu étroit que je me suis trop longtemps imposé.

dimanche 12 octobre 2008

Allahaısmarladık Türkiye

9 nuits et quelques heures plus tard, me voilà de retour dans la vraie vie. Content de me retrouver chez moi également car les hôtels présentent cette caractéristique de rétrécir au fur et à mesure du séjour (surtout quand ils ne sont pas avares dans le kitsch ;-) )
Beaucoup de repos, très peu de contraintes, bref ce qu'il convient d'associer au mot vacances. Cette partie de la Turquie est jolie, propre, les gens y sont chaleureux et accueillants, la nourriture délicieuse, le tout dessiné pour le tourisme de masse qui offre l'avantage d'être accessible à chacun d'entre nous ou presque. J'ai respecté mes engagements de lire les livres et magazines emportés et me suis astreint à un minimum d'exercice, natation ou marche chaque jour. Par contre, honte à moi, je n'ai regardé les engins de torture de la salle de sport que de très loin... :-x
Et je n'ai même pas ressenti la tentation de me connecter afin de lire mes e-mails pro ou perso. Dix jours loin d'un PC ça fait du bien aussi (même si l'allumer fut une des premières choses que je fis en arrivant :s )
Pour le reste ... soleil (et observation en règle de quelques beaux spécimens) au bord de la piscine.
La cohabitation avec B. fut facile comme prévu même si nous avons chacun nos habitudes de célibataires et que les concessions sont parfois nécessaires. Mais c'est aussi une manière de se remettre en question que de partager son intimité pendant quelques jours.
Somme toute ce fut un séjour très réussi et j'en garde une impression plus que positive. L'envie de recommencer bientôt. Et j'ai pris beaucoup de temps pour moi, réfléchir à ma vie, à la direction que je souhaite lui donner en tous points. Parce que le temps passe vite et qu'il faut veiller à se booster ou se ralentir avant que les événements ne nous y obligent. Reste à voir comment ceci va se matérialiser dans les jours et semaines à venir.
Pour qui a déjà vu mes Nike et reconnaît cette partie de la mer Egée, voici la preuve que j'y étais.

jeudi 2 octobre 2008

Congés annuels


La maison sera fermée jusqu'au 13 octobre pour cause de congés annuels. Faudrait pas que mes 3 (2?) lecteurs soient perturbés par l'absence prolongée de signe de vie sur ce blog ;o)
J'ai passé une bonne partie de la journée à préparer mes affaires, trier, enlever, remettre, retrier ... bref je passe toujours un temps bête ave ce genre de détails, comme avec tout le reste. Mais j'y suis parvenu, un peu angoissé néanmoins d'avoir oublié quelque chose. lol
Je ne suis pas "extatique" à l'idée de ces vacances contrairement à certaines années. Je suis par contre plus que content de ne pas partir seul. A vrai dire si tel avait dû être le cas, je pense que j'aurais renoncé cette fois. Ou alors j'aurais fait autre chose. Mais le sea-resort de luxe seul, ça le fait définitivement pas. Par contre, l'idée d'un transat au soleil, lunettes sur le nez et écouteurs aux oreilles me réjouit au plus haut point. J'ai même pris une bonne résolution, tester les machines barbares de la salle de sport. Oh my God! Enfin réponse à mon retour pour savoir si j'aurais eu le courage ;-)
Pour le moment, je vais essayer de cumuler quelques heures de sommeil, le taxi devant passer me prendre à 3.30 du matin, oui mais quand on est motivé, on ne compte pas :-)

Back soon ....

mardi 30 septembre 2008

Branle-bas de combat



Beaucoup trop de dossiers à terminer, de mails à traiter, de paperasses à trier, de gens à rencontrer.
Encore une journée de boulot et ce sera le break. Et dans deux jours je serai prêt à prendre mon avion. Ouf. j'en ai bien besoin. je pense avoir légèrement présumé de mes forces à reculer sans cesse le moment de faire cette pause. Mais je me connais, l'idée d'être absent du bureau m'est insupportable, perte de contrôle, d'information et donc de pouvoir. Mais je gère ;-)D'autant qu'encore une fois je m'autocongratule sur les résultats atteints et me dis que je ne m'en suis pas trop mal sorti. Quoiqu'en disent les fâcheux que je n'écoute de toute façon pas (plus) et que je méprise en souriant. Finalement il est des personnages face à qui la zenitude est la seule arme et contre lesquels il ne sert à rien de lutter, tant la finesse de leur psychologie leur permet d'enfoncer encore plus l'aiguille là où ça fait mal, là où cela provoque une éruption hystérique en ce qui me concerne. Exercice pratique demain.Ces dix jours de recul vont être avant tout l'occasion de réfléchir sur moi et mon avenir. Je veux quoi? où? dans quel but? Tout ce que j'ai envie de contrôler et que je subis depuis un moment.
Ce qu'on appelle "crise financière" dans les médias me mettrait sur la paille si je devais vivre de mes rentes. Je viens de perdre plus de 80% sur certaines valeurs ... Et pourtant je suis résigné et me surprends à ne pas en être plus ennuyé que ça. Peu importe. L'avenir est de toute façon pavé d'obstacles, celui-ci n'est que mineur. Et pour faire oublier le tout j'ajoute des images du très bel endroit dans lequel je vais passer mes vacances. Il y fait 30° en ce moment :o)



samedi 27 septembre 2008

Win-Win

Voilà mon nouveau sujet de réflexion :o)
Comment faire qu'en toute occasion le résultat soit gagnant pour toutes les parties impliquées? Alors au boulot c'est relativement facile. Hormis les cas où la décision doit être prise "parce que c'est comme ça" on peut toujours discuter, négocier et trouver une solution qui satisfasse tout le monde. Et d'ailleurs sans vouloir me vanter, je me trouve assez fin négociateur ou plutôt manipulateur. Faire admettre le mal en ayant pré-dessiné le pire reste une de mes spécialités. Me concernant il en va de même, j'arrive toujours à me fâcher "pour l'exemple" en sachant que je n'essaie que de retourner les décisions en ma faveur. Faites que mes supérieurs ne lisent jamais ceci :o)
Mais pour le reste? Comment faire en sorte qu'une situation personnelle soit acceptable par les deux parties? Je ne trouve pas la réponse. Je suis sans cesse en position de gagnant ou perdant... Plutôt perdant ces derniers temps d'ailleurs.
Semaine réussie. On avance au boulot et me soirées torrides (c'est le mot) avec A. et S. dont je suis le nouveau jouet pimentent le tout. Mais je sais que ça ne durera pas, je me lasse très vite et là, déjà ... j'atteins un premier pallier. Peu m'importe.
Côté professionnel, je commence à réussir à m'affranchir des commentaires de celui que je méprise au plus haut point et cela me fait du bien. Le détachement que j'affiche doit le rendre furieux mais que peut-il me reprocher? Rien. j'ai été pro jusqu'au bout des ongles et 100% détaché de ses commentaires émotionnels et blessants. Je ne dis pas que l'effort à consentir n'est pas surhumain, il l'est tant j'ai envie de l'insulter et de lui mettre mon point sur la gueule, tout non-violent que je suis. Un bon "va te faire foutre" m'emplirait de joie mais hélas je n'en ai pas le droit tant son statut le protège. Mais je l'aurai à l'usure... A moins que je ne réussisse à le rendre responsable le jour où je déciderai de partir. Idée machiavélique je l'admets mais tellement jouissive ...
Aujourd'hui (samedi) j'ai dû travailler et faire des "RP" mais finalement je me suis bien amusé. Et j'ai rencontré des candidats très intéressants. Notamment un jeune éphèbe fraîchement diplômé qui a eu des regards un peu trop soutenus pour n'être que professionnels. Oui je suis faible face à ce genre d'attitude.
Bref cela fait une semaine de 6 jours et c'est un peu trop surtout en ce moment. Néanmoins, la perspective de la côte Turque ensoleillée d'ici quelques jours m'aide à tout accepter. Oui parce que je suis sur le départ après 3 ans d'abstinence et deux années sans congés. Et franchement pour la première fois, je suis impatient d'aller faire la crêpe au soleil.

dimanche 21 septembre 2008

What next?

Retour à la surface en ce dimanche soir. Semaine plus que chargée, j'imagine à peine l'état de mon bureau que je n'ai quasiment pas occupé au cours des derniers jours. Et la liste sans fin d'e-mails et paperasses divers. Bref la routine qui m'attend demain. Néanmoins les choses tournent plus ou moins. Et tourneront sans moi durant les 10 premiers jours d'octobre, heureux vacancier que je me promets d'être :-)


Avec la quiétude du devoir accompli car je pense que j'aurais fait au cours de 6 derniers mois si pas des miracles, du moins une masse critique de choses.
Aujourd'hui Bruxelles sous le soleil avait un air délicieux de fin d'été. Les rayons encore chauds gênés par une légère brise froide. Le tout sans voiture comme l'indique la journée du même nom. Résultat je suis resté dehors, casque sur les oreilles à passer en boucle HAARP tout en marchant. Et à réfléchir. A tout et à rien ou du moins à ce que je vais entreprendre au cours des prochains mois, ce que je veux faire de ma vie. Je n'ai pas encore de réponse mais j'y travaille ;-)
J'ai été troublé par le message de C. qui disait en substance qu'elle me "voyait" ailleurs qu'à Bruxelles dans le futur. Tss tss pas de conclusion hâtive, on ne parle pas de voyance, mais de ressenti, d'analyse, de travail et de calcul du cerveau. Et cela remet en cause toutes mes certitudes, dont la plus tenace, celle qui me fait croire que je n'ai aucune audace. Et j'aime l'idée. Notamment si c'est pour rejoindre l'homme de ma vie (plutôt norvégien et musclé :o) ) et y exercer un job à millions :p Non j'aime l'idée tout court parce que moins on se remet en cause et plus on perd la perspective sur tout ce qui nous entoure et sur ce qui fait notre quotidien.

Time to change.

mercredi 17 septembre 2008

Social-professionnel

Aujourd'hui fut un grand jour. Voir le président du Parlement européen lors du lancement du projet qui m'occupe depuis plus d'un an fut quelque part une jolie récompense. Et loin d'être une conclusion, ceci est en fait un nouveau départ qu'il nous faut réussir pleinement. La journée a donc été peu productive puisque mangée par l'événement.
D'autant qu'il a fallu remettre le couvert ce soir avec la soirée du boulot pour la même occasion. Cadre grandiose Jurassic Park, joie d'être avec mes collègues, discours dans lequel je fus nommé et remercié, clip hilarant et émouvant. Le seul bémol restera A. qui n'a même pas daigné me présenter à celui dont il me rebat les oreilles depuis un an. Je ne lui en veux pas (jamais) mais tout de même.

Tout au long de la journée, je me suis rendu compte que je ne suis en fait professionnellement satisfait au travail que si cela ressemble à une structure familiale et intime. Il m'y faut un père, une mère, des cousins lointains qu'on revoit avec joie aux mariages et enterrements, des très proches avec qui l'on échange des confidences. Des bons copains et copines aussi, de ceux avec qui on sort boire un verre. Des coups de coeur également, ceux qu'on mate discrètement dans le couloir et à côté de qui on prend plaisir à s'asseoir lorsqu'on en a l'occasion, trop heureux de pouvoir un peu partager leur espace vital. Un frère ou une soeur enfin avec qui l'on est fâché à mort. Et surtout, il faut que j'y passe beaucoup de temps jusqu'à l'écoeurement et le désespoir de ne rien faire d'autre. Et finalement est-ce mal d'organiser sa vie sociale autour de son lieu de travail? Je ne fais de tort à personne et surtout pas à celui qui m'emploie. A moi peut-être... Les expériences passées me montrent que même un fort intérêt dans ma vie privée ne suffit pas à me faire renconcer à ce style de vie.
Aussi je m'adapte, sans trop me poser de questions. J'assume.
Et je recommence demain.

dimanche 14 septembre 2008

Gimme Gimme Gimme ...

... A man after midnight pour qui connait le tube.
Et pas seulement pour la signification du titre mais aussi pour le plaisir d'entendre toute la journée les tubes de ce groupe grâce auquel quand même j'ai appris l'anglais ou du moins ressenti un intérêt pour la langue de Shakespeare, pressé que j'étais de comprendre ce que ça disait. Rien d'intéressant in fine mais bon. La mode n'étant qu'un éternel recommencement, j'avoue prendre plaisir au retour du groupe sur le devant de la scène à l'occasion de la sortie du blockbuster Mamma Mia (pas vu encore mais je compte bien y aller)
Une semaine loin de ce blog, en même temps mes 3 lecteurs connaissent tout de mes journées ou presque, je ne m'impose l'exercice que dans un but thérapeutique, comme si le fait de fixer les choses les rendait plus faciles à comprendre. Et en fait c'est vrai.
Peu de grandes nouvelles de toute façon. Le boulot reste le boulot avec ses bons côtés mais me concernant ses incertitudes quant à mon évolution. Et cela devient éreintant de se battre pour faire entendre ses envies et choix. En tout cas, j'ai entrepris de combattre et j'irai jusqu'au bout. Le fait que je ne sois pas le seul dans ce cas me fait penser que je n'ai pas tout à fait tort. Même si la vérité ne prend jamais tout à fait parti, viceuse qu'elle est.
En parlant de vice, et de man after midnight ... rencontré hier soir N. Délicieux garçon de 27 ans et ... hétéro. Enfin "bi" comme il se décrit lui même. Je ne sais pas s'il aime les femmes, mais la suite des événements m'a prouvé qu'il aime les hommes et pas qu'un peu. Non pas de détails, on est pas sur un site de cul ;o). La vigueur avec laquelle il a cru nécessaire de devoir se justifier de son amour des femmes mais de son attirance "de temps en temps" pour les garçons, (venant je cite "sans doute de l'internat" (sic) ) me l'a rendu touchant et à vrai dire, j'ai un peu "pitié" de lui. Refouler sa nature profonde ne sert à rien d'autre qu'accumuler la frustration, et celle-ci peut s'avérer plus que déstabilisante, j'en suis un exemple vivant. Comme je ne le reverrai sans doute jamais, je lui souhaite bonne chance, de nombreux enfants, une jolie maison avec un chemin en gravier, le monospace dans l'allée et le chien qui gambade dans l'herbe pendant qu'on prépare le barbecue pour les invités.
Je ne blaguais pas, je suis fan d'Abba, c'est un groupe qui a inventé une musique indémodable (même si kitsch ;-) ) et qui a produit un réservoir inépuisable de tubes (en 9 ans seulement!)

dimanche 7 septembre 2008

Fast Forward

Semaine à oublier de toute urgence. A tous points de vue. Malade et donc fatigué pour commencer. Professionnellement de nouveau un peu au fond de l'abîme. Et mes tentatives vaines pour en sortir ne sont qu'une illusion, je ne fais au mieux que retarder un peu les choses, pas convaincre de leur mauvais fondement. J'explique, je disserte, j'essaie de convaincre mais comment dire à quelqu'un qu'il a tout faux? Et que structurellement cela ne fonctionne que parce que ceux qui le savent l'acceptent et subissent comme je le fais? Je n'ai pas encore de réponse. Ceci dit je repars encore une fois la fleur au fusil et en souriant, en me promettant de ne pas tomber dans l'hystérie et à bien tourner 7 fois ma ... langue dans ma bouche. Les enjeux en valent encore la peine.
L'état de déprime accentué par la fatigue et la maladie n'a fait qu'empirer alors que j'entends par hasard que celui auquel je me raccroche depuis quelques temps continue "ses bêtises" comme il le dit lui même. Je réfléchis de plus en plus et ne pense pas avoir la force de vivre ça, quelque soit l'intérêt du garçon. Dommage.
Et puis quelques rayons de soleil. Hier tout d'abord alors que je retrouve par hasard B². J'avais évoqué dans ce post notre rencontre plutôt étrange. Nous avons discuté assez longuement et j'ai compris beaucoup de choses. Et notamment l'amour fou qu'il porte à ce garçon africain de 20 ans. C'était joli à lire, bien écrit et sentimental. Il m'a aussi raconté un peu ses galères de santé, avec des traitements longs et douloureux. Et pourtant sur toutes ses photos, un sourire qui reflète le bonheur. Enfin cet après midi avec le passage pour quelques jours de M. semblable à elle même. Nous n'avons rien en commun en apparence mais qu'est-ce que nous nous ressemblons finalement. Nous avons refait en voiture le chemin que nous faisions à l'époque où nous travaillions ensemble, j'ai ressenti chez elle et chez moi la même nostalgie, les souvenirs qui refaisaient surface. Là encore il est urgent d'avancer, et vite.

mardi 2 septembre 2008

Misérable

Voilà comment je me sens aujourd'hui. Réveillé à 3 heures du matin. Fièvre, froid, mal de gorge. Levé à 7 déjà fatigué bien entendu avec en plus une barre à l'estomac qui ne m'a pas quittée, liée bien entendu au stress programmé de cette journée. Ce truc me pourrit la vie depuis que je suis étudiant. Et je n'ai rien trouvé pour m'en débarrasser mais la souffrance stridente que cela peut infliger parfois est tout bonnement insupportable. Cela ajouté à la fièvre ... il ne me restait plus que la séance de travail au PE pour couronner le tout. J'aurais eu le plaisir de marcher sur le tapis bleu déployé uniquement lors des grandes occasions, celle du jour étant la séance plénière. J'ai d'ailleurs remarqué que j'étais le seul à le fouler. Tout le monde l'évite et le contourne soigneusement, gênés qu'ils sont par le protocole. Perso, je considère qu'une petite partie m'appartient, donc je me sens le droit de l'user ;-)
Résultat Tisane et au lit. Ca a son charme...

lundi 1 septembre 2008

Inconsistance

Voilà deux soirs de suite que J. me demande d'aller dormir avec lui. Juste dormir me dit-il. Et deux soirs que je refuse. Pourtant c'est bien moi qui le poursuis de mes assiduités depuis quelques jours. J'ai tout simplement peur. Pas de lui mais de moi. Peur de changer mes habitudes, peur de devoir supporter son regard, peur de perdre ma liberté, peur de m'engager dans quoi que ce soit qui ressemble même de très loin à du concret. Il faut croire qu'il est plus confortable de se lamenter sur son sort derrière son écran. Enfin bref tout ceci après une journée de travail médiocre et stressante. N'en jetez plus!

dimanche 31 août 2008

I need action !!


Mes longues (très longues) réflexions des derniers jours m'amènent à une conclusion temporaire : je m'ennuie. Non pas que je n'aie rien à faire, ne confondons pas tout. J'ai au contraire trop de choses à faire et ne sais jamais par où commencer et m'organiser. Non, je m'ennuie parce que je ne fais rien qui me motive vraiment. Il fut un temps où l'administration d'un site web occupait la moindre minute de mon temps libre. Epoque révolue et non regrettée, là n'est pas la question, mais rien de tel ne comble le vide intersidéral dans lequel je suis plongé. J'ai eu dans ma vie des périodes livres, sorties, ciné, internet... j'en passe et des meilleures ... Rien à faire, il manque cette petite chose qui nous fait nous sentir utiles et/ou heureux.

Pourtant je vois du monde. Pas mal de temps passé ce week-end avec mon meilleur compagnon de misère qui en bave un peu en ce moment. Mais finalement on s'entend bien et c'est toujours un plaisir. Avouons que nous avons des problèmes de luxe ;-) Conversation un peu introspective et intellectuelle, ça fait du bien aussi de réfléchir à voix haute et pas seulement face à un miroir.

Revu aussi le sublime (oui je pèse mes mots) S. cet après-midi même si ce deuxième acte ne fut pas à la hauteur du premier (et de ses attentes disons-le). Qu'importe finalement. Il faut de toute urgence arrêter de paraître, de vouloir être et de vivre pour être aimé, irréprochable et parfait. Je pense que dès que je serai sorti de ce mauvais rêve, et que j'accepterai les choses telles qu'elles sont ou se passent, j'aurai fait un grand pas. Sigmund is not dead bis ;-) Quoiqu'il en soit nous avons papoté sans que je puisse m'empêcher de reluquer son corps parfait du coin de l'oeil. Voilà un garçon bien à tout point de vue, espérons que ce milieu néfaste ne lui fasse pas emprunter des chemins scabreux.

jeudi 28 août 2008

Torturé

Longue discussion avec J. hier soir. Toujours aussi peu clair oserais-je dire, même si le fait qu'il se connecte "exprès pour moi" m'a quand même fait plaisir (pétasse que je suis). Voilà un garçon qui est davantage perturbé que compliqué. Une de mes phrases favorites (piquée à Phil et me concernant) s'applique bien dans ce cas "Les mecs qui ne me prennent pas la tête ne m'intéressent pas". Et bien ici c'est le cas. Je pense que beaucoup auraient fui devant tant de complexité (et je ne vais pas étaler sa vie privée et familiale ici) pas moi, ça ne fait que renforcer le désir que j'ai de le connaître. Je reconnais que tout cela est peut-être vain, qu'il n'en sortira peut-être rien mais qu'importe j'ai du temps et rien de mieux à faire. Même s'il n'en résulte qu'une amitié voire moins. J'ai envie de tenter la chose de m'intéresser pour une fois à autre chose que mon nombril, pour ne pas parler de ce qui se trouve juste en dessous ...
Drôle d'avoir lâché à A. que j'écrivais quelque part. Sa curiosité a été piquée et il voudrait lire. Tss tss poussin va falloir que tu cherches ;o) N'ayant pas le début du quart de la moitié de sa capacité à écrire, j'en ai presque honte. C'est vrai qu'il connaît plein de choses de ma vie et inversement et c'est un des rares trucs que je n'ai jamais abordé avec lui. En même temps il a mieux à faire ces derniers temps.
La bonne nouvelle vient de B. qui a été quasi totalement déplâtré ce jour et pourra pleinement profiter de ses vacances (avec moi) d'ici un mois. Même si j'aurais supporté son handicap par amitié, je ne peux pas dire que j'étais fou de joie à cette idée. Si je n'en suis pas à compter les jours (moi et les vacances ...) je me réjouis quand même de changer d'air et espère pouvoir me déconnecter des tracas tant professionnels que personnels tels que j'ai pu les vivre au cours de ces deux dernières années.

mardi 26 août 2008

Sigmund is not dead

Petite journée à nouveau. Envie de rien, impression que tout m'ennuie. Pourtant je perçois de la gentillesse autour de moi et pas d'agressivité. Je pense que c'est tout simplement la fatigue, le fait d'être depuis des mois sur le pont sans baisser le rythme.

Je disais tout à l'heure à M. que je ressentais le besoin de faire autre chose. Alors je ne sais pas encore bien si cela signifie changer radicalement de voie professionnelle, faire enfin ce qui me plait ou si cela passe par une activité annexe qui me motiverait suffisamment pour faire passer le boulot sinon en second plan, du moins le relativiser. Mais chaque fois que je commence cette réflexion, je bute dès le début: rien ne semble trouver grâce à mes yeux. Je m'enferme donc inexorablement dans cette routine qui me pèse, m'insupporte même. Cette peur constante du changement, cette angoisse devant l'imprévu, la découverte ou encore la rencontre sont un poids de plus en plus lourd à porter. Et participent du même coup à entretenir l'état d'angoisse dans lequel je vis. Et je sais que certain(e)s ne comprennent pas ça, moi même ne pouvant l'expliquer, je ne leur en veut pas. Le fait que je ne me considère pas comme "aimable" (i.e. qui peut être aimé) par les autres n'a malheureusement rien à voir avec leur comportement, mais avec moi-même. D'ailleurs rendons hommage au seul qui ait réussi à me faire temporairement sortir de cette torpeur, Pierre, mais la cure n'a semble-t-il pas eu d'effet à long terme.
Lors d'une longue conversation avec D. au cours d'une journée mémorable, celui-ci m'avait conseillé sa psy(chothérapeute). Arguant du fait qu'il la voyait depuis 15 ans et que celle-ci l'avait beaucoup aidé. Je ne suis pas encore prêt à ça. Et pourtant il se pourrait bien que tout ce que j'attende soit une main tendue.
Pas de news de J. J'ai décidé d'attendre et de faire le mort. Mouais.

lundi 25 août 2008

Réflexions


Il y a des journés où rien ne devrait aller mal et pourtant rien ne se passe bien. Hormis les réunions interminables en tout genre, les frustrations dont j'ai pourtant l'habitude mais qui me piquent néanmoins un peu chaque fois, ce devait être une journée banale.

Et puis non. Cantoné à des tâches sans aucun intérêt, en tout cas à mes yeux car ce n'est pas mon métier, la journée a tiré en longueur. La discussion franche avec le big boss m'a, si pas redonné du baume au coeur, prouvé que mon attitude non-conflictuelle pour une fois, avait été la bonne. Et je me dis qu'il y aura de l'évolution. Tenir bon.

Et puis non. L'absence de nouvelles de J. qui pourtant a désormais reçu tous les signes de mon envie de le revoir malgré tout. Peut-être pas pour le grand jeu comme la fois passée, mais prendre l'air, boire un verre ou que sais-je. Je ne peux m'empêcher de me demander si mon attirance pour lui n'est pas juste dûe à l'excellent moment que nous avons passé ensemble (le pied phénoménal pour citer A.). Et pas uniquement sexuel, voyeurs que vous êtes ;-) Non le pied de rencontrer quelqu'un qui dit des choses qui interpellent, des choses qui touchent, une fragilité sous la carapace, un rire franc et clair, un sourire sincère, des yeux qui pétillent. Et ce regard, sur le pas de la porte quand je l'ai quitté, avec ce malin petit rictus, dont j'ai su plus tard qu'il ne signifiait que le regret de ne pas m'avoir gardé plus longtemps alors que le petit matin allait pointer. Certes alors, je ne savais pas. Il ne m'avait pas dit. Il acceptait simplement la fatalité que je sois de passage. Ne pas trop s'accrocher à ces furtifs sentiments, les laisser dans le tiroir des bons souvenirs plutôt que des espérances pathétiques. Seulement voilà, pour une fois, c'est moi qui ai décidé de forcer la chose. Pas de nouvelles donc.

Discussion avec G. un de mes collègues favoris. Nous ne sommes pas amis, non mais il m'apprécie je pense autant que je l'apprécie. Parce que c'est un professionnel de talent, parce qu'il est toujours drôle et parce que je l'aime bien. Tout simplement. J'essaie toujours de le soutenir quand je le peux. Il écoute, il conseille, il a les mots justes, ce n'est pas la première fois que je m'ouvre à lui et chaque fois il m'a aidé à aller de l'avant. Là encore il a su trouver des arguments à la mesure de mes soucis. Qu'il en soit remercié et que l'on puisse davantage compter sur des humains de cette espèce.

Finalement alors que je termine ce message, je reçois un signe de vie de J. Un peu impersonnel mais c'est le moyen dont il abuse pour ne pas se découvrir. Et je le comprends. Apprivoiser un tel animal me semble long et périlleux mais finalement en regardant ma vie, je me demande si ce n'est pas le mieux que j'aie encore à faire ...